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La danse des égos
Amérique du Sud
France - Guyane - Cayenne
Débuté en 2015

La performance s'étendant sur plus de 9 ans, nous avons créé une version audio

pour ceux qui préfèrent une émission à écouter, plutôt que de lire.

INTRODUCTION       

    La Danse des Egos a été la performance la plus politique, poétique, spirituelle et dangereuse que j'ai effectuée jusqu'à aujourd'hui. Elle a bouleversé ma vie et levé le voile pour révéler de nombreuses vérités qui touchent à l'Histoire et la structure de notre pays. Une performance artistique telle
que celle-ci,
au contraire d'un spectacle, est un contact direct avec la réalité pour transformer le monde, créer un avenir meilleur. Si l'impulsion artistique
est décidée et prévue à l'avance, 
les impacts, beautés et interactions potentielles apparaissent tout au long de la performance et dans le temps.

Cette oeuvre performative n'est pas "une histoire" c'est une oeuvre d'Histoire en vérité. Je vous invite à découvrir cette oeuvre qui touche aux domaines
de l'Histoire de l'Art, de la Muséographie, de l'Histoire des religions, de l'Anthropologie, de l'Histoire de la France et de la colonisation. C'est une œuvre qui évoque avec un grand sérieux des faits historiques, naturels et surnaturels. Le simple fait de publier ce que j'écris ici est une cause de persécution,

et peut engendrer procès ou atteinte à ma vie. C'est avec beaucoup de courage que je témoigne ici.


A partir de 2015, je prends la double décision. En premier, commencer à cheminer sérieusement pour devenir guérisseur (=piaye en langue kali'na), ensuite me faire embaucher au sein de l'équipe qui construit la Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane.

J'avais depuis 2011 vécu une série d'expériences surnaturelles depuis une résidence artistique avec les amérindiens Kali'nas à Coachy, en Amazonie française. Suite à ces expériences, j'avais rencontré des anthropologues, des médecins, des religieux, des chamans initiés en Mongolie et en Guyane
dans l'objectif de savoir dans quel cadre entraient mes différentes visions: Imaginaire, Prémonition, Prophétisme ou "Folie"? Suite à des entretiens
avec des gens tout à fait cultivé
s au niveau de ces sujets ma conclusion était celle-ci:Le fait de voir des brides de l'avenir, du passé, des esprits, anges
ou démons 
est un fait régulier dans l'Histoire de l'humanité, beaucoup  d'hommes et femmes de grande valeur avaient des perceptions ultra-sensorielles,
en exemple certains ont été papes, rois, intellectuels, architectes, écrivains, saints.

Vous pouvez voir des extraits de ces résidences artistiques en cliquant ici:    Voyage de la Terre   -   Résidence Kimboto

J'étais donc un artiste de confession catholique mais qui avait aussi un grand intérêt pour les pratiques des guérisseurs et chamans amérindiens.

Je ne pratiquais plus de façon régulière la prière et la messe, j'avais une vie de jeune libertin, curieux et touche à tout, mais une conscience du divin
était bien présente.


Je ne saurai dire si on peut nommer la Danse des égos une performance, un rituel, un exorcisme, de l'activisme, une œuvre d'art, un souffle de vie,
le destin ou une politique de la justice. Je suis sur cependant que ce fut un grand sacrifice salvateur dans ma recherche de vérité et justice.

Cette performance m'a valu de perdre une mission très bien payée, de me faire agresser physiquement, menacer, arrêter par une troupe de policiers
et de militaires, interné, extradé de Guyane française, menacé, empoisonné, drogué et j'en passe. Mais aussi "é
carté discrètement", par e-mail, 
de mon propre collectif d'artiste, dans 
lequel j'avais oeuvré pendant 5 ans. C'est ajouté au cours des années, une censure de mes œuvres d'arts
car mon activisme politique et spirituel bouleversait trop mon environnement, surtout déranger les politiques et certains "pharisiens catholiques".

Cette œuvre a transformé mon environnement extérieur, aussi bien que celui que je suis à l'intérieur.
Au fil de la lecture vous verrez pourquoi je me confesse d'entrée pour que vous voyiez l'étendue formelle de l'action de cette performance.
Elle m'a fait entrer dans un chemin de vie où j'ai arrêté de fumer, de fêter des évènements insensés, de forniquer, d'avoir des relations "bisexuelles";
à la place je prie de façon régulière, je chante, je lis la bible, j'ai vécu une nouvelle naissance qui est un chemin difficile mais plein du vrai bonheur.
Pas à pas, je deviens quelqu'un de nouveau, de plus saint, de plus aimant, de plus fort, j'apprends à avoir une relation d'amitié avec celui
que nous nommons le Saint-Esprit.



Il est essentiel de savoir que ce témoignage que je fais aujourd'hui à plusieurs objectifs:

- Faire avancer le bien, la vérité et la justice
- Permettre la construction d'un avenir meilleur, et, détruire des horreurs historiques et socio-culturelles.

- Témoigner pour la génération à venir qu'il existe des solutions divines aux problèmes humains.
- Arrivé à un certain niveau de connaissance de la vérité, ne pas partager ce que nous savons est une forme de péché ou de complicité que je refuse.



Cette performance lève le voile sur
"l'Histoire interdite", celle que la république essaye sans succès de cacher au travers de publications douteuses, ou de programmes de l'éducation nationale mensongers. L'Histoire interdite est celle qui dérange l'Histoire officielle car elle révèle l'humanité sous son vrai jour.
Je vous cite quelques exemples de l'Histoire "interdite" en forme de question pour attiser une saine curiosité:

- Pourquoi le célèbre Roi Phillipe le Bel mena une enquête de 7 ans pour arrêter les templiers qui furent déclarés hérétiques et mis au bucher? 
- Comment se fait-il que le Maréchal Pétain était le mentor du Général de Gaulle? 
- Pourquoi ne dit-on pas que Voltaire cachait son racisme à travers des écrits comme Candide quand il avait des actions dans la traite négrière?
- Pourquoi cache-t-on que Victor Hugo pratiquait l'ésotérisme et l'invocation des morts en groupe jusqu'à témoigner de démons qui le suivaient ?
- Comment et pourquoi François Mitterand a fait guillotiner des Algériens? Et pourquoi se faisait-t'il appeler le "sphinx bâtisseur de mystères"?
- Quelles sont les liens entre le parti socialiste symbolisé par une rose, et, la secte des rose-croix qui cherchait à détruire la France catholique?
- Quels sont les véritables liens entre Chirac et Lepen?
- Pourquoi Chirac a fait massacrer les Kanaks en Nouvelle-Calédonie?
- Qui se cachait derrière le financement de l'esclavage et de la colonisation?
- Quelles familles et actionnaires s'engraisser sur l'esclavage des noirs et le commerce triangulaire?
- Pourquoi le Klu Klux Klan utilisait des grades et des codes ésotériques et appellent leur "gestionnaire" le "grand sorcier impérial"?
- Quels intérêts avaient les mouvements juifs sionistes (allemands et suisses) avec le parti nazi? 

Maintenant que vous avez la salive intellectuelle dans la bouche de l'esprit et le désir de gouter plus de vérité, nous pouvons commencer.
L'Histoire dont nous parlerons aujourd'hui est celle de la France et des Français, mais aussi de ceux qui ont été en contact avec la France.
Pour la Guyane je pense à de nombreux peuples africains, aux amérindiens, aux chinois, aux indiens, aux hmongs, à des peuples arabes; 
pour simplifier, à beaucoup d'âmes! 


Le fait est qu'avant de commencer cette performance j'avais étudié de nombreux artistes radicaux et bien connus.
Certains exposaient leurs procès avec la justice en particulier des graffeurs proches de Lek et Sowat qui avaient exposé au Palais de Tokyo,
ainsi je m'étais dis que même si mon action se radicalisait je pourrais exposer mes plaintes ou courriers écrits aux personnes de la république.
J'avais étudié l'artiste Piotr Pavlinsky, un activiste russe qui dénonce la dictature de Vladimir Poutine; en 2014 cet artiste s'est assis nu sur les murs
d'un hôpital psychiatrique et à couper son lobe d'oreille en public pour dénoncer la façon dont les gouvernements utilisent "les internements en psychiatrie" comme arme politique, c'est aussi l'artiste qui a brulé la banque de France à Paris en 2017 pour dénoncer l'oligarchie bancaire qui cherche à détruire
le pays. J'avais étudié aussi l'artiste Gianni Moti qui en 1997, s’invitait à la 53e session de la Commission Internationale des Droits de l’Homme,
à Genève. 
Il occupe illégalement le siège vacant du délégué Indonésien d’où il prend la parole en faveur des minorités culturelles. Puis
, il organise
en Colombie une manifestation nationale
de télépathie pour inciter le Président Samper à démissionner. Je m'étais aussi intéressé aux performances d'Orlan qui questionnaient la structure de perception que nous avions entre la Sainte et la "prostitué" à la Fiac de 1977. J'avais étudié Joseph Beuys, 
son parcours chamanique et sa performance 7000 chênes à la Biennale de Venise où il proposa de planter des arbres pour alerter du précieux de la vie.
Il a créé le premier parti politique moderne qui prenait en compte l‘environnement naturel, ancêtre des "verts", parti dont il a été viré quand le parti a pris de l'importance politique; il ne souhaitait pas "décorer les murs ou faire un art bourgeois". Joseph nous appelle à tous devenir artistes. Il pose notamment la question phénoménologique du lieu d‘où viennent les inspirations que matérialise l‘homme. Enfin 
Anna Halprin, une danseuse et chorégraphe,
elle décide en 1975 d‘inventer un rituel dansé „Dancing my cancer“ après qu‘on lui annonce une rechute du cancer du colon. Son oeuvre agissant
entre dessins, danse, émotions évacuées et exorcisées, a troublé le public; a
près sa danse rituelle, on assiste à une des rares rémissions spontanées
de cette forme de cancer.

Ainsi comme vous le voyez, ma tête était pleine de modèles d'artistes qui unissaient esthétique visuelle, sociale, spirituelle et politique pour une œuvre totale.


Pour vous mettre dans le bain, j'avais été élu représentant des jeunes artistes à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Ancien représentant élu au Conseil National de la vie lycéenne, militant pour le respect de la jeunesse et contre les contrats de travail abusifs. 
Un fervent défenseur des artistes, d'une culture vivante et proche du peuple; un militant pour la reconnaissance des arts marginaux comme la performance,
le graffiti et le hip-hop au sein des institutions artistiques classiques. Je crois qu'un véritable artiste doit rester intègre à ce en quoi il croit,
au prix de sa certitude. Je suis militant pour une civilisation plus à l'écoute du prochain, 
avec le cœur et la main ouverte pour aider et aimer.

J'avais vu de nombreuses horreurs politiques en France métropolitaine et en Guyane, des jeunes abandonnés à eux-mêmes, des artistes poussés
dans la précarité, des indiens français non respectés par l'état, des personnes âgées parquées dans 
des maisons de retraites sans amour.
Tant de choses touchaient mon âme et m'écoeuraient dans la gestion de la France par des incapables: Racisme, rejets des artistes et intellectuels
trop honnêtes, obsession de la rentabilité comme si nous n'étions rien d'autre que des choses matérielles, irrespect de l'Histoire de France et du Patrimoine des valeurs chrétiennes, disparité grandissante des richesses, en somme le mépris de ceux qui sont censés construire une France meilleure
pour ceux qui nous succéderons.


Oui, j'étais révolté contre un état voyou je l'admets; et cette performance m'a enseignée que la révolte est une arme du diable mais qu'il existe des saines indignations. Si la révolution au sens étymologique est le fait de faire un tour pour revenir à l'origine, comme une révolution autour du soleil,
alors la plus belle des révolutions qui doit animer l'humanité c'est celle du retour au paradis, à l'unité avec Dieu et à l'amour du prochain, comme en Eden.
La restauration du lien d'amour entre le Créateur et nous.


































HISTOIRE FLASH DE LA GUYANE

     Pour voir l'ampleur de la performance, vous devez connaître l'importance de la Guyane française, sa beauté, sa richesse et ses souffrances.
Je vais juste axer votre regard pour vous permettre de traverser plusieurs siècles d'un coup et de voir l'immensité de l'avenir qui nous lie avec ce territoire de la France d'Amérique du Sud! Avec la volonté de cibler l'essentiel, de ce pour quoi j'ai réalisé cette performance, je suis obligé de décrire une histoire
de la Guyane très concise. Il est évident que l'Histoire guyanaise est d'une grande densité et d'une extraordinaire richesse, la valorisation de sa beauté incomparable, de sa culture pour laquelle j'ai un grand respect et de son incommensurable nature, n'est pas l'objectif de ce chapitre.
L'amour que je ressens pour la Guyane et les Guyanais m'appelle à une dénonciation claire pour exorciser la "colonisation spirituelle du mal".
Ma vision est celle d'un métropolitain qui a vécu plusieurs années en Guyane et se ressent aujourd'hui lui-même comme antillais.


Il y a des milliers d'années les peuples amérindiens d'Amérique du Sud créé un processus de transformation de la terre pour favoriser l'agriculture,
technique que les scientifiques nomment Terra Preta. Les Tekos et Wayampi favorisent donc la démographie et d'autres peuples amérindiens viennent
sur ces terres, les Arawaks, les Palikur, puis les Kali'na et les Wayana. Plusieurs peuples amérindiens circulent et habitent dans la région incluant
la Guyane française et le Nordesté du Brésil. Les différentes ethnies amérindiennes avaient une culture riche, que je vous invite à étudier. 
Pour centrer la performance dans son action de purification de la colonisation, je m'autorise une synthèse historique à partir de la période coloniale,
ainsi je fais abstraction des millénaires et siècles extraordinaires des différentes cultures des peuples d'Amériques,
qui a mon sens mérite en eux-mêmes des livres entiers.

Au XVème siècle les portugais et espagnoles se lancent dans la colonisation de ce qu'ils nomment le Nouveau-Monde,
croyant d'abord tracé une route maritime en direction des Indes, ils se retrouvent sur le continent Américain après la découverte des Antilles.
Le territoire situé sous les caraïbes, soit le haut de l'Amérique du Sud qui inclut les différentes Guyanes rencontre l'homme blanc, que certains amérindiens considérés comme "esprits de l'eau". Ces terres sont partagées et les Français décident de s'installer sur Cayenne vers 1503.
La colonisation et son introduction d'armes, d'alcools et de microbes fait chuter rapidement le nombre d'amérindiens.
Au début du XVII ème siècle une tentative sérieuse de colonisation est enclenché pour un territoire que l'on nomme France équinoxiale.
Les Guyanes sont envahis par les Anglais et les Hollandais, puis en 1642 le Roi de France Louis XIII et le Cardinal Richelieu autorise
la colonisation de la Guyane avec des familles normandes. Vagues après vagues, les colons s'installent, paraît-il qu'ils achetèrent une colline aux indiens Galibis du nom de Cépérou. Ils construisent le Fort Cépérou qu'ils nommeront Saint-Michel, et un village se construit autour c'est la naissance
de la ville de Cayenne.

Les colons commencent à persécuter et vouloir humilier les amérindiens, ce qui entraîne une révolte amérindienne.
L'esclavage est introduit en 1643, puis le Roi de France donne des Hommes africains à la "compagnie des jésuites" pour la colonisation en 1651.
Un des objectifs principaux est la culture de canne à sucre. Au cours des siècles la colonisation va être difficile, entre "étranges pratiques" des compagnies
de jésuites, colons non informés de la réalité du climat guyanais, conflits de territoires avec les amérindiens, combats avec les forces étrangères alentour,
révoltes ou fuites d'esclaves africains qui deviendront les negs-marrons. C'est une colonisation difficile où beaucoup de colons, de locaux et d'esclaves meurent pour faire du territoire une terre française viable, plus "civilisé". Les marchands juifs viennent aussi s'installer dès le 17ème siècle.
Les archives prouvent aussi la présence récurrente de l'ordre de Malte dans l'organisation politique et économique de la Guyane.

La Guyane provoque l'avidité chez les colons, un fantasme édénique pervers chez certains jésuites, un combat identitaire pour les indiens, des africains
très courageux qui s'échappent pour reconstruire des villages sur le fleuve Maroni comme une Afrique Amazonienne, un nombre incalculable de destins extraordinaires se créent dans ce paysage haut en couleur. Au milieu du 18ème siècle, après la perte du Québec, la France mène alors une action forte pour se développer en Guyane. Il y a une sorte de propagande en Alsace et en Lorraine pour coloniser la Guyane, elle est présentée comme
un paradis luxuriant qui a besoin d'agriculteur. Ce sont 15 000 français qui sont envoyés à Kourou. Le projet colonial est approximatif et non préparé,
les maladies commencent à contaminer les colons lors du voyage dans des bateaux surpeuplés. Ils arrivent lors de la saison des pluies et découvrent
des terres où tout est à construire. Des maladies en série frappent les colons et font mourir presque 80% des arrivants; des témoins dirent qu'on retrouva même des corps des femmes mortes avec leurs valises qui contenaient des patins à glace, la différence entre ce qui leur avait été annoncé,
leur fantasme et la réalité est grande. Les deux à trois mille survivants se réfugièrent dans d'autres zones Guyanaises dont l'île du Salut;
beaucoup rentrèrent en métropole, les familles les plus déterminées restèrent sur place pour construire Kourou. 

Ce n'est qu'en 1776 avec un gouverneur du nom de Pierre Victor Malouët que la Guyane va prospérer, mais la révolution française arrive, elle perturbe.
En 1792, après l'assassinat du Roi de France, le massacre de milliers de catholiques, de royalistes et de membres du clergé, Cayenne est désignée
comme lieu d'extradition pour certains français catholiques qui sont pour une monarchie de droit divin, et qui n'ont pas été assassinés par les républicains.
Puis la Guyane devient le lieu où l'on déporte les opposants politiques en général. C'est alors qu'est créé le premier bagne sur Sinnamary.
En 1794, la république abolit une première fois l'esclavage et remplace les esclaves africains par des religieux français et belges. 
Les républicains considèrent que la destruction de la royauté française et des purs catholiques est une nécessité pour leur projet anti-clérical. 
La volonté d'évangéliser les Indiens et les Africains pour sauver leurs âmes, n'est plus essentielle.

Dès 1802, Bonaparte rétablit l'esclavage et provoque une fuite d'une partie des noirs pour construire des villages libres, le long du fleuve.
Les guerres en Europe, entre la France et le Portugal se répercutent, entre le Brésil et la Guyane française. Après 1817, la Guyane connaît une période de forte "prospérité" due à l'esclavage de masse. En 1828, la mère Anne-Marie Javouhey, rachètent des esclaves avec un projet d'affranchissement graduel 
et les fait travailler dans la région de Mana. La sororité des soeurs Saint-Joseph de Cluny permet aux esclaves de se libérer pas à pas, à condition
qu'ils adoptent la vision catholique du mariage monogame de la famille, intègrent les bases du catéchisme et se convertissent.
Ils ont comme obligation de travailler 7 ans de façon gratuite dans la communauté de Mana pour être affranchi. 
Anne-marie Javouhey est connue pour avoir organisé la vie du village, de l'agriculture, des scieries autour de l'église; avec beaucoup de rigueur.
Le village de Mana va prospérer sous l'influence de l'église, lorsqu'il avait auparavant échoué lors d'entreprises n'ayant qu'un objectif économique.
La vision d'émancipation de la soeur fera qu'elle sera combattue par les colons et les esclavagistes. Lors d'une nouvelle abolition de l'esclavage, l'amélioration de la qualité de vie des noirs fait qu'il n'y eut presque aucune émeute à Mana, beaucoup de noirs baptisés mêmes leurs enfants
de leur propre volonté.

En 1852, Napoléon III entame une déportation des forçats vers la Guyane. Il fait construire le bagne de Cayenne, le bagne de Saint-Laurent du Maroni
et le bagne de l'île du diable sous Kourou. La Guyane recrute des travailleurs asiatiques venus d'Inde et Chine qui intègrent la palette des couleurs
du peuple. Le bagne de Saint-Laurent du Maroni reçoit plus de 90 000 âmes dans des conditions inhumaines. La corruption, l'inégalité, l'esclavagisme
et d'immondes mœurs forment l'abject terreau qui dénature l'esprit des colons, des colonisés et de tous ceux qui s'approchent trop de ces pratiques.

La Rué vers l'or commence à se densifier en 1855, ce sont des tonnes d'or qui sont extraites du fleuve Inini un affluent du Maroni. Cet appât du gain
crée des situations inédites dans les différentes communautés de Guyane, avec bien sûr tout ce que ce style de quête peut permettre. En 1902 l'éruption

du volcan de la Montagne Pelée en Martinique tue 28000 locaux en quelques minutes et de nombreux martiniquais viennent s'installer en Guyane. 

Entre 1910 et 1930, plus de 9 000 chercheurs d'or écument la jungle guyanaise, entraînant la croissance du commerce local et la fermeture des dernières grandes plantations. Lors de la première guerre mondiale, après un recensement et une mobilisation, des soldats Guyanais participent aux batailles.
Même si la presse valorise les français venues des colonies pour défendre la métropole, la république ne respecte pas toutes les permissions
ou promesses de repos faites aux soldats. Au fil du siècle, le territoire de la Guyane française va être sculpté par des combats politiques avec la Hollande
et le Brésil, pour des zones aurifères ou stratégiques.

La politique de développement de la région est "truquée" par des "mauvaises politiques" pour freiner le décollage de la Guyane. Les investissements publics qui devraient être proportionnels aux quantités d'or qui émergent sur le territoire ne suivent pas. Certains textes d'archives prouvent
que les colons racistes souvent agglomérés en "fraternité" ne souhaitent pas la souveraineté alimentaire de la région. Très peu construisent la Guyane comme une véritable région de France mais plus comme une terre à saigner. Des politiques visant à traumatiser à répétition les populations non blanches doivent créer une sorte d'état d'esprit de soumission, comme si l'on marqué au fer l'âme des peuples. Les colons aiment à engendrer des métis

qu'ils appellent mulâtres, qu'ils éduquent à devenir des contre-maîtres esclavagistes qui font l'interface entre les colons et les "noirs-noirs". Des témoignages historiques parlent de pratiques ésotériques et de sorcelleries diverses et variées: cultes sataniques comme la franc-maçonnerie ou des ordres rose-croix, 
culte de possession semblable au "vaudou", technique de chamanisme utilisé par les Amérindiens ou les Hmongs, etc. 

Lorsque nous lisons entre les lignes, il apparaît que les colons initiés dans des sectes, initiés eux-même leurs enfants métisses qu'ils appelaient mulâtres
à la sorcellerie pour qu'ils utilisent ces pratiques abominables sur les autres noirs ou les indiens comme un outil de l'esclavage. En échange de la perdition de leur âme dans ces sectes, ils recevaient quelques avantages économiques ou une pseudo-reconnaissance publique. Lorsqu'un Guyanais,
peu importe sa couleur, cherchait à créer une meilleure justice sociale ou économique dans la région, les sectes coloniales le persécutait,
et le tuait dans certains cas 
(cela même si c'était un membre de leur fraternité). 

En me lisant vous pouvez vous dire, mais de quoi parle-t-il?
Je vais prendre l'exemple le plus facile et connu, le cas de Jean Galmot. 
Ancien journaliste, il débarque en Guyane avec une concession minière, la mine d'or Placer Élysée
 près du fleuve Mana. 
Il se voit plus comme un aventurier que comme un colon, et décide de vendre certaines denrées aux Guyanais au même prix que le cours mondial.
Le fait d'avoir une volonté de respect économique des locaux, et donc de ne pas chercher à écraser les noirs, ou les communautés locales, était en horreur aux colons qui faisaient tout pour maintenir une forme d'esclavage économique et mental sur les plus humbles. Il s'associe avec les petits producteurs locaux pour diverses activités dont la production de rhum.
Il devient député en 1919, sa vision que certains qualifieront de "progressiste",
et qui est en réalité juste un peu moins horrible que celle des colonialistes de base, dérange les sectes coloniales. L'activité économique et politique
de cet homme va être de grande envergure au niveau des colonies et des Antilles-Guyane. Ensuite, il sera accusé dans "l'affaire des rhums" de façon injuste et emprisonné. A sa sortie de prison, il se présente aux élections et beaucoup de Guyanais veulent l'élire, mais comme par enchantement
est mise en place une fraude électorale pour placer le candidat envoyé de métropole par le gouvernement. Il meurt brusquement en aout 1928.
Le
bruit court qu'il a été empoisonné, et des émeutes éclatent à Cayenne, donnant lieu en 1931 au procès des émeutiers. 
Plusieurs médecins disent qu'il fut assassiné à l'arsenic, la mémoire populaire semble dire que c'est par la franc-maçonnerie (=des sectes coloniales lucifériennes qui faisaient leur argent dans le commerce triangulaire et l'esclavagisme, sectes auxquelles certains indiens et noirs vendaient leurs âmes
pour de vulgaires avantages sociaux). Là où il nous est possible de lire entre les lignes , c'est que son avocat Gaston Monerville est affiché publiquement comme franc-maçon. Jean Galmot était-il un de leurs initiés qui avait gardé une once d'honnêteté ou de bienveillance, et qui ainsi perturbé
toute la machine coloniale? Vous pouvez voir le film "Jean Galmot, aventurier" qui évoque ces sectes meurtrières. 


Pour que vous puissiez percer l'Histoire guyanaise, et donc l'Histoire française vous devez comprendre la bizarrerie de la mentalité que les colons 
ont vomi. Félix Éboué est présenté comme un héros guyanais, alors qu'en réalité c'était un noir qui a été envoyé en Afrique pour tuer d'autres frères noirs pour étendre les colonies françaises. Les historiographes veulent le présenter comme un noir des colonies françaises qui comprenait mieux les noirs d'Afriques, un constructeur d'hôpital civilisateur. La réalité me fait pleurer, et je ne sais pas comment mes frères français et africains permettent
que l'aéroport de Cayenne porte son nom, ou qu'une statue de ce meurtrier soit sur la place des palmistes. En vérité Félix Éboué participe à la terrible
et meurtrière construction du premier tronçon du Chemin de fer Congo-Océan qui en 1934 devait relier Pointe-Noire à Brazzaville.
Les chiffres parlent de 23 000 frères africains morts pour ce chantier colonial. Même s'il est vrai que lors de l'appel du Général de Gaule
contre les nazis, Félix Éboué faisait partie de ceux qui ont fait réponse d'une possibilité d'envoyer des soldats pour aider la France,
que dire de ces contre-modèles pour les jeunes français? Gardons bien en tête que les Forces Françaises Libres qui ont combattu Vich
y et les nazis comptaient dans leurs rangs environ 60 % de soldats issus de l'Empire colonial français, chiffre donné selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation de la France libre. Que doit donc se dire un jeune français noir, voyant que la république encense les noirs qui sont allés mettre en esclavage des frères Africains pour un chantier de train, tandis que l'éducation nationale essaye d'occulter l'importance des soldats de l'Empire colonial dans la libération de la France? Et il en va de même pour tout français, peu importe sa couleur, qui prend conscience de qui est valorisé
et qui doit l'être en vérité? Pardonnez ma digression au sujet des valeurs morales et de la mémoire de la patrie, mais il est essentiel que vous voyiez
à quel point l'humanité est malade pour voir ensuite en quoi ma performance était plus qu'utile!


Toujours un exemple pour capter l'Histoire, prenons Justin Catayé. Né au début du 20ème siècle à Cayenne, il déserte l'Armée d'Afrique vichyste 
pour s'engager dans les Forces françaises libres en juin 1943. Il adhère ensuite à des partis ouvriers en Guyane et il est élu conseiller municipal.
Il est déçu par le manque d'ambition de ses collègues et crée le parti socialiste Guyanais et un journal: Debout Guyane. Après avoir soutenu la nouvelle constitution demandée par le Général de Gaulle et André Malraux, il est élu député de Guyane. Soutenu par le Front Démocratique Guyanais,
il présente un projet de statut spécial d'autonomie de gestion pour la Guyane en session parlementaire en métropole. En même temps, il est averti
de l'interdiction du Front Démocratique de manifester contre l'établissement de la "légion étrangère" en Guyane, et du fait de nombreuses arrestations
de militants. Il décide alors d'écourter la session parlementaire pour rentrer manifester avec ses camarades guyanais. Le vol d'
Air France qui le ramène vers la Guyane le 22 juin 1962 s'écrase en Guadeloupe. Justin Catayé se sentait trahi par De Gaulle qui avait promis une meilleure autonomie aux territoires d'outre-mers pour enrayer les crises économiques et populaires. Le député avait prévenu son entourage qu'il se sentait menacé et en danger. Lors de ce crash d'avion, il y avait d'autres militants des outre-mers comme Paul Niger qui militait pour la Guadeloupe. Si la version officielle parle d'un accident mécanique, la version populaire elle parle d'un assassinat par les services secrets. 

Pour en revenir à l'histoire globale de la Guyane, elle voit son visage changé par 2 évènements marquants, la fermeture du bagne et l'ouverture du Centre spatial de Kourou. C'est la période où la Guyane obtient le statut de département français, mais l'influence des vieilles familles de colons et les "mafias"
freinent les développements économiques, sociales et culturelles pour leurs propres intérêts. Loin des aprioris "racistes" ou des prétextes de la métropole, nombreux sont les projets d'entreprises brillants, les artistes doués et les possibilités d'organisations viables pour faire grandir la région,
mais qui veut voir l'émancipation réelle de la belle Guyane? L'évolution des mentalités dans les régions d'outre-mers (=anciennes colonies) fonctionnent
via des étapes quasi miraculeuses, bien au-dessus des simples décisions politiques ou syndicales. 
Après 1960
, la population du territoire est évaluée
entre 30 et 40 000 habitants. À la suite de l'indépendance de l'Algérie et donc de la fermeture des sites du CNES à Hammaguir et Colomb-Béchar,
Georges Pompidou entame la construction en 1964 d'un centre spatial en Guyane. Pas à pas la Guyane devient le starter français,
le spot du spatial pour lancer satellites et fusées. Au niveau spirituel les sectes essayent de se répandre discrètement pour corrompre les structures sociales
et les âmes dans les Guyanes et la zone caribéenne dans son ensemble: "rose-croix, franc-maçons, vaudouïsants ou bien encore l'apparition
de protestantismes, adventismes et évangélismes" plus accès sur la réussite matérielle et la gloire humaine que sur l'accès au Royaume des Cieux
et la Gloire de Dieu. En 1978, nous avons l'exemple tragique du Guyana avec la secte du "Temple du Peuple" où un dangereux personnage
va jusqu'à pousser 900 personnes démunies à un suicide collectif. 


Dans les années 1990, le niveau de vie de ce territoire français d'Amérique du Sud intégré à l'Union européenne surpasse largement les habitudes
de la région caribéenne, provocant des courants migratoires en provenance des voisins comme Haïti Saint-Domingue, le Suriname et le Brésil.
Avec des visions très différentes au sujet de ces migra
tions, certains Guyanais comprenant le besoin d'une vie meilleure pour les habitants de ces pays
en crises sociales et économiques, d'autres développant une sorte de rejet des arrivants sous l'influence des colons
. Les richesses connaissent tout
de même des répartitions et disparités qui sont choquantes, entre ceux qui vivent sur le fleuve avec des habitats traditionnels, les autres avec des maisons coloniales luxuriantes, et bien encore les départs de bidonvilles autour de Kourou ou Cayenne; cependant la qualité de vie des pauvres apparaît meilleure qu'au Brésil. L'église catholique conserva un statut particulier 
en Guyane où les prêtres à l'origine mandatés pour créer des bases morales et culturelles communes à la France étaient payés via la région. En 1999, la région compte environ 200 000 habitants.


Cette avancée historique nous donne à voir la Guyane d'aujourd'hui, une guyane française multi-ethnique au coeur d'un grand nombre de possibilités humaines, économiques, biologiques, culturelles, scientifiques, technologiques et militaires pour le millénaire qui commence. Une démographie qui monte en flèche, mais une politique qui rame avec des vieilles habitudes "coloniales" et "racialistes" délétères. Et ne nous trompons pas, nombreux sont
les politiques locaux noirs, métis ou amérindiens, qui comme en Afrique, derrière l'apparence de l'élu local qui serait proche du peuple, en réalité

se contrefichent des habitants. Ces gens sont choisis pour donner une illusion de démocratie, quand discrètement les opérations sont orchestrées
par les vieilles fraternités coloniales, les intérêts économiques ou militaires. Les politiques honnêtes sont précieux comme les perles, en Guyane beaucoup sont des "Traitr-Peyis"comme dans d'autres régions de France d'ailleurs, ce qui est une caractéristique d'une république soumise au "veau d'or",
au lieu d'être une puissance politique qui amène le peuple dans une prospère unité. 

Aujourd'hui entre l'état, les politiques locaux et la mafia, beaucoup se demandent où est la différence? Le nombre de votant en proportion du nombre d'habitant est ridicule, la république et ses illusions se désagrègent. Les critiques fusent chez les syndicats, écrivains, défenseurs des droits, activistes, journalistes et la population elle-même. Nous ne comptons plus les procès en lien avec le sénat, les députés ou élus municipaux Guyanais qui baignent dans des affaires de détournements d'argent public, d'emplois fictifs ou de trafics de cocaïne. Le réseau de justice, juges, procureurs et avocats donnent
des issues aux procès complètement biaisés. Les disparités des richesses et l'excès du matérialisme sont un frein pour le développement de la région. 
Créant pour partie, une jeunesse désœuvrée qui a besoin de cadres valorisants et d'espoir de dignité, mais aussi d'un sentiment de justice et de réparation.


Pourtant nous sommes face à une jeunesse guyanaise extraordinaire pleine de dons, de potentiels et de talents qui doit faire face à des corrompus
qui essayent de créer une "génération sacrifiée" au profit de leurs intérêts économiques, politiques ou ésotériques.
Nous pouvons constater un "faux judaïsme" chez les Hmongs et les amérindiens. Il y a aussi un courant kémite dont une partie est dangereuse et faite
pour acculturer les jeunes noirs, au lieu de leur donner à voir la réalité de l'histoire des ethnies et des pays d'où viennent leurs ancêtres, ils sont bassinés
par des fantasmes sur l'Égypte antique et les pratiques ésotériques alchimiques ainsi que les divinités païennes; ils sont gavés avec des fausses religions
comme le rasta-farisme qui est aussi une construction religieuse faite par le franc-maçon Marcus Garvey qui n'a jamais vu l'Afrique de ses propres yeux. 
Il y a même l'apparition d'un "afro-fachisme", des noirs qui se comportent comme des partis d'extrême droite, haïssant les noirs du pays voisin ou de l'île d'à côté et fustigeant les étrangers qui arrivent en Guyane de tous les maux. La sur-militarisation du territoire a engendrée une peur intériorisée,
une soumission contrainte et non volontaire, dont le carnaval serait le remède de débauche-soupape. Lors des confinements du "covid",
il y avait même comme des postes frontières entre les différentes villes ou zones de Guyane. 


Un potentiel extraordinaire pour la France limité par une république raciste et des guyanais collaborateurs. Nous sommes passés d'un indépendantisme
que l'on chasse à un indépendantisme diffusé par la bourgeoisie, voire même certains anciens élus locaux qui toute leur vie se sont gavés avec l'argent
du contribuable. A mon sens, les intérêts secrets des faux indépendantistes sont les mêmes que ceux des réseaux mafieux proches de l'état.
Nous avons constaté que l'ancien ministre des outre-mers incité la Guadeloupe à chercher l'indépendance quand elle demandait un réseau d'eau potable normale, des fruits et légumes sans pesticides cancérigènes et un avenir pour sa jeunesse. Un non-sens absolu, qui prouve la volonté de considérer
les territoires d'outre-mers comme des succursales à liquider, dont la propriété devrait être transférée. La Guyane réclamant ses nombreux investissements promis et ceux qui doivent être faits dans la logique d'une région de France, ajouté au refus des activistes que la Guyane soit éventrée pour en voler l'or
et empoisonner les habitants de bords de fleuves au mercure, certaines loges doivent se dire qu'il serait mieux de sortir la Guyane de la législation française ou européenne pour la piller. 

Gardons en tête que c'est une région merveilleuse au niveau naturel et culturel, mais c'est toute la France qui doit faire preuve de compassion
pour que les Guyanais aient le droit à des infrastructures publiques de qualité pour la génération en marche et celle à venir. Il est essentiel de développer
le tourisme en Guyane en vérité sans frein et sans ostracisme, pour aider à la croissance économique, pour renforcer les liens avec la métropole,
mais aussi car plus la Guyane sera exposée à la lumière plus les mafieux vont reculer. 

Nous y voyons une crise spirituelle et morale car les anciens croisés, les ordres coloniaux comme ceux de malte, l'ordre du temple, et autres fraternités ésotériques ont envahi les églises et y diffusent un faux christianisme, un catholicisme d'apparence. Comme le diable, ils se déguisent en ange de lumière
pour corrompre la Sainte doctrine et détourner les âmes de la vie éternelle. C'est pourquoi le diocèse a connu des histoires de professeurs pédophiles
dans l'enseignement catholique ou de soit-disant évêques comme Emmanuel Lafont qui ont été pris dans des procès honteux.
Ces gens sont de faux catholiques, de faux chrétiens qui derrière leurs soutanes servent soit des vieilles sectes guerrières, soit des loges maçonniques
qui ont infiltré Rome après le synode Vatican II en 1962. La solution est donc de suivre les évangiles au plus près et dénoncer tout agissement suspect
de ces faux ordres mis en place pour détruire la véritable foi, ces monstres se réjouissent même lorsque l'église est accusée car ils utilisent ça pour éloigner de la foi en Jésus-Christ.



 
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© crédit photographiques: CC BY-SA 3.0

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© crédit photographiques: Google 

INFORMATIONS:
La région Guyane est la plus grande région de France, au niveau de la surface elle est de la même taille que le Portugal.
Elle représente plus de 90% de la diversité de la faune et le flore française.

L'Amazonie Française est aussi une immense réserve de médecine via ses plantes et molécules.
Elle est une des plus grande réserve d'or et de minerai précieux de France.
Kourou, et sa zone de lancement spatiale pour la fusée Ariane, est une des villes célèbres de Guyane.

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Cayenne

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Village de Mana

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Station spatiale de Kourou

DDE - INTRODUCION
DDE - Histoire Flash de la Guyane-

ENVIRONNEMENT

     Je vous dévoile ici la situation préalable à ma performance. Je m'informais sur la Guyane et les projets de politiques culturels qui devaient y naître depuis ma première visite en 2011. Lors de mes résidences d'artistes, j'avais rencontré un employé du ministère de la culture nommé David Redon
avec qui j'avais des liens favorables.


J'avais rencontré un ancien responsable des affaires culturelles nommé Michel Colardel, et un nouveau nommé Paul Léandri rencontré lors
d'une résidence d'artiste nommé Kimboto. Ce Paul était censé aider le Collectif Degré 7 dont j'étais un pilier, à obtenir des papiers d'identités français
pour des artistes de l'ethnie Sarama'ka avec qui nous œuvrions. Les Sarama'ka vivent sur le fleuve entre le Surinam et la Guyane, 
ainsi donc certains 
n'ont pas la nationalité du pays où ils résident la plupart du temps. Depuis 2012, je savais qu'un jour l'état et la région Guyane 
devraient rattraper
leur immense retard au niveau culturel avec des musées, lieux d'art, de diffusion, d'éducation culturelle et artistique. 
Je m'intéressais en particulier
à un projet pour un grand musée qui remplacerait l'hôpital Jean-Martial, au centre de Cayenne, la Maison des Cultures et des Mémoires Guyanaises.
Après avoir montré à de nombreuses reprises mon intérêt pour ce musée, et, eu un entretien favorable pour y travailler comme cadre muséographique, j'étais prêt pour changer le monde. 

Pour moi c'était évident, cette mission me permettrait de transformer le monde en créant des ponts entre les cultures et les arts tout en influençant l'avenir
de l'Amazonie française et sa protection. J'étais prêt à tout ou presque, mais j'étais très loin de savoir ce qui se cacher derrière ce poste.
La particularité de ce musée était qu'il y avait un Axe scientifique, un Axe historique et un Axe artistique. C'est une grâce unique en France de voir naître
un musée Amazonien qui inclut archives historiques, les artefacts naturels et biologiques, mais aussi oeuvres anciennes et nouvelles des artistes
franco-amazoniens, ce que nous nommons un musée de synthèse. Vous pouvez consulter le Projet Scientifique et Culturel originel du Musée ici même.


De l'extérieur, sur le papier et dans les discussions, ce projet avait l'air d'être merveilleux, plein d'amour et de respect pour les peuples de la Guyane française. Avant que je commence cette mission, on me disait que je rencontrerai des représentants des différentes communautés qui constituent la Guyane (Indiens, Bushinengués, Créoles, Hmongs, etc.) pour leur présenter mes projets de médiations et/ou éducatifs. Selon des membres des affaires culturelles
de la Guyane, nous serions amenés à créer une politique muséale dirigée en direction des jeunes car la démographie Guyanaise est dense
et c'est une région avec beaucoup de jeunes, entre 40 et 50% de moins de 30 ans. En vérité, j'étais très heureux de venir oeuvrer pour ce musée.
Certains faits me paraissaient "bizarres" tout de même, des membres du ministère de la culture et des artistes me parlaient en me disant que venir travailler en Guyane en fonctionnaire nécessité des épaules larges, qu'il y avait un côté "mafieux" et "militaire" qu'on ne pouvait nier.

Aujourd'hui, avec la maturité je sais que j'étais très loin de voir la réalité des arcanes de la politique et de la culture en Guyane.
La situation particulière des dom-toms et leurs idéologies post-coloniales rances sont un poison à évacuer pour le bien du pays dans son entièreté.  

A l'époque, j'étais ce qu'on pourrait analyser comme un artiste cultivé à tendance très social tourné vers les pratiques mystiques des peuples vernaculaires et amoureux de la culture française. J'avais une vie que l'on pourrait caricaturalement dire "d'intellectuel libertin de gauche", je ne connaissais
pas l'histoire "secrète" de la république ou l'histoire de l'église catholique. 
Cette performance m'a permis de faire une catharsis dans ma vie
et de me dépouiller pour cheminer dans l'Amour véritable. Je vais donc ici dresser l'essentiel de la performance nommé Danse des égos.


Juste avant d'intégrer l'équipe du musée, j'avais été diplômé des Beaux-Arts de Paris en œuvrant sur le lien entre l'animisme et l'art contemporain.
Mais j'étais aussi connu comme médiateur culturel de qualité aussi bien au Centre Pompidou, qu'au au Palais de Tokyo sur Paris.

Je décide de mener une action forte, radicale en relation avec l'amour, la décolonisation de l'esprit et l'idée du soin de la société.
Pour simplifier, mon rêve était, aussi naïf soit-il, d'aider les indiens de Guyane et tous les habitants à avoir une vie plus belle, plus poétique, plus artistique, plus libre et fertile. Avec la foi qu'en respectant mieux les français d'outre-mers, il y aurait un impact spirituel positif sur toute la France.
DDE - Environnement
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Informations:
La Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane inclut un bâtiment des archives à Rémire-Montjoly et un centre muséal à Cayenne.
Vous pouvez découvrir le projet de construction du musée ici, c'est le même cabinet d'architecture que celui du Louvre-Lens : https://www.lacatonvassal.com/index.php?idp=77

Ensuite j'ai eu comme la sensation qu'on organisait comme un théâtre pour causer ma perte.
 
  • Comment et pourquoi Cristian P., m'avait offert une marque de tee shirt qui venait de la rue où j'habitais en guyane?  Ceci juste avant mon départ     en Guyane. Une personne que je cotoyais à Paris m'avait offert un étrange tee-shirt ( pas dans mon style), un marcel noir avec la tête de trois ovnis avec des dreadlocks. La je découvre au bout de ma rue à Cayenne, une sorte de petit magasin installé dans un garage, c'est lui qui vend cette marque de tee-shirt que je n'avais jamais vu nul part avant. Je me questionne: Est-ce que Paul ou l'Etat me faisait surveiller avant même mon arrivée               en Guyane? Est-ce une façon de me dire pour un groupe tiers, nous te suivons? La coïncidence apparait peu probable.
  • Parmi le groupe des associations que j'avais rencontré, une association L.g.b.t avait deux nouveaux membres,
    dont un transexuel qui se faisait appeler Shadé, et j'avais la sensation qu'il était payée pour me faire prendre de la drogue. 
  • Des locaux me parlaient de sujets bizarres, limites invraisemblables, j'avais aussi la sensation que certains étaient payés pour essayer de m'effrayer,  ou de créer de la confusion. Mais dans quoi avais-je donc bien mis mes pieds?
Face à cette situation, en plus de Paul qui avait un comportement malveillant et invivable, il y a une légère accroche avec Arsène le stagiaire de Paul.
Pour faire simple, Je lui dis que leur façon de collaborer et de ne pas défendre l'intégrité des guyanais et de la Guyane n'est pas bien; de son point de vue Arsène semble croire qu'on ne peut rien y changer et qu'il vaut mieux collaborer s'il veut avancer sa pratique artistique. Je lui dis que l'avenir de la Guyane sera meilleur, avec beaucoup de foi. Il me dit: "mais tu n'es pas prophète" et avec provocation je lui réponds: "bien sûr que si". 
Je commence à publier sur facebook une recherche d'un nouvel appartement, mais aussi je dénonce l'agressivité de Paul Léandri.
Voyant que le conflit entre moi et l'équipe projet du musée s'accentuait, je publiais des "alpagations", comme des cris pour la justice,
sachant que j'avais des politiques, journalistes dans mes contacts directs, c'était une façon pour moi de faire une bonne action.
Je disais pourquoi tel ou tel politique n'aide pas la Guyane, en citant aussi bien des politiques locaux comme Christiane Taubira ou Rodolphe Alexandre, que des partis politiques et des syndicats. Je critiquais le fait que des fraternités et sororités ésotérico-politiques se gargarisent dans des magazines
comme le Point, mais ne fasse pas d'actions utiles pour développer une si belle région, et respecter ces français d'outre-mers pour qui j'ai beaucoup d'amour. Certains internautes m'insultent dans internet, faisaient de la diffamation, me traitaient de "fou", le pire c'est qu'ils sont soit dans des familles
de politiciens locaux, soit avait un intérêt à me faire taire.
Paul doit se rendre compte que je suis beaucoup moins manipulable que ce qu'il croyait au début, que je ne veux pas me prostituer en plus de travailler avec une équipe de néo-colonialistes bourgeois dont les valeurs sont éloignées des miennes. Au fur et à mesure, il développe un comportement violent      avec des agressions verbales et menaces, des injonctions.
 
J'en profite pour prendre un week-end pour respirer et voir mes anciens amis à Mana, la famille de Patrick Lacaisse un "cultureux" local ainsi
que les amis amérindiens de la cité Javouhey. Le week-end se passe bien, j'en profite pour discuter avec eux des actions éducatives et artistiques locales,
des différences entre le réseau culturel Cayennais et celui de Mana+Saint-Laurent. Je suis heureux de voir les amis amérindiens que j'aime beaucoup,
je leur offre des cadeaux achetés à Madagascar. Sortir de Cayenne me fait beaucoup de bien, voir des gens qui sont plus bienveillants et moins compliqués, en dehors de cette ville, je vois encore plus comme le comportement de Paul et de l'équipe projet est bien une politique néo-coloniale. 
Il n'est pas facile de trouver un co-voiturage pour rentrer le lundi à 8h à Cayenne, je n'arriverais qu'aux environs de midi présentant mes excuses
pour le retard au bureau, leur assurant que je rattraperais les heures au soir ou un autre jour.
J'apprends que la personne à qui j'avais emprunté le sac, non content d'avoir eu 50 euros en plus, à fait croire que j'aurais pris dans son sac une tablette numérique. Je me dis: "soit c'est un gros voleur, soit c'est l'équipe de Paul qui veut faire croire que j'aurais volé un employé". Je suis étonné de la façon dont les créoles du conseil général sont soumis à cette ambiance militaire, ce qui doit traduire une histoire difficile. 

J'avance toujours au bureau, pour étudier les chiffres de la population, je me rends compte aussi que les chiffres de l'Insee annoncent

une Guyane très fertile et dont la démographie la destine à être une nouvelle force pour la France. Mais j'ai la sensation que les chiffres sont truqués, 

je crois aujourd'hui que l'INSEE ment les chiffres démographiques de la Guyane pour éviter les investissements publics qui vont de pair avec cette évolution. Lors de mon étude des chiffres, je commence à entendre le son des tambours et j'ai plusieurs visions de manifestations des Guyanais, amérindiens, noirs et créoles qui marchent pour une revalorisation des politiques locales. Isabelle Nottaris me fait comprendre que je suis surveillé, 

et je vois une certaine panique dans la façon dont elle me dit d'être prudent. Je le sais, la D.A.C et le Conseil Général veulent me sortir de l'équipe projet. Je me dis que même si je dois quitter cette mission professionnelle, j'irais dans d'autres villes ou villages pour trouver une mission, vivre dans la simplicité. 

Je reçois des mails et messages de gens qui ont vu mes publications au sujet de la situation que je vis. Une membre des beaux-arts, une syndicaliste 

en qui j'avais confiance, me dit que Paul est connu pour créer des problèmes dans la plupart des lieux où il passe, elle me parle d'une affaire 

dans une école architecture. Je crois que certains me disent qu'il serait proche de mafieux corse, pas facile de voir que ce qui est vrai ou faux 

dans ces témoignages, toujours est-il qu'il semble être pire personnage que ce que je croyais. Plusieurs personnes me disent de déménager au plus vite, mais dans le principe je refusais de courir et de me presser, car au niveau légal j'avais le temps de me trouver un nouvel habitat normalement.

Je décide d'envoyer un appel au secours à des anciens collègues, aussi à une copine qui avait fait des études de droits, à l'ancien député-maire de la ville de Lens que je connaissais. Je dénonce le comportement de Paul, pensant que ces gens pourraient influencer l'état en ma faveur.

Je vais voir Maria, une amie de David Redon, elle m'invite sur sa terrasse à lui parler de ma Guyane rêvée, de mes projets, enfin quand j'ai partagé 

ma vision d'une Guyane française libre et prospère, elle me dit que le sous-préfet habite à côté de chez elle. Je trouve ça un peu bizarre dans ce cas 

qu'elle me demande mes visions politiques, d'autant plus que j'ai affiché ma vision d'une Guyane moins militarisée. Je lui parle des agressions répétées 

de Paul Léandri et elle me conseille de porter plainte au commissariat. J'hésite, mais je me rends compte que toute son attitude est grave et illégale,

la bonne décision est bien de me protéger en déclarant son comportement. 

 

Je vais au commissariat de Cayenne, et très vite je ressens qu'ils veulent me décourager de porter plainte. Ils me font patienter longtemps alors 

que le commissariat est presque vide. La femme qui écrit le procès-verbal déforme mes propos, la première version qu'elle imprime semble même laisser croire que j'aurais connu Paul à Clermont-Ferrand et que nous serions en couple. Je lui demande de corriger mais elle écrit la plainte 

d'une façon non correcte, comme si elle avait eu des consignes à ce sujet. Je suis un peu agacé et signe cette plainte sans beaucoup de satisfaction.

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DDE - La performance
LA PERFORMANCE 

DANSE DE L'ÉGO, DANSE DES ÉGAUX, DANSER POUR UN MONDE MEILLEUR

    Lorsque j'ai choisi le titre de cette performance, je voyais le monde comme une scène tout entière où se dansaient les royaumes et les nations; 
les histoires d'amour, les guerres et les restaurations. Une scène vue par les hommes, mais aussi vue par le monde spirituel qui est au-dessus des hommes, celui qui est plus grand que nous. Des danses politiques, religieuses et économiques qui font monter, ou descendre les peuples en fonction du coeur, 
du plan divin. J'avais une vision toute spirituelle de l'objectif de la danse qui s'imbriquait dans le tissu du destin.

J'avais été touché par de nombreuses danses comme celle des amérindiens Navahos du Nouveau-Mexique. Etonné aussi de voir comme la danse
était considéré comme un lien possible avec le monde spirituel dans bien des civilisations. Ce peuple avait plusieurs danses rituelles, des danses pour attirer les papillons, faire tomber la pluie, évoquer la fertilité ou écarter les nuages. Touché aussi par les danses derviches des soufis, et aujourd'hui je crois aussi via des danses pour glorifier l'Eternel comme celle du Roi David dans Jérusalem.

L'objectif de ma Danse des égos consistait à questionner chaque être que je croisais, tenter de le faire vibrer pour révéler sa vraie foi et ses croyances.
Une sorte de danse obligatoire pour faire entrer notre civilisation dans une nouvelle ère, une ère de vérité qui ferait disparaître l'hypocrisie.
Oui, car selon moi tout être vivant croit en quelque chose: Dieu, Jésus-Christ, la science, l'argent, le pouvoir, le sexe, l'art, soi-même, etc.


La performance avait comme objectif de faire converger différentes cosmogonies, d'ouvrir la parole entre les conceptions du sacré des différentes communautés et des individus. Depuis mon enfance j'étais inspiré via le modèle du Christ, ainsi que celui du chaman chez les amérindiens qui cherche l'équilibre entre le Grand-Esprit, sa famille, sa tribu, la nature et le cosmos. J'avais l'assurance que le Dieu Tout-Puissant nommé YAHOWÉ (= Je suis)
chez les judéo-chrétiens, était le même Dieu que l'Esprit Créateur de tous les esprits dont parlait la tradition ancestrale des guérisseurs amérindiens.


J'avais la conviction intime que les problèmes des français de métropoles étaient une sorte de malédiction, et que respecter les indiens et peuples
qui ont participé à la colonisation comme les descendants d'esclaves, transformerait non seulement les régions d'outre-mers mais aussi la métropole. 
Le Mea Culpa, la confession de nos erreurs et la volonté sincère de les réparer créera une bénédiction puissante pour toute la France. 
Cette assurance était toute spirituelle, comme insufflé selon le Saint-Esprit, un message du ciel pour mon âme.


Après avoir constaté de nombreuses situations éthiquement, humainement et écologiquement illogique en Guyane, je décide de mettre mon grain de sel
et mon huile dans la machine. 
J'avais pour objectif restaurer le sacré du vivant, aider les générations à venir, respecter l'histoire de nos pères,
réincarner la grandeur d'âme qui fait de l'homme un être beau et utile, raviver notre foi au destin et participer aux révélations!

J'avais l'espoir qu'en mettant chacun face à lui-même dans une danse des caractères, des attitudes, des postulats alors j'agirais comme un reflet guérisseur ou provocateur pour un avenir meilleur. Je ne savais pas qu'avant de pouvoir transcender l'existence des autres, le destin allait briser mon égo
pour le reconstruire en plaçant au centre non pas mon humanité, mais Dieu lui-même, le Créateur du vivant. Je ne savais pas non plus que pour entrer
dans la vérité, j'allais devoir me sacrifier et mourir à moi-même, pour vivre une nouvelle naissance.


PÉNÉTRER LA RÉPUBLIQUE POUR DÉVOILER SES SECRETS:

    Dés 2015, je décide de tout faire pour me faire embaucher en tant que Responsable de la pédagogie, de la Médiation et de l'Analyse des publics
 au sein de l'équipe projet de la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane. Il s'agissait donc d'un poste de cadre culturel de la fonction publique, avec comme objectif l'évaluation des différentes formes de publics, la création des politiques de médiations adaptées, la création d'un programme éducatif et culturel pour les jeunes, en somme faire preuve d'une muséographie innovante en écho avec cette région d'Amazonie Française.
Un défi humain et intellectuel très utile.

J'avais au préalable un peu étudiait la situation politique, enfin c'est ce que je croyais. J'avoue que je me questionnais beaucoup sur le comportement
des politiques envers les populations amérindiennes, sur les difficultés des Guyanais les plus pauvres, ainsi que sur la réalité de la politique aérospatiale. J'étais assoiffé de vérité, d'en savoir plus, de construire un pays meilleur, de faire sauter les tabous et renouveler la vieille France dans un regard nouveau.
J'étais loin de savoir à quel point l'état français, le racisme et le néo-colonialisme créer des véritables délires politiques dans les dom-toms.


Dans mon esprit, j'étais déterminé à réussir d'une façon ou d'une autre à donner un sens fort à mon action. J'apprends en mars 2015,
après un entretien reporté plusieurs fois, lors d'une visioconférence avec des membres du conseil général et de la direction des affaires culturelles,
que j'ai obtenu le poste. J'étais très heureux, mais avec beaucoup de questions.

Paul Léandri, le directeur des affaires culturelles de Guyane, que je connaissais à peine, me propose après l'obtention du poste de faire une colocation

avec lui, et me dit-il avec Isabelle Nottaris qui était la muséologue en charge de M.C.M.G. Pour être honnête, j'y vois une façon de m'assurer d'avoir
un appartement à mon arrivée sans me casser la tête; sur le coup je me dis aussi qu'être proche de l'état pouvait être un plus pour moi.
J'accepte donc l'offre sans trop peser les conséquences de mon acte. 

J'ai le souvenir précis du jour où David Redon, le conseiller des arts plastiques de la DAC , que je considérais comme un ami, 
m'appelle avant mon arrivée à Cayenne en me disant que Paul s'est fait agresser par deux jeunes qu'il a invités chez lui,
et que sa stagiaire avait été violée. J'ai tout de suite trouvé cette "histoire" étrange, j'ai lu les publications et j'ai ressenti comme quelque chose
de "diabolique", qui n'était pas clair. A vrai dire je n'avais rencontré ce Paul qu'une ou deux fois lors d'évènements culturels en Guyane,
je ne savais absolument pas qui il était en vérité.

J'ai comme eut une sensation mystique, qu'a partir de ce jour, je devais être comme une sorte d'espion qui vérifierait ce qui se tramait en vérité pour
ce musée. 
Avec le temps, je peux vous dire qu'il y avait une forme de grande candeur dans ma volonté, car en Guyane au vu des "enjeux militaires",
il y a des vrais espions. Aujourd'hui même, après de longues réflexions, je crois même que j'étais plus ou moins surveillé par l'état avant mon arrivé
à Cayenne pour savoir qui j'étais, ce que je faisais de ma vie, quels était mes points de vue politiques, religieux et mes habitudes. 


Il est prévu que j'intègre le poste auprès du conseil général en mai 2015, avec une équipe principalement constituée de membres de la Direction des Affaires Culturelles de Guyane et des personnes travaillant avec la région ou le conseil général. Avant le départ, je ne pense pas avoir pesé la densité
d'un tel projet. Ma
 jeunesse et ma vision un peu naïve sur certains fonctionnements du monde vont être bouleversées. Je partais du postulat
que si le musée est en vérité un musée Amazonien non-colonial, il serait ouvert aux peuples locaux dans une écriture commune du script muséologique,
et de l'Histoire officielle qui va y être présentée. Selon moi, un musée qui souhaite être dans une Histoire véritable n'impose pas un "fil historique" aux peuples locaux. Chaque part du peuple doit être prise en compte pour que l'architecture et l'ingénieurerie culturelle du musée soit véridique, et source de vie pour le présent et l'avenir des peuples. J'avais reçu un appel d'un personnage guyanais du monde culturel, qui m'avait plus au moins menacé avant même mon arrivée. Une des membres de la Dac Guyane que j'avais croisée sur Paris m'avait conseillé de ne pas venir travailler auprès de la Dac,
me disant plus ou moins que les intrigues politiques étaient trop pesantes.

Juste avant mon arrivée en Guyane, Paul me dit qu'Isabelle ne veut pas se joindre à la colocation avec nous mais qu'il a trouvé un loft. 
J'arrive à Cayenne fin mai 2015, je rencontre Paul qui m'invite à manger au chinois: "La rose rouge", rue du 14 Juillet où se situe notre appartement.
Il me parle de la mort de son chien, de l'affaire de viol avec les jeunes qu'il a ramassés en bord de route et sa stagiaire, je crois qu'il me parle des membres de sa famille, il se pose en victime. Ensuite nous allons boire un verre place des palmistes, puis je découvre le Loft grand spacieux et vide.
Nous discutons et je ressens tout de suite qu'il y a un désir chez lui d'avoir une relation sexuelle avec moi. Voyant qu'il m'avait avancé le prix du billet d'avion avant que le Pôle Emploi ne me rembourse, qu'il avait trouvé un loft, mais aussi qu'il me faisait un peu pitié, nous allons dans sa chambre.
Nous commençons quelques contacts physiques mais j'ai la sensation de me faire piéger, je me vois avec ce vieil homme et je n'arrive pas à être excité. 
Il n'y aura aucun coït, juste des sortes de préliminaires que j'arrête lorsque je me rends compte que quelque chose cloche; plus jamais je n'accepterai de contact physique.


Que m'était t'il monté à la tête pour faire ça? Etait-ce le vol d'avion, l'alcool? Etait-ce le plan de Paul depuis le début me faisant croire que nous habiterions avec une femme, pour se retrouver en colocation avec moi et essayer de créer une relation?
Etait-ce moi-même qui me suis dit qu'en répondant à son désir je faciliterais quelque chose pour un avantage ultérieur ? 
Toujours est-il que c'était un échec d'une relation sexuelle à peine démarrée et non aboutie, mais pour moi une sensation d'avoir été sali ou manipulé.

Un peu en avance, dans mon désir d'oeuvrer à la création de ce musée, j'arrive au bureau avant le démarrage officiel de mon contrat.
Je suis très étonné de la puissance du destin: dans la rue pour marcher jusqu'au bureau se trouve un arrêt de bus nouvellement nommé Kimboto,
le nom d'un projet culturel qui eut lieu à des centaines de kilomètres de Cayenne, un projet monté avec un collectif d'artiste dans lequel j'œuvrais.
J'apprendrais que c'est une des amies du collectif qui en travaillant dans la fonction publique, lors du choix des noms d'arrêt de bus,
avait suggéré ce nom en souvenir de notre action culturelle.

J'arrive et découvre un peu mieux le caractère étrange d'Isabelle Nottaris, la muséologue. Elle me semble subir des pressions immenses,
je ne sais pas si son attitude avec des tocs était due aux pressions du poste ou était naturelle. Elle me signale assez vite que les militaires n'ont pas l'air
de vouloir faciliter la construction du musée, car les bâtiments connexes de l'ancien hôpital qui va être restructuré en musée, appartiennent à l'armée. 
Elle me dit qu'elle est heureuse d'avoir quelqu'un pour œuvrer avec elle, je crois sous-entendant qu'à ce jour elle avait une surcharge de travail. 
Elle me décrit la mission, ce que je dois étudier, me présente le musée, me parle de l'équipe mais aussi de l'aspect éducatif que devra développer 
le musée.


Après l'embauche, Je me retrouve donc au coeur de certains "secrets de conception" du musée, il y a d'ailleurs une clause qui nous demande 
une sorte de secret professionnel
 dans le contrat, si mes souvenirs sont bons. C'est un projet de musée conséquent qui à plusieurs localisations,
plusieurs bâtiments, un projet qui dépasse les 60 millions d'euros. 


Dans les Caraïbes, il fait écho au projet du musée Mémorial Acte en Guadeloupe, un musée censé être un musée de l'Histoire de l'esclavage construit comme un pas vers la repentance. Ce même musée très critiqué par les intellectuels blancs ou noirs, où l'on trouve une salle dédiée au Kukluxklan
et une autre à la Franc-maçonnerie. En analysant les différents échos au sujet de ce musée nous ferons la lumière sur le véritable état d'esprit
de la république. L'analyse de ce musée viendra après la description du tronc initial de ma performance.

Le cœur du projet de la Maison des Mémoires et des Cultures Guyanaises est situé à Cayenne face à la place des palmistes,
il s'agit de restaurer l'ancien hôpital Jean-Martial et de l'améliorer pour créer un musée au goût du jour. À l'origine le projet du musée doit développer:
    - un axe scientifique sur la faune et la flore Amazonienne
    - un axe archéologique et historique sur l'Histoire de la Guyane
    - un axe sur les pratiques culturelles
    - un projet d'archives cinématographique,
    - un projet de Fond Régional d'Art Contemporain pour exposer les artistes vivants, la collection régionale et dynamiser les arts visuels
    - s'ajoutera en plus des liens possibles avec l'aérospatial, mais surtout une politique culturelle à destination des jeunes publiques. 

Ce sera le plus grand musée Français d'Amérique du Sud. 
Il s'agit là d'écrire l'histoire officielle de la Guyane, accessible au plus grand nombre.
Les enjeux historiographiques sont aussi des enjeux coloniaux, militaires, religieux, économiques et idéologiques...
Qui écrit l'histoire du peuple Français? Du peuple Guyanais dans son intégralité? Du peuple Kali'na? Qui écrit l'histoire des Negs-marrons? 
Qui écrit l'histoire des chrétiens qui ont construit bien des villages locaux? Des métropolitains? Que dira le musée sur des sujets tels que la création
du monde? L'histoire des Amériques? L'histoire des peuples vendus dans le commerce triangulaire? La colonisation? La médecine? 

Va-t-on user de la version scientifique occidentale coloniale de l'évolution, de la version véritable des saintes écritures? Les sciences amérindiennes
de la nature vont-elles être présentées? Quelle place prendra le témoignage des descendants d'esclaves, les témoignages qu'a engendrés le métissage culturel? 

A mes yeux cela est d'une importance capitale pour tous les jeunes qui découvriront le musée. Le passé d'un peuple structure une partie des projections d'avenir qu'il se fait de lui-même. En Guyane française, là où la population est très jeune, il n'existe pas à ce jour d'institutions sérieuses pour se cultiver 
sur l'Histoire de la Guyane et des nombreuses composantes de son peuple. Il existe bien un petit musée modeste dit Musée des Cultures Guyanaises
rue madame Payé dans Cayenne, mais très loin de pouvoir valoriser la grandeur de l'Histoire Guyanaise, de ses artistes et artisans,
et de la luxuriante beauté de sa nature fertile. L'ouverture d'un musée qui a une vocation internationale pour cette zone de l'Amérique, 
signifie aussi un avenir où les politiques doivent sortir la Guyane de son autarcie économique et culturelle, incluant une médiatisation plus saine 
de son actualité et donc une exposition de son peuple à la lumière, une valorisation des pairs.


Il est important d'intégrer les enjeux de la construction d'un musée, mais surtout de sa conception scientifique et culturelle, le musée va inspirer 
des milliers d'âmes là où il va éclore, le sens qu'il offre doit être juste et rigoureux
. Dans le cas particulier d'un musée franco-amazonien situé 
dans une ancienne colonie devenue région, 
se pose la question de vérifier que le musée est bien un tremplin pour les cultures et les connaissances locales et non pas un "cheval de Troie". 

Vous pouvez lire le Projet Scientifique et culturel officiel du Musée ici: 

























 
 
 
PAS EN AVANT, FORCES SPIRITUELLES ET MANIFESTATIONS:

    Très heureux de commencer ma mission, j'agis en mode "Work Hard - Play Hard", la journée je fais mon maximum pour intégrer
la trame muséologique du musée et voir l'étendue de ma mission, et le soir je me relaxe 
et m'amuse. Il commence à m'arriver plein de choses
qui sont un peu rocambolesques, notamment en buvant un verre de bière, une abeille me rentre dans la bouche, je crache la bière sur mon ordinateur
ce qui bloque mon clavier. Je rencontre plusieurs connaissances de David Redon, un Julien et une Maria qui sont agréables, apriori.
Je fais une soirée avec Julien, 
mais le décalage horaire plus l'excès de rhum font que trop ivre, j'invite un inconnu croisé dans la rue qui va voler
quelques trucs sans grande valeur. J'en parle à Paul qui panique un soupçon, revoyant dans cette situation l'épisode des braqueurs qu'il a invité chez lui.
Et là il me pose une question qui me fait tilter, que je trouve étrange, à partir de ce moment je vais accentuer ma méfiance envers Paul Léandri. 

Lors d'une autre discussion, je lui dit assez vite que j'ai grand espoir d'inviter mes amis amérindiens chez nous lors de la journée des peuples autochtones lors qu'ils viendront sur Cayenne, ce à quoi Paul me répond: "Des amérindiens ici?" avec un regard pantois.
Et je me dis: "Mais avec qui donc ai-je emménagé?"

Au niveau de ma mission professionnelle, il est essentiel de voir que même si Paul n'est pas présent avec Isabelle au bureau,
il vérifie tout ce que nous faisons, la Direction des Affaires Culturelles étant une manifestation du ministère de la culture en région. 

Ma mission inclut une étude des publics locaux et des potentiels visiteurs à venir, une réflexion sur les typologies des médiations possibles au vu
des nombreuses langues différentes du territoire, une conception d'une politique de médiation pour les adolescents et la jeunesse, d'un lieu informatique,
une réflexion au sujet d'un lieu "petite enfance" pour accueillir les plus jeunes lors des visites des parents, en somme une vraie aventure culturelle.
La première exposition qui était prévue pour le musée traité de l'histoire même de l'Hôpital, de son statut d'hôpital général colonial à son statut d'hôpital royal, jusqu'à son état actuel avec des zones squattées pour être ressuscité en Musée International.

Au fur et à mesure des jours, j'entame la double démarche de me rapprocher des différentes communautés de Guyane, tout en oeuvrant 
à l'émergence d'inspirations honnêtes dans les réunions ou rencontres avec les conseillers scientifiques du musée. Avant le début de cette mission,
le conseiller aux arts plastiques m'avait parlé d'un musée qui sortirait des pratiques coloniales. Il me disait que nous présenterions même les axes culturels auprès des populations locales, et des représentants appelés "chefs coutumiers", pour réaliser une oeuvre globale avec l'édification de ce musée.
Mais pas à pas je
 vois la réalité: c'est un projet colonial, qui ne prend nullement en compte les peuples, la jeunesse, les artistes et les cosmogonies locales. 
Parmi toute l'équipe que je rencontre, je constate deux types de profils différents, ceux qui veulent oeuvrer pour la population locale 
et ceux qui ont des objectifs moins louables, comme des futurs postes de conservateurs de musée.

Lors d'un évènement un midi au bureau de la DAC, je rencontre un jeune stagiaire assez proche de mon âge qui fait du chant, il se nomme Arsène.
Il est issu d'une ethnie bushinengué du fleuve Maroni je crois. Je m'approche un peu de lui pour créer des liens amicaux, voir même plus.
Quelle ne fut pas ma surprise, lorsqu'un soir en rentrant au loft je le vois avec Paul, et je comprends qu'il est plus qu'un simple stagiaire.
Nous discutons un peu, il aime chanter et veut être artiste, moi-même je lui relate ma formation aux Beaux-Arts. 
Il y a une forme d'attraction entre nous, dans la soirée Paul l'appelle dans sa chambre et Arsène me signale qu'il rejoint Paul, avec humour je lui pose cette question: "Là aussi, c'est du travail?!" 

Une fois, avec Paul nous allons au supermarché pour acheter des courses, il me dit qu'il ne va pas très bien qu'il est sous médication pour éviter de faire
une maniaco-dépression. Je ne saurai jamais si ce qu'il me dit est vrai ou non, cependant j'apprendrais qu'en fait avant d'être dans la culture,
c'était un ancien militaire. Pour être honnête, je me dis: " Mais quelles qualifications un ancien militaire peut avoir pour déployer une politique culturelle régionale? ". Non pas que je ne crois pas un homme pouvoir être militaire et homme de culture, mais à un tel poste une formation dans la culture
n'est-elle pas plus avisée?

Au bureau, Isabelle insiste plusieurs fois sur le fait que l'ouverture et le développement du Musée inclura une obsolescence programmée.
Même si je peux intégrer le fait que les infrastructures culturelles guyanaises ne sont pas aux mêmes niveaux qu'en métropole, je ne capte pas bien
l'intérêt de pré-programmer un retard de développement du Musée. Pour moi la construction d'un tel musée était au contraire l'occasion de lever le pied
sur les freins politiques au développement en Guyane. A mon sens, voyant le haut niveau technologique des installations spatiales locales,
le développement des infrastructures culturelles est une simple question de volonté politique. Isabelle se questionne au vu de ma grande liberté parole,
elle découvre mon caractère d'artiste. Nous sommes invités à une réunion à l'hémicycle de la C.T.G. Mais mon désir de montrer un chantier culturel 
en marche et ouvert, me fait prendre la parole pour une intervention où je parle de la possibilité du Musée d'intégrer la culture locale comme le carnaval.
Isabelle me dit que ma prise de parole était dangereuse car ce n'était pas prévu, et je crois comprendre que les politiques n'aiment pas voir
un fonctionnaire qui annonce des possibilités sans en avoir reçu l'ordre.

C'est là que la performance va prendre un sens qui me dépasse, car au même titre que les shamans, que j'avais rencontré ou étudier,
mon esprit développe une réception
 spirituelle. Les jours avancent et je commence à avoir des sortes de visions autre que l'imagination,
j'ai plus la sensation de voir le passé comme lors d'un film, comme si mon âme captée une vieille émission documentaire d'histoire. 

J'ai des visions au sujet des peuples amérindiens de la violence qu'à subit leurs ethnies, je vois les bateaux avec des voiles avec une croix rouge
qui arrivent pour débarquer
, la souffrance des familles noires mises en esclavage, des visions qui évoquent l'histoire de la colonisation de l'Amérique.
Les visions parcourent le temps et aboutissent à une dernière vision où je vois le meurtre de John Fitzgerald Kennedy, et l'apparition d'un symbole:
une pyramide avec un oeil dedans. Au sens strict les visions ne freinent pas mon activité, mais elles sont très claires et puissantes dans l'émotivité
qu'elles créent en moi. 


Un soir peu après mon arrivée, je rentre au loft et là je vois que Paul a préparé une crémaillère "secrète", sans même me le dire; 
peut-être pour que je ne puisse pas inviter 
des connaissances qui m'étaient propres. Je vois des gens que je connais et d'autres non, pour la plupart
des gens du monde culturel. 
Je suis très étonné de voir que Paul prépare un tel évènement sans me le dire alors que nous sommes colocataires. 
Toutefois, je ferais preuve d'une grande joie, je passe une agréable soirée. Je me questionne tout de même sur la vision d'une colocation de Paul,
et lui dit qu'il serait bien que nous installions des règles.


En dehors des heures de bureaux, je visite une exposition à la Poudrière derrière la préfecture de Cayenne, j'y rencontre un policier-peintre, j'ai la véritable volonté de rencontrer les artistes locaux dans l'optique de la future politique du F.R.A.C qui doit aider et pousser les artistes guyanais à prendre une stature nationale et internationale.

Je rencontre parmi l'équipe projet un anthropologue que je connaissais auparavant, Thomas Mouzard qui avait fait des recherches dans le village
d'Awala-Yalimapo, lui et sa femme avaient étudié des cas de possessions multiples en Afrique je crois, ainsi que les coutumes des amérindiens de Guyanes.
J'aime bien Thomas, mais je trouve qu'il manque de spiritualité, je décèle vite une ambition plus "professionnelle" que sociale. J'ai le souvenir
des résidences d'artistes où nous créions avec les negs'marrons Sa'amaka, je me rappelle du regard scientifique de Thomas qui à mon sens ne comprenait pas les symboliques et technique artistiques que nous déployons dans cette rencontre inter-culturelle. Pour ma part, il est vrai que j'espérais après avoir rempli la mission de responsable de médiation, pouvoir postuler pour la direction du FRAC car valoriser les arts guyanais me tenait beaucoup à cœur. 
Il m'arrivait aussi dans les réunions de groupe de faire quelques remarques pour questionner les conceptions cosmologiques et historiques
des communautés, mais je vois bien que le fait 
que je dépasse le cadre du responsable de médiation pour empiéter sur l'analyse scientifique
dérange les membres de la DAC. Suis-je en train d'initié une nouvelle discipline de la théologie muséale, questionnant quelle puissance spirituelle va véhiculer l'organisation du Musée?


Je rencontre Anne-marie Chambrier et je suis très heureux de voir des représentants amérindiens liés au musée. Je rencontre aussi Kristen Sarge
qui est plus spécialisé dans l'architecture et le patrimoine. Il y a aussi Marie-Paule Jean Louis, qui s'occupe du petit musée MCG rue Payé, qui semble être
une des initiatrices de ce grand projet. Je rencontre aussi David Carita le Responsable du musée Alexandre-Franconie, ainsi que Guillaume Fradet
dont le poste doit être proche d'un attaché de conservation du patrimoine. Il y a à l'entrée une sorte de préfiguration du musée dans l'espace Espace
Ho-Ten-You, dans laquelle nous pouvons lire des extraits d'archives qui sont dramatiques et accusateurs pour les jésuites, ce qui me rappelle d'autres archives du musée rue Payé qui essayait de valoriser la secte nommée franc-maçonnerie au travers de la personne de Félix Éboué.

Je ne saurais comment vous témoigner de cette expérience olfactive, intellectuelle et spirituelle mais c'est comme si pénétrer l'Histoire guyanaise
me faisait voir aussi bien des guerres humaines et politiques, que des guerres spirituelles et cosmologiques, entres différents peuples et même différents esprits. La culture catholique, la culture africaine traditionnelle, la culture des esprits amérindiens, la culture des sectes sataniques comme la maçonnerie,
les pratiques vaudous, etc. Sur le coup, ce dont je témoigne peut paraître incroyable, mais je vous invite à lire les anthropologues qui ont étudié ce sujet
en Guyane et dans les Caraïbes, vous verrez qu'il s'agit d'une réalité, un territoire aux nombreuses pratiques dites "magico-religieuses". 

Cette expérience, où un être humain commence à voir les puissances spirituelles, s'appelle dans la vision biblique, le discernement des esprits
comme le relate l'apôtre Saint-Paul: il s'agit aussi bien de discerner les esprits humains, leurs paroles de vérité ou leurs mensonges; 
mais il s'agit aussi de voir quels esprits, dominations ou puissances se cachent derrière des groupes et des évènements.
Les pratiques ésotériques peuvent appeler ceci l'ouverture du 3ème oeil. 

En même temps, chaque jour qui avançait me donner la sensation que j'avais été embauché dans "l'équipe des méchants" si vous m'autorisez l'expression. J'avais la sensation d'être dans la continuité d'une guerre coloniale séculaire, je trouvais certains propos de l'équipe raciste,
mais je ne sais pas s'ils s'en rendaient compte, et je crois que c'est le pire. Thomas qui, en tant que scientifique ayant étudié les amérindiens,
aurait du apprécié la présence d'une représentante autochtone semblait au contraire ne pas apprécier la présence d'Anne-Marie Chambrier.
Lors d'une discussion avec David Redon et Paul Léandri, Paul disait avec fierté: "Nous sommes la meilleure des civilisations!" sujet à débattre,
car je trouve aussi que toutes les civilisations ne se valent pas, mais dans la bouche de Paul cette expression m'apparaissait plus guerrière,
dans une volonté de domination.

Mais l'exemple qui m'a assuré du fond raciste de l'équipe est ici: Un jour Isabelle Nottaris 
me dit que je vais rencontrer un nouveau membre
pour l'équipe projet, une dame qui s'appelle Annie-Claude Clovis, mais que je devrais lui donner à faire des choses insignifiantes, non essentielles,
comme pour donner la sensation que nous oeuvrons avec elle, tout en la maintenant éloignée.
Quelle ne fut pas ma s
urprise lors de ma rencontre avec cette dame, tout à fait agréable, la tête sur les épaules, qui à mon sens avait une véritable connaissance du tissu éducatif et scolaire guyanais et pouvait être une vraie force pour une politique de médiation à destination des jeunes publics.
Je ne comprenais pas pourquoi j'avais reçu cet ordre à son encontre, au contraire même, j'avais la sensation pour la première fois de rencontrer quelqu'un de plus normal et bienveillant que l'équipe que j'avais rencontrée jusqu'alors. 

Pourquoi donc avais-je reçu un tel ordre si ce n'était à cause d'une histoire de couleur de peau? 

Il est difficile dans des groupes cosmopolites incluant des représentants de différents peuples de ne pas faire d'erreur ou de sur-interprétation raciste,
venant aussi bien des blancs que des noirs ou des amérindiens d'ailleurs, mais lorsque le coeur et la bonne foi sont présents, les erreurs sont aussitôt effacées. Dans le cas de cette équipe j'avais cette sensation de post-colonialisme déplaisant, et qui aurait déjà du disparaître des politiques culturelles.


Je commençais pas à pas, à éditer des documents pour créer une ambiance joviale et créative pour les publics, comme je l'avais vécu au Centre Pompidou
ou au Palais de Tokyo. Je n'ai pas eu la possibilité de récupérer la totalité de mes écrits mais vous pouvez ici lire un
 exemple:


















 
 
 
 
 
 
 
 
 






En dehors de mon activité professionnelle, le soir je cherchais à m'intégrer dans la culture guyanaise, j'avais eu la curiosité de voir une représentation
de Djokan, une sorte d'art martial, et j'avais commencé la découverte de cette pratique entre sport et culture. Je cherchais à unir le peuple,
j'avais invité une association Lgbt qui selon moi étaient des gens rejetés en Guyane, je fais une marche avec une fraternité des jeunes catholiques
où ils chantent dans la rue pour Jésus, j'avais aussi invité des himams de l'association "Amour pour tous, haine pour personnes" à discuter,
j'avais une démarche d'ouverture pour voir qui était cette population guyanaise multiple et une à la fois. 

Je dois dire avec honnêteté 
que je me questionnais aussi sur la réalité du programme spatiale et des recherches qui étaient faites à Kourou.
Comme tout être humain curieux, 
je me demandais quelles étaient les véritables découvertes spatiales que la France avait faite.
C'était assez étrange de voir cet appétit de l'homme 
à vouloir toujours plus, coloniser l'Amérique et maintenant fantasmer sur la colonisation spatiale.

L'équipe de la Dac et Isabelle avait dû faire un rapport sur mon attitude qui était plus favorable aux locaux qu'au bureau de la Dac,
et il avait dû lire mes premiers écrits car chaque jour qui passait les relations entre nous se tendaient. Il avait embauché une femme de ménage qui entrait
dans ma chambre et rangeait mes papiers, femme que je n'avais pas le droit de rencontrer. Il donnait aussi l'accès au loft à Arsène sans même
me prévenir. Je compris qu'il n'avait jamais eu la volonté d'une colocation, mais qu'il croyait pouvoir faire de moi ce qu'il faisait avec ses stagiaires,
soit une sorte de prostitué. Moi qui avais toujours une activité artistique, j'avais amené au loft une palette et quelques morceaux de bois pour le monter
dans mon espace créatif et faire des nouvelles oeuvres, Paul réagit avec agressivité me voyant bienheureux de continuer mon activité artistique en dehors du travail. C'est comme s'il se croyait dans les colonies d'après-guerre, il voulait me contrôler dans ce que je disais au travail et dans mon activité

en dehors de celui-ci. J'étais très déçu aussi bien de la mission du Musée avec une équipe "post-colonialiste" et un colocataire agressif qui me faisait surveiller et voulait faire de moi un pantin sexuel? Je me disais: " Autant d'années d'études pour commencer une mission dans de telle condition?" 

Je me suis dit qu'il était temps de déployer ma performance, l'objectif était d'inclure une méthodologie ancestrale des médecine-mans lors des réunions
du comité scientifique, comme l'irruption d'un médium ou d'un piaye(= shaman kali'na) au sein d'un groupe colonial.
J'avais pris ma décision, je ne vendrais pas mon âme au diable en devenant un colon déguisé en fonctionnaire de la république bananière.
Cette performance serait non pas du "jeu", mais bien être dans la position de dialoguer avec les esprits comme le faisaient les anciens et de chercher
à soigner la Guyane, même la France. Combien de massacres d'indiens, d'esclaves noirs et même en lien avec mon Histoire, combien d'algériens tués dans la colonisation? J'avais la certitude que la république devait changer son coeur de pierre en cœur de chair!

J'en étais à un stade où je croyais que les techniques des shamans amérindiens ou mongols pouvaient exorciser les hommes,
alors qu'aujourd'hui j'ai l'assurance que le Christ Jésus est l'unique véritable source de sainteté et d'exorcisme.
Toutefois l'Amour sincère est une force puissante pour chasser le mal, et mon intention avait quand même une puissance sincère et bienveillante.
Je voulais plus de respect pour les peuples méprisés, pour le peuple en général. 


Lors d'une soirée au cours du mois de juin, s'ouvre une nouvelle exposition de tembé, c'est un art pictural des negs-marrons, des entrelacs colorés
à la charge symbolique aussi bien qu'abstraite. Un des artistes de l'exposition se nomme Antoine Lamoraille. Lors de la vision des oeuvres
je ressens une force comme une porte ouverte vers l'histoire africaine. Le soir même lors du discours d'Antoine Lamoraille devant le public,
juste en face du futur musée, 
lorsqu'il décrit avec ses mains les formes du tembé, je me retrouve à dessiner ces mêmes formes avec mes pieds sur le sol,
comme un rituel non prémédité. En même temps, je ressens une sensation très forte d'injustice envers les hommes blancs proches de moi qui viendrait
de la mémoire des morts. Je vis, ce que nous pouvons appeler une sorte de possession légère. Les nombreuses langues parlées, comme le français,
le créole, les langues negs-marrons et la chaleur n'aident pas. J'ai la sensation d'être à un carrefour de l'histoire de l'humanité et de sa relation entre
les peuples de différentes couleurs, comme une possibilité de rédemption. Je sors après le discours, et en regardant le place de Cayenne je vois les êtres humains mais je vois aussi comme un aspect nouveau, l'histoire de leurs ancêtres, l'aspect familial, la lutte pour survivre. Je distingue en même temps la face charnelle mais aussi profondément humaine du groupe, je ressens tous ses guyanais comme ma propre famille.
Et d'un coup, je me sens comme vidé de mes forces et j'ai très faim, un jeune homme d'une des baraques sur la place des palmistes m'offre du poulet frit
. Je rentre chez moi un peu décontenancé au sujet de cette expérience étrange.

Au fil des jours, je décide de pratiquer un chamanisme d'évocation historique et d'exorcisme lors des rendez-vous avec différents membres du conseil scientifique. Il est composé d'anthropologues, de muséologues, de fonctionnaires, d'archéologues, d'historiens et de responsables locaux. 
Recentrant le débat interne à l'équipe projet du musée par des actes inspirés, je vais questionner la structure ésotérique et religieuse de l'état "laïc".
Je crée une sémantique de la 
terre divine à décoloniser, de respect à déployer pour l'avenir. Je motive un projet pédagogique et culturel pour les habitants comme moteur d'émancipation, d'autonomie et de vitalité. Ainsi je convoquerai toutes sortes de signes, d'images, de paroles, de connaissances muséologiques, anthropologiques et de concepts théologiques pour appeler au respect réel qui est dû aux habitants, aux peuples, à la création et à Dieu.
Le fait est que dans ces temps de réception spirituel, je ne sais pas ce que je vais faire à l'avance, c'est comme une communication surnaturelle.


Je déplace et replace le curseur des discussions sur la question du sacré, des pratiques animistes locales, du carnaval, de l'existence du Christ.
L'objectif de la Danse des Egos était de mettre toutes les personnes que je rencontrais devant leurs incohérences et les marqueurs sacrés dans leur vie.
Entre performance, esthétique relationnelle, transe, danse, évocation mystique, prière, publications onlines, email-@rt, comme les battements d'ailes
du papillon, je crée un mouvement, un souffle, une note de vérité dans le concert Franco-guyanais, qui un jour si Dieu le veut sera cyclone! 

L'intensité mystique s'accroît car je commence à voir des esprits africains du vaudoun, des esprits du cadomblé brésilien, des esprits des peuples amérindiens, mais mon comportement bien qu'original reste sans folie, cohérent et sans violence. Viens une réunion avec l'équipe du Musée
où nous étudions les docteurs sorciers et lisons un texte d'écrivain qui parle des pratiques magiques d'Antoine Lamoraille, encore une fois cela déclenche en moi comme une attitude de transe légère, un état de réception spirituelle. 

Les jours avancent et je sais que les militaires et la Dac m'ont dans le nez, j'entends une discussion où Isabelle est invitée dans des groupes locaux
de femmes influentes de la franc-maçonnerie. Je ne sais pas dans quoi le destin m'a mis le pied, mais je sais que je suis au milieu d'un clivage colonial séculaire. En plus d'
un réel ouvrage d'investigation et de conception muséographique, je vais m'atteler à faire émerger l'invisible et des possibles
au sein 
des discussions officielles. Au fur et à mesure des jours, et des réunions, la situation devient dangereuse pour moi. Il s'agit là, aussi bien
de provoquer les limites individuelles que de soulever l'opercule du pouvoir... Cette porte derrière laquelle se cachent fraternités d'influences,
les arcanes du colonialisme et les stratégies militaires.

Je me rends compte que derrière un projet de Musée se placent en fait toutes sortes d'enjeux de pouvoir, de communication, d'histoire, d'économie,
de culture et d'éducation, du pillage des terres, des projets des mines d'or destructe
urs qui veulent jouer la carte "développement économique",
tandis que les jeunes guyanais égarés sont obligés de se remplir le ventre de cocaïne pour un peu de fric. Quel drame de voir un pays si riche qui s'organise plus comme une mafia que comme une source de vertus. Car l'espoir d'un monde meilleur et plus saint existe toujours, nous avons l'obligation de dire: "Tout est possible à celui qui croit!". Faire croire à la génération à venir qu'elle doit se taire, abdiquer, se prostituer, se vendre, obéi
r,
reproduire des schémas racistes et se taire jusqu'à devenir elle-même tortionnaire est une abomination intolérable.


Je me questionne sur la véritable intelligence scientifique et morale de l'équipe dans sa globalité, dans un environnement empreint du colonialisme
qu'est-ce qui est obligatoire pour les fonctionnaires et qu'est-ce qui est de l'ordre du choix individuel? Un soir, David Redon m'invite à Kourou,
au début je crois que c'est un geste pur et amical, il me parle des bidonvilles de Kourou, il me montre un chantier onéreux financé pour un marché d'artisanat où il n'y a aucun artisan qui s'est installé. Il me dit que quand il était plus jeune, il travaillait auprès du Centre spatial, ou qu'il avait de la famille qui y travaillait, je n'ai plus le souvenir exact. Il me dit, que lui aussi, il aurait essayé de "changer les choses", il me dit la Guyane n'est pas encore prête pour certaines visions que j'évoque. Ensuite, il commence à me poser des questions au sujet de ma famille, leurs états de santé physique et psychologique, ce que je trouvais bizarre. Je crois en réalité qu'il commençait à établir un plan pour me renvoyer avec Paul, vu qu'il travaillait pour lui.

Comble du comble, Paul me menace et veut me forcer à partir du loft dans le mois comme sous la pression, sans même respecter
les délais du bail. Il me dit à moi que je serai "manipulateur et séducteur" quand c'est lui qui cherchait à soumettre ceux qu'ils rencontrent à ses désirs,
son comportement est abominable; il veut m'interdire de faire de la sculpture et de la peinture au sein du loft alors qu'il savait que je venais
d'une formation artistique et que j'avais exigé un lieu pour créer dans la colocation. Un soir sans raison valable, il appelle la police en leur demandant
de me jeter à la rue comme si la police était son armée personnelle. La police arrive et lui dit qu'elle ne peut rien faire,

que je n'ai rien fait de mal qui justifierait un tel acte, ensuite le policier gêné me conseil de déménager et de ne pas rester auprès de Paul Léandri.


Ayant étudié les chiffres de l'INSEE, très vite je fais une pré-analyse du futur public du musée et voit une grave lacune de la part de l'équipe
qui a écrit le PSC. Sachant que la Guyane à une population très jeune et en pleine croissance, elle va avoir une majorité de public jeune car la moitié

de la population à moins de 25 ans. Ainsi aucun espace du musée n'a été pensé pour les adolescents entre 12 et 18 ans, alors qu'ils seront le public cible à familiariser pour créer les nouvelles habitudes culturelles et civilisationnelles au sein de la Guyane. J'avais vu le succès de l'espace adolescent
du centre Pompidou où j'étais animateur-conférencier, il m'apparaissait tout à fait logique de corriger cet oubli fait par l'équipe initiale. Une femme politique locale avait aussi demandé à mener une réflexion au sujet d'un lieu dédié à la petite enfance, sujet que je commençais à étudier avec sérieux.

J'écris donc l'esquisse d'une branche muséologique qu'avait délaissé (volontairement ou pas?) le P.S.C. d'origine. S'agissait t'il d'un oubli volontaire
pour rejeter la jeune population locale et dédié le musée plus aux touristes et à la bourgeoisie coloniale? S'agissait t'il de vieilles habitudes coloniales
et d'un profond manque de connaissances muséologiques des politiques et administrateurs locaux? Peut-être les deux. Mais si la situation entre moi
et l'ancienne équipe projet était tendue, cette courte esquisse a braqué la Direction des Affaires Culturelles et l'état contre moi. 

Vous pouvez lire ici mes prescriptions et objectifs déployés pour une évolution saine du Musée pour la culture en Guyane française:
























 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Dans la même période, au fil des journées, j'ai eu la sensation d'être drogué au captagon ou une drogue de ce type. Je ressentais des émotions
de façons trop vives, j'étais très vif ou à fleur de peau. Je buvais l'eau dans le réservoir du Frigo et c'est alors que je me suis mis à éviter de boire
cette eau et les bouteilles auxquelles avait accès Paul. Je faisais un effort pour acheter mes bouteilles d'eau en extérieur. 

Un soir en sortant du bureau je ne saurais pas vous dire pourquoi, j'ai pris un sac qui n'était pas à moi. 
Etait-ce la chaleur, le stress, une drogue, la fatigue qui m'avait fait prendre ce sac à dos.
 J'arrive chez moi et j'ouvre quand même ce sac pour
voir à qui il est, il y avait un uniforme proche de celui d'un gardien de la sécurité. Et je ne sais pas pourquoi, est-ce ma profession d'artiste qui
me poussait dans une empathie extrême à porter l'uniforme des agents locaux? Je l'ai mis, et je me suis dit je vais retourner sur les lieux du Musée le soir.
En arrivant, un homme de la sécurité au poste d'entrée me demande ce que je viens faire ici, mon intuition me dit juste de prendre les lunettes
que j'avais mises dans ma main et de les retourner comme pour l'hypnotiser. Je le fais et le gardien me laissa entrer sans plus de questions.
Rien n'avait de sens, pourquoi m'avait-t'il laissé passer
? Là j'observe une activité dans le site, et la lumière du bureau d'Isabelle Nottaris encore allumée. Travaillait t'elle la nuit? Est-ce que des gens du conseil général venait le soir dans les bureaux et pour quoi faire? 
Je rentre au loft, remet l'uniforme, les lunettes et les chaussures dans le sac, et j'y ajoute un beau cristal de roche et 50 euros.
Un pe
u comme un geste bienveillant et une façon de remercier l'inconnue à qui appartenait ce sac pour cet emprunt inattendu.
Le lendemain, je re-déposerai le sac où je l'avais trouvé et il fut récupéré dans la même journée.

    Le musée est une mutualisation

des différentes sources ayant la possibilité de former un centre névralgique incluant science, culture et histoire:

-Le Musée Alexandre Franconie

-Le Musée des Cultures Guyanaises

-Les Archives départementales

-Le Service régional de l'inventaire

-La collection des œuvres d'artistes de la ctg

Pour la création d'un musée nouveau

et rafraichissant l'équipe scientifique

et culturelle est un peu plus jeune

que dans les vieilles habitudes 

de la république bananière.

L'équipe que je rencontre est composée de : 

- Thomas Mouzard 

- David Redon

- Anne-Marie Chambrier

- Marie-Paule Jean Louis

- Guillaume Fradet

- David Carita

- Kristen Sarge

Le lendemain en arrivant au bureau je décide que s'en ai trop. La police savait très bien que Paul m'avait menacé et ne faisait rien car c'était un copain
du préfet. Cet ex-militaire colonialiste qui se croyait tout permis, m'insulter et présenté une attitude violente et la police le couvrait, j'étais écoeuré
de cette corruption. Pourquoi avais-je donc pris cette mission?

Je me disais: "Ils sont au courant du comportement illégal de Paul, aussi bien au bureau qu'à la police mais ils ne disent rien, j'étais dégoutté
de ces lâches. Je me disais: "De toute façon que je ne travaillerais plus pour ces voyous". Je ressens que je vais faire un pas qui va bouleverser ma vie
pour toujours car je vais me dresser contre l'état et le ministère de la culture, ce qui ne va pas faciliter ma vie professionnelle. 

Alors je vais publier une pétition pour soulever des questions au sujet du véritable objectif de ce musée et le mettre en perspective des politiques
néo-coloniales d'Amérique centrale. Je vois une des femmes du bureau d'a coté qui ne fais pas partie de notre équipe venir m'observer,
voir ce que je fais dans le bureau, j'étais remonté à causes de cette corruption généralisée, je dis à cette femme que c'est une balance au vu de son comportement. Je n'en pouvais plus de cette administration coloniale militaire remplit de corrompue et "d'espions". 
Je ressens comme une divine intuition, que l'état essaye de cacher une histoire qui concerne une quantité d'or astronomique.

Même si la situation était dangereuse pour moi, je publie une pétition au sujet du Musée:



































 
 

 
 
 
 

 

Bongré l'honnêteté de mes dires et ma situation difficile ni l'AFP, ni Médiapart n'ont publié la pétition, ou même cherché à en savoir plus.

Je n'ai pas non plus reçu d'aide du député socialiste Guy Delcourt avec qui je croyais avoir un lien sincère, il me dira qu'il aurait préféré selon ses dires "écouter l'ambassade de France", ambassade qui n'existe pas en Guyane car c'est la France. J'avertis la presse en la personne de Lara Dupuy rédactrice

en chef de France-Guyane, je vais même dans leurs bâtiments avec espoir de leur dire tous les comportements horribles que j'ai vu de me mes propres yeux, je voulais leur parler de cette étrange obsolescence programmée, de l'équipe, du comportement de Paul, mais elle m'a dit qu'elle ne pouvait

qu'elle ne pouvait pas m'aider, que je devais trouver une radio Libre pour témoigner en direct. 

 

Le soir du 7 Juillet 2015 Paul est entré chez nous avec un inconnu de forte corpulence. Je rentre au loft et Paul est avec ce personnage, qu'il a payé

pour me faire peur, je crois. Il me menace à cause de ma pétition, il me dit de quitter la Guyane, que l'état et le Conseil Régional ne veulent

plus jamais me voir en Guyane. Il me dit tu es venu pour me "couler", ou quelque chose comme ça. Il se jette sur moi m'étrangle et finalement

c'est le garde du corps menaçant payé par Paul qui me "sauve" en écartant Paul. Mais cet inconnu reste dans le salon et la cuisine la nuit,

ce qui n'est pas très rassurant, je le provoque un peu pour savoir ce qu'il fait là en vérité. Il me dit qu'il s'appelle Michelet et a été payé 300 euros

pour rester auprès de Paul, je peux vous dire qu'après un étranglement et un inconnu louche dans le salon pas facile de s'endormir en paix.

Je crois avoir appelé la police pour dénoncer l'étranglement de Paul, mais la police me dit "débrouillez-vous avec vos histoires de couple".

Mon coeur m'avait dit vrai, les gens du commissariat et ceux qui ne m'appréciaient pas avaient été mandaté pour faire croire que j'avais une relation

de couple avec Paul, du pur mensonge, essayant de masquer le conflit idéologique, politique et professionnel avec une fausse histoire de concubinage. 

 

Paul qui venait d'être pris dans un procès car il avait invité deux étrangers chez lui, je crois non sans arrière pensée. Me faisant croire à une colocation avec Isabelle pour finalement jouer la victime et me pousser à avoir une relation sexuelle; ce même Paul qui en plus me disait avoir une soi-disant

"relation de couple" avec son stagiaire avait comme objectif de faire croire que nous étions en couple depuis la métropole et que je serais venu m'installer avec lui dans la continuité d'une relation; ceci dans l'objectif de cacher qu'il m'avait proposé une colocation pour m'influencer à lui rendre

des services sexuels et qui sait ce qu'il espérait d'autres, essayant de le cacher car il était de façon indirecte un supérieur hiérarchique du ministère

de la culture et que ce comportement était punissable par la loi.

 

Voici les photographies que j'ai réussi à prendre de ce fameux Michelet payé par Paul Léandrie pour m'effrayer:

















 

 
 
 
 
 
 

 

 

Le lendemain Mr Léandri a appelé mes parents en les menaçant de me faire interner si je ne me taisais pas sur les réseaux sociaux,

ce que je n'ai appris qu'à mon retour en France. Le 8 juillet donc, je suis appelé devant un conseil spécial du conseil général par Christian Porthos

et Edouard Paruta, ceci pour être viré pour "insuffisance professionnelle". J'assiste à un conseil d'officiels qui m'annoncent que je suis remercié 

de ma période d'essai car je ne chercherai pas à m'intégrer à l'équipe du projet; bien sûr ce n'était pas la véritable raison, je leur fais comprendre

que leur comportement avec Paul et la police est scandaleux. En même temps je suis libéré, je sors de cette équipe malfaisante et je me voyais

déjà faire un voyage dans la Guyane. 

Je me repose un peu l'après-midi, j'écris à des amis des Hauts-de-France mais de loin ils ne comprennent rien, aussi bien à la situation politique sur place qu'à ma façon trop spirituelle de leur parler. Je rentre au loft mais le code d'entrée de l'immeuble a été changé sans mon autorisation ou même m'avertir, 

je suis obligé de demander le code à une voisine. Je crois que Paul avait demandé de changer le code pour que je me retrouve à la rue sans mes valises.

 

Je monte au loft et je me dis: "Je vais au contraire installer un ciel de case (objet d'art) sur la terrasse." Je demande au voisin (militaire aussi je crois)

de me prêter un marteau, une de ces invités me regarder en faisant un signe kabbalistique, les cornes du diable, je ne suis plus étonné des gens

dans cette ville. Ensuite je décore ma terrasse de fleurs et d'œuvres d'art quand Paul arrive. Je refuse de lui ouvrir la porte, n'étant pas rassuré

par le fait que j'étais seul et que personne ne pouvant attester de son comportement violent, ne voulant pas qu'il réitère son étranglement de la veille.

 

Avec provocation, je dis à mes voisins militaires qui connaissaient Paul que je n'ouvrirai la porte qu'a condition qu'on me promette qu'on invite

les représentants amérindiens, l'armée et la DAC pour parler de paix et de respect des cultures autochtones sur le territoire Guyanais.

Paul n'arrête pas de frapper à la porte et par colère je jette ses quelques habits à lui chez le voisin par la terrasse dans le cas où il en aurait besoin,

comme ce voisin le connaissait, mais je refuse toujours d'ouvrir la porte. Ce même voisin militaire avait invité des amis et une femme typée arabe criée:

"Suicide toi! Suicide toi!",  "Défenestre toi!". Alors je prends mon passeport et le déchire devant les voisins pour signifier ce que je pense de la république.

Là, je vois la police, les pompiers qui arrivent, mais je dis ils viennent pour m'arrêter je commence à prendre en vidéo leurs arrivées. 

Je me barricade avec un meuble mais ils installent une échelle qui va jusqu'à la terrasse, ils me sautent dessus, me donne un coup dans la main

pour projeter mon téléphone qui le prenait en vidéo. Ils me menottent, ils ouvrent la porte de l'intérieur pour les collègues. 

Il y a Paul, des policiers, des gens de la Dac, des militaires, le propriétaire du loft, ils sont plus d'une douzaine venue pour m'arrêter. 

Ils me font assoir au milieu du loft, menotté, et me posent des questions essayant de me faire passer pour fou. Ils me demandent pourquoi mon passeport

est déchiré? Je leur réponds qu'il n'est plus valide car il était trop humide, ce que les douaniers m'avaient dit en vraie à mon arrivée à l'aéroport.

Un des policiers sourit et dit une expression du style: "Il est fort!". Je dis à Paul et aux gens de la DAC que ce sont des corrompus. Ils me demandent

si je dois prendre des affaires sans me dire où nous allons, je leur dis de prendre mon téléphone et quelques affaires. Ils me mettent dans un camion

de pompiers, m'amène à l'hôpital et là bien que je sois tout à fait calme, ils veulent me faire prendre un produit.

J'ai donc été arrêté de force, des tests ont été faits par les pompiers, mon rythme cardiaque et ma tension étaient tout à fait normaux.

Mais ils ont reçu l'ordre du préfet ami de Paul, de m'emmener au CHAR de Cayenne et malgré que je répétais que cela était d'ordre politique

et que je ne voulais pas qu'on m'administre de médicaments, une "médecin" a voulu m'administrer un médicament à boire que j'ai refusé,

puis la police m'a plaqué sur le lit et une dame de l'hôpital m'a piqué avec un médicament dont on ne m'a pas même donné le nom.

Je me réveille nu dans une toute petite cellule hermétique et sombre, abasourdi. 

J'étais dans ce qu'ils appellent le service Wapa, où j'ai ré-expliqué, malgré que je sois complètement sonné, la même version de la raison

de mon enfermement soit une volonté politique. La médecin du nom de Bouteiller me dit que j'ai été mis dans le service pour "tentative de suicide"

et que les pompiers m'auraient sauvé. Un mensonge plus grand que l'Empire State Building, je n'en reviens pas. Je lui parle de Paul Léandri,

les infirmières le voient bien: je suis cohérent. Je leur dis avec clarté qu'il s'agit d'un internement politique, que je n'ai jamais voulu me suicider

que c'est un coup monté. La médecin me dit cohérent mais m'oblige à prendre du risperdal dans le but « de me faire dormir et de rester calme »

car elle me trouvait agitée le premier jour quand je me suis réveillé nu dans une cellule, quelle hypocrisie monstrueuse. Je suis sûr qu'ils me forcent

à prendre des médications pour me laver le cerveau et me faire oublier qui a fait quoi dans cette affaire. Très vite, je fais semblant de prendre les pilules

et les recrache quand l'infirmière sort, puis les faits disparaitre aux toilettes ou dans le jardin. Pour finir, elle a conclu que je n'étais en rien « skyzofréne »

mais que je devais quitter la Guyane pour ma propre sécurité, ce qui n'avait aucun sens car un médecin n'a aucun droit de me forcer à partir

de la Guyane. Elle me fait comprendre qu'elle me fera sortir de l'hôpital qu'à condition que j'aille directement jusqu'à l'aéroport pour rentrer

en métropole. 

 

J'en viens à me questionner sur ce que j'ai vécu et je prie d'avoir un signe, et miracle le lendemain vient me visiter Annie-Claude Clovis

avec qui j'œuvrais au bureau. Elle me dit que ce dont je parle est la réalité, qu'elle a vue mes publications sur facebook et ma pétition,

je la prends dans mes bras et je pleure. Elle me fait comprendre qu'à son niveau, elle veille pour mon bien. Voilà ce que l'état avait trouvé comme solution

pour éviter d'ouvrir une enquête sur Paul du à ma plainte, et stopper la diffusion de ma pétition, de m'interner de force en faisant croire qu'ils me sauvaient

d'une tentative de suicide. Le destin faisant, je vois dans l'hôpital une émission télé où l'état dit inaugurer ce qui serait un musée symbole

de la repentance esclavagiste de la France, ça ce passe en Guadeloupe, le Mémorial Acte, où sont présents Christiane Taubira et le soi-disant

révérend Jesse Jackson. Un signe essentiel car alors se révèle la supercherie, en étudiant ce musée, je découvre que l'état a construit une salle entière

dédiée à la franc-maçonnerie ainsi qu'une salle disant dénoncer les esclavagistes mais qui exposent les costumes du Kukluxklan d'une façon qui déplait

à beaucoup d'intellectuels noirs, ainsi qu'à tout être censé ayant une éducation muséologique et historique anti-raciste.

Je passe devant un Juge censé dire si je peux sortir de l'hôpital, je fus le seul à ne pas avoir d'avocat commis d'office ce qui était illégal,

car il n'a pas voulu se présenter. Ce juge comme si c'était tout à fait normal, sans retenue, me demande: "de lâcher un dossier trop lourd pour moi"

en parlant de Paul Léandri et du Musée, il a ajouté « vous ne savez pas vous taire monsieur Hamideche ». Le juge lui-même était mandaté pour m'inviter

au silence au sujet de mes convictions politiques, je lui ai répondu que je ne tenais pas en main un dossier trop lourd, mais que je portais un espoir.

D'une part ça ne le gênait pas d'utiliser cet entretien pour exercer une pression politique, de l'autre de mentir pour me garder enfermer dans l'hôpital,

un niveau de corruption qui témoigne de lui-même. Il n'a pas signé ma sortie malgré que j'étais en parfaite santé et cela même attesté par l'infirmier m'accompagnant. Lorsqu'ils me rendent mon téléphone, il n'y a pas la vidéo de l'arrestation trop musclée.

Quelques jours après, voyant que c'est mon unique choix pour sortir de cet hôpital, j'accepte de rentrer en Métropole et d'un coup tout se débloque,

mais la médecin exige que je sois amené en ambulance jusqu'à l'avion (au cas où je voudrais m'échapper?). Ils voulaient m'interdire de rester en Guyane. Annie-Claude Clovis était à l'aéroport, je crois pour vérifier qu'il m'y amène bien sans me faire "disparaitre" sur la route.

Je rentre en avion sans problème. 

A l'arrivée en France, je reçois un article de France-Guyane scandaleux et insensé.  Une page de diffamation pour justifier d'avoir envoyé une équipe

de policier m'arrêter, Ils disent que je me serais "retrancher" chez moi, que j'aurais fait un bad-trip, et que j'étais peut-être armé. La corrompue

de rédactrice de France-guyane que j'avais rencontrée pour dénoncer le comportement de l'équipe projet du musée avait participé à détruire

ma réputation pour les intérêts de l'état.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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Pétition originale commentée ici:

RETOUR EN MÉTRÔPOLE À LENS, L'AFFAIRE NE S'ARRÊTE PAS. LE VOILE SE LÈVE.

 

    A mon retour en métropole, je suis revenu dans ma famille car j'avais rendu mon appartement parisien.

Le choc de cet évènement était terrible mais j'étais en vie, et j'avais la foi que mon action n'avait pas été veine. Toutefois, je ne savais pas

que les persécutions ne faisaient que commencer. Le comportement de mes amis et proches avait changé, certains avaient peur de me parler dans la crainte que je sois surveillé, certains étaient un peu admiratifs, d'autres me croyaient peut-être dérangé. Mais, il y eu aussi des réactions inattendues et bienveillantes, d'autres avaient appelé Paul Léandri comme pour négocier je ne sais quoi avec lui. Coté bonne nouvelle, un proche à moi, un ancien journaliste pigiste m'offrit la possibilité de faire une vidéo pour témoigner de l'horrible drame vécu, ce que je fis; mais dans la rapidité du témoignage et dans ma jeunesse,    je n'ai pas témoigné l'ampleur de la corruption auquelle j'avais assisté. Cet ami me dit que Paul l'a contacté pour dire de ne pas m'écouter, qu'il faisait de la diffamation à mon encontre. Il semblerait que Paul avait lancé le mot d'ordre de m'interdire un témoignage officiel dans un média, mais aussi une campagne de diffamation pour me décrédibiliser auprès de mes contacts professionnels dans la culture. Il y eut aussi une amie qui me dit avec honnêteté que sa famille était liée dans des loges maçonniques et qu'elles ne pouvaient donc pas beaucoup m'aider. Je soulevais le voile d'une réalité qui traversait les océans,

et se révélait au-delà des continents. 

 

Je croyais que comme étant bien connus aux Beaux-Arts de Paris, je pourrais témoigner en face des jeunes artistes des politiques racistes coloniales

et des sectes qui freinent le développement culturel des Antilles françaises. Sachant que l'école avait été un lieu fort pour les luttes sociales

dans les décennies passées. Mais des professeurs sur qui je croyais pouvoir compter, me refusèrent toute possibilité de témoigner, j'ai vu dès le premier coup d'oeil que vouloir dénoncer les loges maçonniques coloniales était un sujet tabou, peu importe le bord politique des membres de l'Ensba. 

Très déçu de cette corruption, je fus tout de même invité par des membres de l'équipe administrative, mais dans ma grande naïveté je ne voyais rien.

La dame qui m'avait invité avait son supérieur qui travaillait pour le ministère de l'intérieur et son mari dans l'armée si mes souvenirs sont bons,

ainsi ils se faisaient passer pour des amis bienveillants mais je crois aujourd'hui qu'ils étaient missionnés pour voir le discours que j'avais à mon retour. 

 

Après la publication de la vidéo effleurant les problèmes que j'ai rencontrés sur Cayenne, il y eut comme une période apaisée. 

Je découvre que peu de temps après mon arrestation et mon retour en métropole, qu'Emmanuel Macron, Jacques Attali, Alain Juppé, la mafia russe

des extracteurs miniers et des canadiens se sont réunis pour préparer le projet Montagne d'Or. Il s'agit d'un immense projet qui avait pour objectif

d'éventrer la Guyane entre le Mont DékouDékou et le Mont Lucifer, le fait est que ce projet rejetterait tellement de produits chimiques qu'il en viendrait à tuer

la faune, la flore et rendre malade les populations le long du fleuve; d'autre part le plan économique et sanitaire de la mine semble afficher en réalité

que les techniques d'extraction sont loin d'être salutaires, et que l'immense fortune ne sera que très peu destinée aux Français de métropole

comme aux locaux; quant aux nombres de Guyanais prévus à l'embauche le chiffre était ridicule.  

Le destin se dessinant, ceux avec qui j'avais gardé un lien agréable étaient les jeunes amérindiens certains membres des familles que j'ai connues

en Guyane, ainsi que ceux de la Jeunesse Autochtone de Guyane. Je ne sais pas pourquoi, mais dans tous les cas je crois que certains indiens voyaient l'honnêteté de mon amour pour eux et pour la Guyane.

Le choc que j'avais vécu avec l'armée et la direction des affaires culturelles de Guyane m'avait un peu guidé à croire quelque temps que la Guyane avancerait mieux en cherchant l'indépendance. Le racisme institutionnel est comme une moisissure qui fragilise l'état; c'est aussi ce qui aveugle les politiques internationales et crée des tensions avec des peuples africains. Toutefois j'étais loin d'avoir la vision d'aujourd'hui, où je crois au contraire que le patriotisme, l'honneur et la bonne foi doivent renforcer l'action de l'état, et des régions, dans les outre-mers pour rattraper les retards d'infrastructures publiques.

Il y a une dette historique, morale, intellectuelle et spirituelle dans le fait de respecter les français descendant d'esclaves, notre peuple d'outre-mer 

qui a beaucoup contribué à créer une France riche. Il y a aussi le fait que certaines anciennes régions lorsqu'elles se disent acquérir l'autonomie

ne font que changer d'équipes mafieuses pour pire; l'Histoire de Saint-Domingue peut être un exemple; une ile très riche qui sous l'influence des franc-maçons et de leurs proches, avec des gens comme Toussaint Louverture, ancien esclave devenu esclavagiste, qui se battit pour voir l'indépendance d'Haïti,

montre une évolution dramatique. La maçonnerie et le vaudou travaillèrent à un Haïti chaotique et pauvre où s'affrontent aujourd'hui les différents cartels,

et j'y vois un signe qu'indépendance ne rime pas toujours avec mieux vivre.

Toujours avec la motivation, je cherchais à rebondir, ainsi donc je postulais pour des nouvelles missions axés sur le lien culturel entre Amazonie et France.

Avec mon ancien collectif nous cherchions à finaliser une résidence Guyane française, mais la volonté de Paul de montrer qu'ils pouvaient même détruire

les projets que nous menions depuis des années se faisaient ressentir. La situation était aussi tendue avec certains membres du collectif qui avaient cherché

a me diffamer, je crois car certains sont franc-maçons et cherchaient à "décribiliser" le grand courage politique dont je fais preuve dans mes performances.

Je me suis mis à chercher un avocat qui pourrait relancer la plainte posée contre Paul Léandri, mais aussi ajouter une plainte contre le préfet Éric Spitz

pour un internement illégal utilisé comme arme politique. Je ne voyais personne qui cherchait à m'aider dans cette recherche, après une situation difficile. 

Dans ma grande naïveté, j'ai cru les membres d'un parti politique Lensois proche des verts: le barman du Voltigeur et des contacts qu'il me présentait.

Je voyais que quelque chose clochait, ces gens voulaient voir les documents que j'avais, ce que je savais au sujet de qui et pourquoi, mais ils ne s'intéressaient pas au fait de défendre mes droits, la justice en somme. Ils me disent de rencontrer une avocate Lensoise qui selon leurs dires était "engagé". 

Je rencontre donc Marianne Bleitrach, je fais face à une déception immense. Elle me dit que de toute façon si je veux entamer un procès,

je dois avoir l'argent pour payer son déplacement en Guyane, le temps de résidence pour le procès, etc. En somme toutes sortes de prescriptions visant

à me dire que mon aide juridictionnelle ne servirait à rien si je ne disposais pas d'un budget en plus. J'ai ensuite écrit à une jeune demoiselle Elsa R.,

qui se disait touchée en écoutant mon témoignage et qui me disait que ses parents sont avocats. J'ai ensuite écrit à des avocats dans internet,

j'avais beau déployé mes forces pour chercher un avocat, rien n'y faisait, s'attaquait à ce Léandri et à un préfet semblait déranger les avocats

peu importe l'horrible injustice que j'avais vécue.

Mais le destin faisant, comme des preuves supplémentaires, un guyanais m'envoi des témoignages qui dénoncent aussi le comportement de Paul Léandri. 

Voyez ci-dessous des témoignages qui dénoncent son comportement : Article d'Ecole d'Architecture - Plainte de José Legrand - Note interne de Josephine Lucas 

REBONDIR AU NOM DE L'AMOUR ET DE LA JUSTICE

    Pour être honnête, ce fut difficile de voir une telle différence dans le comportement des gens face à moi. 

J'avais œuvré au Centre Pompidou et au Palais de Tokyo, avec des associations et personnes du monde de la culture dans une belle facilité et une certaine reconnaissance, mais je voyais que pour trouver une nouvelle mission dans la culture c'était difficile. Je crois que certains membres du ministère de la culture cherchaient à me freiner, peut-être des collègues de Paul, qui sait? 

Pourtant je franchissais les épreuves, je faisais mon possible pour garder la flamme créative. J'écrivis un beau projet pour ouvrir un atelier annexe

des Beaux-Arts de Paris en Amazonie, une vraie révolution culturelle, un lieu où les étudiants pourraient venir découvrir les techniques traditionnelles

des artistes et artisans locaux, tout en créant un relief aux ambitions et questions écologiques et culturelles typiques de cette génération.

L'ancien directeur de l'ENSBA, Jean-Marc Bustamante me dit qu'il est intéressé, il me fait venir sur Paris me fait des fausses promesses.

Ensuite un membre de l'administration me parle d'une résidence et de plusieurs projets, ils me font faire un tas de dossiers, des aller-retours,

qui n'aboutissent jamais à rien, et je comprends pas à pas qu'il étaient mandatés pour me faire perdre du temps et de l'argent.

Vous pouvez voir l'esquisse du projet ici-même, j'ai aujourd'hui une vision très différente mais cette possibilité d'ouvrir un atelier des Beaux-Arts de Paris

en Amazonie française pour créer un pont artistique entre continents, des centres névralgiques artistiques et culturels, reste une brillante inspiration.

Octobre 2016, je suis invité au sein de la structure de la filière Arts visuels des Hauts de France sur Arras par l’association 50°Degré nord.

Suite à mon intervention en public apprécié et applaudi des artistes dans l’amphithéâtre, l’association m’offre de représenter les artistes de la région

mais des membres de leur administration(=politiques et culturels) interviennent pour exiger un refus de m’inclure, sans explication.

Je m'intègre dans une association Lensoise, Culture et Liberté, pour aider les gens du quartier, donner des cours de dessin, créer des activités pour

les migrants, faire des projets de peinture et de fresque, avec les jeunes et les habitants de la Zup.

 

J'arrivais encore à exposer, mais quelque chose avait changé, pas à pas j'allais découvrir un mot d'ordre de me censurer qui atteint son paroxisme en janvier 2019, date depuis laquelle aucune des promesses d'expositions dans un lieu public n'a été tenue, je n'ai comme possibilité qu'organiser mes propres expositions, ou trouver des techniques alternatives comme l'Art de rue. Même dans des évènements collectifs où j'étais instigateur principal, je vois des journalistes venir en m'évitant et interrogeant d'autres personnes.


Pour en revenir à l'année 2016, j'en viens à me dire qu'il me serait encore possible d'aider les guyanais même en résidant dans les Hauts de France.

Je veux faire de cette expérience une force, je continue à agir pour la protection de la Guyane à ma façon, depuis la métropole; dans cet élan d'espoir

pour l'amour d'un peuple, du peuple, je me suis ensuite mis à militer contre le projet Montagne d'Or, auprés des Jeunesses Autochtones. 

Au début le message de lutte contre le projet Montagne d'or n'était pas relayé en Métropole, d'autant plus que l'état faisait des discours se présentant

comme moralisateur du Brésil, de la COP 21(=conférence des nations unies pour le climat). Je communique avec beaucoup de jeunes amérindiens,

une nouvelle génération dont certains sont très connectés, et je me dis que je peux lancer le prototype d'un média internet qui permettrait de s'informer

entre eux, et qui présenteraient les différentes communautés amérindiennes de Guyane pour tous. Selon moi, plus les communautés montreraient

leurs existences et cultures de façon publique, nationale et mondiale, plus il serait difficile pour l'état et la CTG de mépriser leurs revendications.

 

Nous créons la communauté Kumap et un site proptotype, le premier prototype de site internet consacré aux différents peuples autochtones de Guyane.

Prototype qui lors de sa diffusion le premier mois a engrangé, plus de 3000 visiteurs, mais ensuite je crois que les politiques amérindiens de Guyane

n'ont pas souhaité former la jeunesse pour mettre entre ses mains la possibilité de gestion du site.

https://kumap.weebly.com/

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Invité par les Jeunesses Autochtones,
j'interviens en 2016 à Paris pour alerter
du danger du projet Montagne d'or,
un projet de mine d'or écocide et meurtrier.

Voyant que personne n'avait prévu d'en parler
et que la menace était réelle et grave. J'interviens
en signalant le danger d'un tel projet minier
pour les peuples et amérindiens qui vivent
en bordure du fleuve. Plusieurs études avaient montré comme l'eau et les poissons près
des extractions minières sont polluées et en viennent
à rendre malade ou tuer les populations
par empoisonnements.


Lors de cette intervention un militaire qui me parlait via internet, essayant de me décourager
de dénoncer les réseaux maçonniques de Guyane, semble être présent pour nous observer. 


Le soir nous sommes invités chez des militantes chiliennes très agréables, elles semblent aussi rodées au sujet de l'activisme. Une d'elles à l'intelligence de demander à un jeune indien
qui m'avait invité à dormir chez lui ce qu'il fait.
Il lui dit qu'il est militaire ou policier, je ne sais plus,
je vois l'attitude des activistes changée.

Même si je ne suis pas d'accord avec Safya, en particulier car la présence du Christ

et de l'église dans l'exposition est historique et essentielle dans l'Histoire,

beaucoup des inepties muséographiques sont bien décrites. 

Il existe plusieurs intellectuels, écrivains et blogueurs qui dénoncent les sectes liées

à ce musée, le mensonge historique d'une franc-maçonnerie "libératrice des noirs"

ou bien encore l'étrange muséographie qui semble plus être au service des anciens esclavagistes que valoriser la mémoire des victimes de l'esclavage.

Exemples: 

Peut-on encore accuser les témoins de bonne foi qui disent que système

de la république dans les antilles-guyane est complètement corrompu par les sectes maçonniques, lorsque nous voyons que même ce documentaire fait par le service publique de Martinique la 1ère tend à dénoncer une corruption généralisée

des politiciens de l'île?

Ce réseau faisant de l'ingérence dans la justice, du détournement de fonds publics, en somme un nombre de trafic illégaux indénombrables. 

Ainsi ce réseau maçonnique où les adeptes se protègent les uns les autres,

peu importe l'horreur de leurs pratiques, doit être traduit en justice via un jury populaire pour instaurer à nouveau une vraie justice.

Une fois encore, dans ma grande candeur, je ne pensais pas que les proches des militants amérindiens pouvait eux aussi être lié au ministère de l'intérieur.
Plus j'avance dans l'action pour aider les peuples amérindiens et l'Amazonie Française, plus je vois la densité et la complexité d'un tel tissu social. 

La dénonciation du projet Montagne d'Or va accentuer des comportements anormaux à mon égard: insultes, menaces, tentatives de me faire peur.
Je reçois beaucoup d'agressions dans internet par des inconnus, dont certains faux-profils fait juste pour attaquer, ceux que le langage web appelle
des "trolls".

Je viens voir les interventions des amérindiens au Sénat, j'écris à différents politiques et à des élus européens pour alerter ceux qui sont censés
défendre la "nature" dans leurs valeurs, désignant le danger du Projet Montagne d'Or et l'incohérence entre le discours officiel et les actes.
A savoir, beaucoup
de gens semblaient croire que militer contre un tel projet avec des acteurs miniers internationaux semblait cause perdue,
mais le destin nous montra l'inverse.
La seule sénatrice qui sembla bouger son petit doigt pour aider la Guyane semblait être Marie-Christine Blandin,
qui avait la politesse de répondre au mail et de questionner le gouvernement sur des solutions pour développer la Guyane.

 
Placer l'acte artistique au centre du sacré, de la création et l'action politique offre une grande liberté mais faisait fuir le monde culturel.
Le monde culturel français ne valorise pas beaucoup les vrais artistes français engagés dans des actions concrètes nationales ou internationales.
A contrario, il érige des soi-disant artistes militants qui n'ont jamais fait d'actions politiques, syndicales, de sacrifice pour une cause réelle
ou trempé leurs petits doigts dans les rouages du droit des peuples, des sortes d'épouvantail-fashions pour faire fuir la pensée,
des acteurs de "la société du spectacle". 
Diffèrent de l'époque où l'on valorisait les artistes comme centraux dans l'évolution de la civilisation,
la surfinanciarisation du marché de l'art essaye 
de relayer l'artiste-auteur à un créateur de décoration pour la haute bourgeoisie, ce faisant il médiatise
plus ceux qui sont en lien avec le marché 
qu'avec l'action sociale et spirituelle pour le peuple. Mon engagement et les dangers qui lui sont liés 
m'ont couté, mais ils m'ont aussi apporté la possibilité d'améliorer mon intégrité; de faire émerger une œuvre utile unissant la protection de la nature,
la culture Hip-Hop
à celle de la performance et du respect du peuple.

En 2016, le guyanais qui m'avait envoyé les documents au sujet des différentes plaintes contre Paul Léandri me dit qu'il peut redéposer ma plainte initiale contre Paul pour pousser le procureur à instruire une enquête. J'accepte donc et reçois une preuve de dépôt au commissariat. Peu de temps aprés,
en septembre, je reçois un appel de Guyane d'une personne qui se dit être du commissariat et qui me demande si je suis bien sûr de vouloir déposer
une nouvelle plainte contre Paul Léandri. Je lui dis qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle plainte mais de l'ancienne qui n'a jamais été instruite
par le procureur. Il me dit: "Oui mais si nous faisons ça nous allons devoir enquêter à votre sujet." Je ris un peu, et je lui réponds:
"Bien évidemment! Enquêtez sur toutes les personnes impliquées dans cette histoire."Ils ne donneront aucune suite à ma plainte et la feront disparaître.
Il s'agissait encore une fois d'essayer de me faire peur.

Pas à pas les liens avec la Jeunesse autochtone de Guyane, comme avec mon collectif d'artistes, semble s'amenuiser.
Je crois, selon moi, que c'est dû au fait que j'ai une vision historique qui vient à dénoncer les fraternités coloniales occultes. Au lieu de rester en surface,
je fais tomber les masques et vois plus loin, dans une perspective historique et spirituelle, avec l'objectif de trancher la racine du mal.
J'écris des articles où je questionne les liens entre les colons du 17ème siècle et les sectes maçonniques actuelles.
Certaines me disent que je passe pour un "complotiste", d'autres qui sont proches des députés guyanais essayent de m'écarter, mais plus mes recherches historiques avancent, plus je lis des documents d'archives qui dénoncent bien la promiscuité des sectes maçonniques et des colons dans les colonies.

En plus des documents d'archives d'anciens anthropologues, on ne peut plus clair, qui dénoncent Cayenne comme une ruche maçonnique, deux éléments vont venir corroborer ce dont j'avais l'assurance. Un documentaire sur la Martinique qui dénonce la quasi-intégralité des politiciens locaux comme appartenant à cette secte, des écrits d'intellectuels noirs dénonçant la salle dédié à la franc-maçonnerie dans le musée Mémorial Acte de Guadeloupe.
Le Mémorial Acte musée à 83 millions d'euros, est utilisé comme outil d'historiographie, soit un outil pour modeler la mémoire du pays,
comme celle des noirs, en essayant de faire passer les franc-maçons pour les libérateurs des noirs, eux qui se gavèrent avec le commerce triangulaire
et l'esclavage pendant des siècles. Il apparaît selon plusieurs spécialistes de la question, qu'en plus le peu de modèles d'Hommes noirs soi-disant libres
sont présentés avec un symbole maçonnique, un pin's, broche ou autre symbole de ces sectes. Quid donc de la place d'honneur des neg-marrons
et des Hommes qui se sont libérés via leur propre courage pour vivre en dehors des chaînes spirituelles de la maçonnerie?! Où sont-ils présentés? 
Quid aussi de la place des femmes, des métisses et chrétiens anti-esclavagistes?



 

Ainsi au même titre que le futur Musée M.C.M.G qui va être au centre de Cayenne, le peuple peut reprendre l'ascendant mémoriel, intellectuel et spirituel

sur le Mémorial Acte. La muséographie ne doit pas concerner que les intellectuels républicains esclaves de la maçonnerie, le peuple a pouvoir

d'exiger une vision plus honnête, sincère et bienfaisante au sujet de l'Histoire enseignée aux futurs générations. Il est essentiel de rejeter l'influence

des fraternités racialistes, colonialistes et esclavagistes au profit d'une muséographie saine, œuvrant dans l'amour et le respect.

Le Mémorial Acte peut toujours être ré-investi via des vrais savoirs et vérités au sujet de l'esclavage, il est possible de virer la salle maçonnique,

organiser différement celle du kuxkuxklan (=voir les sortir du musée), etc. Pour simplifier, organiser à nouveau l'exposition en valorisant les réalités Historique, le peuples noir, les negs-marrons, les véritables symboliques culturelles locales importés par les peuples qui forment la réalité esthétique

des Antilles. Mais aussi au vu de ma foi, valoriser les chrétiens qui ont aider à construire une civilisation plus libre.

 

Les militants afro-caribéens et leurs sympathisants peuvent militer et agir pour une refonte culturelle de l'expographie du Musée, s'accaparer ce qui leur revient. Un grand nombre d'intellectuels et d'artistes de toutes couleurs critiquent les mensonges de ce musée, et l'orgueil des sectes qui s'y congratulent.

Il apparaît plus intelligent de reprendre la main sur ces institutions que de laisser l'état en faire des outils de désinformation, un lieu de propagande.

Selon moi, l'église catholique doit être présentée dans toute sa vérité aussi bien les bons côtés que les erreurs. Aussi bien les prêtres qui militaient

contre l'esclavagisme, que les jésuites qui eux se servaient des esclaves pour leurs "business". L'église eut des périodes où elle a été contre l'esclavage

et d'autres non, sa dépend du pape et de sa politique. La France aussi a connu des dirigeants anti-esclavagistes, et d'autres non.

Si le musée se veut aborder l'Homme selon une sensation de transcendance, il se doit avant tout de donner la parole à la mémoire des esclaves

et à leurs descendants, mais aussi d'être juste au niveau des faits historiques et des dates, des mouvements d'émancipation, de la culture

et des legs communautaires.

Hauts de France : Mensonges, austracismes et jalousie - 2017

 

      Février 2017, j’écris à la Mac de Sallaumines qui cherche des excuses pour ne pas m’exposer et cite une ancienne performance

qui serait“non conventionnelle” qui justifierait de ne pas m’inviter.

 

En avril 2017, j’écris à Christian Champiré ancien Maire de Grenay, nous nous voyons pour parler d’art et élaborer un axe culturel pour une prochaine action artistique. Les possibilités d’expositions et actions culturelles évoquées ne verront pas jour, sans que cette personne ne me dise pourquoi.

Je vois Sylvain Robert maire de Lens en rendez-vous en octobre 2017. Nous évoquons la possibilité d’achat d’œuvre,

et il dit qu'il m'invitera pour l’exposition au Salon International des Métiers d’Art. Depuis ce jour, il refuse de répondre au courrier et e-mail,

il en va de même pour les conseillers municipaux, tous bords confondus. Ils tiennent un discours hypocrite en faveur des Arts en lien avec le Louvre-Lens, 

mais dans la réalité ils n'ont presque aucune vraie politique de soutien aux artistes Lensois. Ils aident de temps à autre des métiers périphériques

comme des gens qui font de l'art décoratif, de l'artisanat, de la fresque, de la communication ou de la création digitale, 

mais ils n'ont aucun respect pour les vrais artistes visuels (=peintres, sculpteurs, céramistes, dessinateurs, photographes, performeurs, vidéastes) 

voir même la liberté artistique leur fait peur car elle rime avec liberté d'esprit et de parole. La plupart du temps les artistes invités n'ont pas de vrais propos, une esthétique propre, un style unique, une démarche nouvelle, ce sont des travaux très "bankable", un peu superficiel, comique, commercial.

Le beau, l'harmonie, le spirituel, l'action de l'artiste dans le cœur de la cité, l'artiste comme activateur d'un avenir politique meilleur,

la création des liens entre créateurs locaux et riverains, sont des objectifs dont ils se fichent éperdument.

Je crois que la ville n'a pas même une collection d'œuvres d'arts d'artistes Lensois.

Je rencontre le représentant de l'association des peintres de Lens, dont beaucoup sont des amateurs et fantasmes au sujet des parcours

et institutions que j'ai intégrées avec réussite. Il apprécie des oeuvres pendant notre rencontre mais lorsque je lui dis que ce sont mes propres créations

il se ravise et me donne des prétextes pour ne pas m'intégrer à leur association qui fait des évènements publics. Je ressens un ordre officieux de la part

de politiques locaux.

J'écris à l'église locale Saint-Léger dans l'espoir de créer un programme, un pont culturel entre les amérindiens et l'église locale comme un mea culpa

de l'histoire coloniale, une façon pour l'église de laver une partie de son comportement lors de la colonisation; une fois encore les gens font mine d'ignorer

mes offres de projets culturels.

Je vois la réalité, un jeune artiste Lensois qui a bien voyagé et qui milite pour aider les amérindiens de Guyane et stopper des projets de mines d'or dans une région où le racisme et la haine sont cultivés par des partis politiques hypocrites, est comme l'apparition d'un "ovni" culturel. Il y a même certains locaux qui ne savaient pas que les amérindiens étaient un peuple qui existait encore aujourd'hui.

Jusqu'à aujourd'hui, bien que j'ai reçu des bourses, des félicitations, et que certaines de mes œuvres ont été likées des milliers de fois dans internet,

les différentes structures culturelles et politiques de ma propre région refusent de m'exposer, tandis qu'elles exposent des amateurs; et je n'ai pas vu plus d'ouverture auprès de l'église catholique, même avec beaucoup d'œuvres consacrées à la valorisation du christianisme. Même les lieux culturels chrétiens,

les groupes de catholiques censés aider et valoriser les artistes chrétiens refusent d'aider, tandis qu'ils invitent des non chrétiens pour leur programmation.

LE PEUPLE GUYANAIS SE LÈVE - 2017

     Mais, j'ai vu les visions que j'avais eues lorsque j'œuvrais pour le musée se réaliser lorsqu'en 2017 la Guyane s'est soulevée, un des mouvements sociaux les plus fédérateurs en Guyane depuis bien longtemps. Une marche et des blocages qui canalisaient des communautés professionnelles et ethniques très différentes avec la même observation: L'Etat et la Région en Guyane française ne font pas leur travail, ne tiennent pas leurs promesses,

méprisent le peuple, profitent des richesses sans développer les infrastructures régionales. Avec selon mon regard un vrai désir de sortir du néo-colonialisme pour entrer dans une vraie identité française où chaque département et région, même en outre-mers, a les mêmes droits et devoirs, et reçois les même types d'investissements. Le slogan: +Pou la Gwiyan Dékolé+ qui faisait écho au fait que l'état investit des milliards pour faire décoller les fusées en Guyane

mais doit aussi investir pour faire décoller la culture, l'éducation, l'économie, la santé, la sécurité, la qualité de vie des habitants guyanais.

Les manifestations se sont répandues dans toute la région guyanaise, elles ont même trouvé écho dans Paris, manifestation à laquelle je participais

proche de la Jeunesse Autochtones de Guyane; ces manifestations étaient pourtant cadrées par des syndicats douteux, qui même dans leur organisation

des manifestations dans Paris avaient choisi un parcours qui gênait peu de Parisiens et n'était pas le plus visible pour servir la cause des Guyanais.

Le fait est que beaucoup de 500 frères sont d'anciens policiers, ce qui crée aussi une étrange sensation d'une manifestation comme contrôlée

par les "contre-maîtres de la colonie".  L'emprise psychologique et spirituelle, la culture post-esclavagiste et racialiste, étant si obsolètes

qu'elles n'arrivaient plus à faire taire l'espoir du peuple.

Les manifestations donnèrent lieu à beaucoup de promesses appelées: LES ACCORDS DE GUYANE.

Le 21 avril le gouvernement dit débloquer plus d'un milliard d'euros pour financer des projets visant notamment à améliorer les soins, la sécurité, l'économie et le fonctionnement de la justice dans le département. Les manifestants durcissent le mouvement, avec espoir d'obtenir plus, pour combler

les graves retards d'investissements structurels de l'état. 

 

Les politiques locaux, maires et députés, ainsi que l'état disent prendre « des mesures qui serviront d’amorçage pour le développement du territoire

sur des bases nouvelles (…) et qui repositionneront la Guyane sur une trajectoire d’égalité réelle avec le reste du territoire national (…). Les réponses apportées par l’État [n’ayant] jamais été à la hauteur des difficultés singulières et réelles que la Guyane connaît ». Confirmant le plan d’urgence

adopté par le Conseil des ministres le 5 avril à hauteur de 1 086 millions d’euros, dont 250 pour construire cinq lycées et dix collèges en cinq ans,

300 pour une route à quatre voies et le doublement d’un pont, 212 en faveur de la CTG, la construction d’une cité judiciaire à Cayenne

et une prison à Saint-Laurent-du-Maroni, des renforts de policiers et gendarmes.  Les négociations atteignent normalement un montant cumulé de 3 milliards d’euros, les mesures prévoient aussi la rétrocession de 250 000 hectares de foncier à la C.T.G et aux communes.

Mais l'arnaque des promesses de la république, qui consiste à parler des investissements et ne pas tenir leur promesse à chaque changement

de gouvernement pendant les élections, est utilisé comme acte anti-démocratique récurrent. Le 26 octobre 2017, la haute finance place Emmanuel Macron, ancien banquier de chez Rothschild, comme gestionnaire de la république, placer pour liquider la France au profit des ultra-riches, il ne voit

dans la Guyane qu'une mine d'or. Lors d'une visite officielle en Guyane pour répondre au Guyanais qui attendent la mise en œuvre

des Accords de Guyane, il refuse de rencontrer les signataires et ne donne pas suite aux promesses de l'accord, marquant une fois de plus son irrespect pour les Français, les outre-mers et soulignant les mensonges récurrents d'une république corrompus jusqu'à l'os. Il va même jusqu'à parler de la Guyane Française comme une île, quand elle est intégrée au continent Sud-Américain, probablement pour attiser la haine des locaux et montrer son dédain. 

La préfecture dit avoir réalisé la quasi-totalité des promesses d'investissements, les politiques locaux appellent à la patience, les médias et le peuple semblent ne pas avoir vu une si grande différence bongré les budgets d'investissements pharamineux annoncés. Il existe des dossiers journalistiques qui retracent l'évolution de ces accords au fil des années pour ceux qui veulent avoir un avis plus éclairé. A mon sens chaque ligne de crédit doit être publique

et consultable avec facilité et lisibilité pour le peuple, en particulier au vu des nombreuses affaires judiciaires des élus politiques locaux. 

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MIRACLES + ARTISTE MILITANT

DDE- Miracles & Artiste Militant

2018 - Divine roue de Médecine

       Dans cette période, j'ai choisi plusieurs techniques pour sensibiliser contre le projet "montagne d'or":

 

1° La publication régulière où j'abordais l'aspect humain, sanitaire, social, moral et spirituel de ce projet monstrueux.

Il m'arrivait de souligner l'étrangeté de ces réseaux mafieux et anciens qui reliés Russie, Canada, France et banques.

Je m'évertuais à mettre en relief historique la colonisation meurtrière du à Christophe Colomb et le projet "fou" de Columbus Gold, l'entreprise minière.

Je surlignais aussi les signes mystiques qui prouvaient que ce projet fut diabolique, comme le fait qu'il s'agissait d'ouvrir le massif montagneux "lucifer"

en sacrifiant la vie connectée aux fleuves qui passaient par la réserve naturelle.

 

2° Le partage d'actions et de publications d'autres militants en particuliers amérindiens et créoles, associatifs et particulier;

bien sûr avec les critiques de politiques et sénateurs qui voyaient dans ce projet une nouvelle façon de se gaver sans rien faire, en détruisant la vie.

 

3° La création d'œuvres d'arts qui questionnaient les liens entre la vieille histoire minière du charbon en Hauts de France, l'actuelle recherche d'or et l'Histoire des Amériques. Voici des exemples d'œuvres qui avaient aussi une force politique:

- Une série de pochoirs qui fusionnait l'église de Mana en Guyane, avec un paysage de Los-en-Gohelle en Hauts-de-France,

où il reste des terrils. Un dialogue d'une région au passé industriel et minier sinistré, et où l'esclavage des prolétaires, les révoltes,

les morts et les coups de grisou sont aujourd'hui appelés Patrimoine, avec une ancienne région esclavagiste que les politiques et industriels veulent piller dans leurs convoitises d'or.

Extrait ci-contre:                                                       TEMPLE DE MANA > cliquez pour la série entière

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- Une série d'oeuvres qui questionnait le lien de proximité entre la Guyane et la Métropole, évoquait des personnages politiques

dans la mouvance de protection de l'Amazonie, la lutte contre le post-colonialisme et l'anti-capitalisme.

Extrait ci-contre:                                                       

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- Un chef-d'œuvre pour une exposition aux Dominicains d'Alsace dans Guebwiller; une création en grès-porcelinique qui évoquait

un grand nombre de sujets, dont la conversion des païens pour l'entrée dans le chemin de la vie éternelle, l'harmonie des continents

et la lutte contre le projet Montagne d'Or.

Entre prière, danse, évocation de l'histoire Christologique et des légendes d'Amérique, la Divine Roue de Médecine a étonné beaucoup de visiteurs, et reçu des critiques dithyrambiques. L'installation avait plusieurs sculptures qui la structuraient. La partie ouest de l'œuvre présentait l'ancien Mythe qui oppose Quetzacoatl le serpent à plumes et Kukulcan le jaguar sacrificiel, la tradition écrite du Popol Vuh (=écrits Maya sacré) présente le serpent comme étant Dieu mais le Chilam B'alam(=révèlation des prêtre-prophétes jaguars amérindiens) corrige la tradition écrite et présente le vrai Dieu comme pur esprit Hunab Ku, Le vrai Dieu donc qui envoie son Fils unique Itzamna

aussi appelé Kukulkan (=maitre de la parole et de l'écriture, oiseau prophétique, être qui doit être sacrifié mais qui à la pouvoir de la résurrection). Dans les prophéties est évoquée un jour la venue d'hommes venant avec une bonne nouvelle d'une résurrection après la mort.

Ces prophéties sont pour plusieurs chrétiens la preuve que la venue du Seigneur Jésus-Christ avait aussi été prophétisée chez les Mayas païens.

 

La sculpture Ouest portait le nom Quetzacoatl dit non à la Montagne d'or! ainsi je forçais le serpent à plumes à dire non à un projet diabolique, plaçant au centre de la roue de Médecine le pélican symbole du Christ, premier des ressuscités. Pendant les visites d'expositions je sensibilisais le public alsacien, les artistes, les céramistes et les gens de cultures à la lutte contre ce projet injuste,

écocide et meurtrier.

Loin d'être une simple anecdote, je crois que l'année 2012 qui était déterminante dans le calendrier Maya, était aussi une sorte

de révélation divine faite au païen en direction du peuple des Amériques, en particulier car depuis plus de 12 ans maintenant,

nous voyons beaucoup de peuples autochtones et d'associations qui défendent leur droit à vivre et préserver leurs héritages,

trop longtemps bafoué, dans un rayonnement international de leurs actions.

Même si je crois avec honnêteté qu'une telle œuvre avait sa place dans une ancienne église à re-sacraliser, et même si d'une certaine façon elle oeuvre à montrer la domination du Pélican, symbole du Christ sur les idoles et croyances païennes. La forme circulaire,

d'une roue de médecine peut rappeler la notion de cycle typique des cultes païens comme avec le Dendérah Égyptien,

la Roue solaire des mayas ou le Stonehenge des celtes. Toutefois, la révélation des Saintes Écritures nous enseignent avec clarté

que l'Histoire est bien une évolution en direction du Créateur, non pas un cycle, une révélation qui grandit pas à pas pour offrir 

à l'humanité de connaître YAHOWÉ un peu mieux au fil des époques et de leur ferveur. Les prophéties nous annoncent que le diable

sera rejetée de la Création jusqu'à en être exclue pour l'éternité. A contrario l'unité avec le vrai Dieu Créateur, source de l'amour

et des grâces va être de plus en plus puissante, jusqu'à nous rendre immortel, nous disciples du Christ Jésus.

Extrait ci-contre:                                                            Cliquez ici pour en voir plus > Galerie     

    

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Jésus nous t'attendons tous!

Divine Roue de Médecine

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Non à la Montagne d'or!

L'installation a été un tournant de ma vie, l'ouverture d'un nouveau chapitre.

Pour commencer j'ai reçu les félicitations du jury de ma promotion de l'Institut européen des Arts céramiques, ensuite j'ai reçu aussi l'intérêt

d'un plus grand public aussi bien local qu'amérindien. Le gestionnaire du centre d'Art m'a proposé l'acquisition de la sculpture centrale

pour 10 000 euros, que j'ai refusé pour garder l'intégrité de l'œuvre. Je me suis remis dans une vraie pratique du christianisme, avec des prières

et lectures régulières et j'ai vécu pour ainsi ma nouvelle naissance. Le destin se dessinant, l'activité des militants à travers le monde,

et j'ai la foi de croire aussi nos prières, ont fait émerger, petit à petit, des informations annonçant le recul des lobbys miniers et des pressions politiques

du projet Montagne d'or. 

J'ai décidé de détruire ce qui pourrait s'apparenter à des idoles dans l'installation, comme une hygiène spirituelle, pour garder l'essence de l'œuvre.

Mais c'est à partir de cette date, décembre 2018 - Janvier 2019, qu'il s'est passé un phénomène inattendu: L'oeuvre et mon discours ayant force

dans le champ politique et spirituel, voire religieux, une censure complète de mon œuvre s'est installée. Tandis que les artistes et le public

m'avait acclamé, les institutions culturelles et politiques déclarèrent comme une "fatwa" à mon encontre, et depuis cette date jusqu'à ce jour,

je suis censuré aussi bien par les lieux d'expositions publiques et privés, que par les journalistes, l'église, les critiques d'arts, les blogs culturels, etc.

2019 - 2022 > Fin de la montagne d'or + Restauration du chantier de la MCMG
 

       Pas à pas, après une réussite claire avec l'exposition en Alsace, je me dis ça va être beaucoup plus facile pour exposer vu cette nouvelle reconnaissance du milieu de la sculpture et de la céramique, la région Hauts de France qui pour la première fois (et l'unique à ce jour) m'avait aidé
à financer mon activité en Alsace, aurait dû de façon logique me faciliter l'installation professionnelle dans ma région ainsi que des expositions.
Mais c'est l'inverse absolu, encore une fois je suis étonné de voir un système qui est l'inverse de ce qu'il dit, se disant méritocratique mais ne marchant
que par des combines et copinages politiques, plus j'obtiens de reconnaissance du milieu artistique, plus les politiques et technocrates culturelles
me refusent la rencontre avec le public. 
 
En mai-juin 2019, le miracle le 1er miracle apparaît, la bonne nouvelle émerge, le projet de mine Montagne d'Or est annulé!
Un miracle ne vient jamais seul, ainsi miracle aussi pour les amérindiens qui se voient aussi accorder des terres du domaine foncier
selon leurs revendications passées, mais les promesses trainent en longueur et beaucoup reste à faire.
J'organise donc une exposition dans mon propre atelier pour exposer mes nouvelles œuvres, elle s'appelle Rendez-vous!, et consiste en des rencontres intimes avec des individus ou petits groupes. Je fais un "test" pour vendre mes œuvres moi-même auprès du public dans l'objectif de financer un pèlerinage en Guyane, je fais une recette respectable que je redistribuerai en partie en plus de cadeaux auprès des populations avec qui j'ai des liens.  

Peu avant que je m'organise pour ce pèlerinage, je reçois un appel de la Guyane, une offre de poste d'enseignant en Art et Musique dans un petit village Hmong, je me dis que c'est l'occasion de faire d'une pierre deux coups. Toutefois j'ai l'intime sensation que l'armée est derrière cette offre de poste, cherchant à m'envoyer dans un petit village d'Amazonie pour que l'on m'oublie. Très heureux d'intégrer une école catholique avec une communauté

de bonnes soeurs, je fais un très bon premier mois avec les collégiens (peinture, modelage, gospel, fresque, dessin, histoire de l'art) et les élèves sont élogieux pour ma présence lors du conseil de classe; mais quelque chose cloche derrière cette apparente communauté catholique. Les militaires ont une étrange influence dans le village Hmong. Village construit par les militaires qui accueillaient les Hmongs expatriés qui fuyait les Khmers rouges.

Presque aucun des professeurs n'est chrétien catholique, aucun n'est traditionnel. Une de bonnes sœurs me parle du malin avec un regard étrange, cette même bonne sœur refuse de donner un bail écrit pour la villa que j'habite, un professeur me parle de franc-maçonnerie lors du repas du midi comme s'il voulait m'inviter dans leur secte satanique. Lors d'un concert d'église, la chorale fait des gestes kabbalistiques

pour maudire ceux qui assistent à la messe, l'église du village accroche une étoile inversée sur sa porte pour la fête de Noël, symbole satanique identifiable qui n'a pas de raison d'être sur la devanture d'une église. Il s'agit de léger symbole mais qui mis bout à bout n'ont pas de raison d'être.

 

Je trouve aussi l'attitude des jeunes collégiens et collégiennes trop "sexualisé(e)s" pour leur âge, je commence à soupçonner un réseau pédophile

qui s'y cache. Je fais mes recherches dans internet et je découvre l'horreur, un ancien professeur du complexe scolaire a été mise en examen

pour attouchements et viols sur plusieurs fillettes; dans mon fort intérieur j'ai l'intime certitude que pour qu'il puisse faire ces exactions monstrueuses

d'autres membres de cette communauté le savait, voir le caché ou faisait de même. Cependant je me dis que la meilleure façon de repousser le mal

est que je reste enseignant dans l'école pour y diffuser un amour saint et charitable comme un vrai disciple du Christ. 

 

Pour les vacances de noël, j'œuvre pour mon pèlerinage Cayenne-Mana-Saint-Laurent du Maroni. Le pèlerinage me montre ce que je dois changer

en moi-même pour être un meilleur chrétien en particulier les plaisirs de la chair. J'observe quelque chose de très étrange la plupart des gens

que je vais visiter sont comme mandatés au préalable, leurs comportements n'est plus le même. Même si je viens leur offrir des cadeaux, ils sont comme gênés de ma présence, des gens d'un tempérament d'habitudes festives sont comme s'ils jouaient un rôle, disait ce qu'on leur avait dit de dire.

J'ai la sensation que les militaires surveillent mes potentielles activités auprès des locaux. Je fais un rêve d'un ami et politicien amérindien local,

je rêve qu'il se fait volé son âme, comme sucer sa substance vitale par un groupe, jusqu'à ce que son visage devienne cadavérique. 

Pendant ce pèlerinage comme je dénonce certains colons et la mafia locale, je vois des locaux payés par ces réseaux pour m'accuser moi de colon,

voire même de raciste. Ils passaient en voiture pour m'insulter ou me suivaient dans des magasins pour me menacer et me dire de me taire. Cette pratique est utilisée régulièrement en particulier sur les réseaux sociaux quand je dénonce les anciens réseaux esclavagistes, les békés et les banques

qui les finançaient; pour essayer de créer de la confusion ce sont souvent des noirs francs-maçons ou des "trolls" du web (faux profils) qui font ça.

Au niveau religieux, je vois avec clarté la vérité, derrière certaines des communautés qui se disent servir Christ (catholique, protestante, évangélique, adventiste) se cachent des sectes rose-croix et maçonniques, le déchu se déguise en ange de Lumière pour perdre le troupeau et cueillir les victimes de ses sévices chez les chrétiens. Le pèlerinage me met face à mes propres faiblesses charnelles: je dois arrêter de fumer, être plus modéré, arrêter tout contact sexuel et être abstinent jusqu'au mariage. Il m'ouvre aussi la porte de la Grâce, de l'Amour divin, de l'Amour sacrificiel et de la nouvelle naissance.

Lors de mon retour sur Cacao, je me dis que c'est l'occasion de faire un cours sur la différence entre une œuvre d'art et une idole.

Les jeunes ont besoin de savoir différencier une idole télévisuelle, un comportement idolâtre devant une sculpture, et une vraie sculpture d'art

avec une vocation historique, didactique ou religieuse. Le matin de reprise des cours, je suis plus autoritaire qu'à l'habitude, car le pèlerinage m'a permis de comprendre que certains des collégiens étaient mandatés par leurs parents pour faire des interventions déplacées en cours.

Etant dans une école qui se dit catholique, et ayant parlé au responsable d'établissement du fait que j'intégrais cette école du fait que je sois chrétien,

je demande aux élèves d'aller au CDI chercher chacun une bible. Mon objectif était d'offrir aux jeunes la possibilité d'éveiller leur intelligence au sujet

de la sculpture et l'histoire de l'art en intégrant la vision catholique traditionnelle, l'intelligence des saints, soit dans une étude de ce que disait la bible

au sujet de la sculpture et des idoles. Mais avant même que nous ouvrions nos bibles, le responsable d'établissement vient arrêter le cours, prétextant

un comportement déplacé de ma part. Très vite, le rectorat me demande d'arrêter de faire cours jusqu'à nouvel ordre, sans aucun écrit officiel sur la vraie raison de cette décision. Certains parents militaires viennent à l'école et un homme qui ressemble beaucoup à un militaire est très agressif, il me menace.

Je le vois, sans aucun doute, le personnel d'établissement et certains parents veulent prétexter une bagarre ou un geste déplacé pour me renvoyer,

quand en réalité ils sont dérangés de voir qu'un enseignant catholique va enseigner la vision biblique au sujet de l'art et des idoles à leurs enfants. 

Je partirais donc en disant que contrairement au personnel de cet établissement, j'avais la vraie volonté d'offrir le chemin de la vie éternelle

pour ces jeunes.

La Justice divine ayant voulu se manifester en temps voulu, le rectorat et l'enseignement catholique me paieront mon année entière mais refuseront 

d'émettre même un e-mail pour justifier leur décision en vérité et en décrire les causes. La période covid arrivant de toute façon pour fermer les écoles,

ainsi soit-il. Ainsi donc, je me vois offrir possibilité de créer un nouveau site internet pour mes œuvres d'art, mais aussi avoir du temps pour peindre,

prier et lire les Saintes Écritures; certains membres du village en lien avec le complexe scolaire deviennent malveillants contre moi. Je vois qu'ils cherchent

à m'isoler, le professeur de boxe thaï me demande de quitter les cours en prétextant une histoire mensongère avec un parent d'élève dont l'enfant serait

aussi à la boxe. Je vois certains militaires et Hmongs qui sont dérangés que je reste dans le village un an, certains très agressifs. 

Un jour, en regardant les informations sur Guyane la première, pendant les élections municipales, je vois une émission où les invités sont l'ancienne

Mairesse de Cayenne Marie-Laure Phinéra-Horth (aujourd'hui sénatrice) et Mickael Mancé candidat au poste de Maire. Quand d'un coup est abordé

le sujet du chantier de l'ancien hôpital Jean-Martial et du Musée de la Maison des Mémoires et des Cultures Guyanaises, Mickael Mancé

dit qu'il trouve le projet de rénovation à son gout, mais Marie-Laure intervient en disant de façon coupante que le projet est annulé car la Mairie

de Cayenne n'a pas les moyens de le financer. Elle évoque des projets de cinéma et de casino, comme si c'était plus essentiel de divertir

et faire perdre leur argent aux guyanais que d'élever leur culture, leur histoire et diffuser les pratiques artistiques auprès des jeunes. 

L'information me met en feu, en premier lieu la mairie de Cayenne n'a jamais été nommée comme financeur principal du Musée, en plus je me dis:

" Mais elle n'a aucune autorité pour faire une annonce officielle qui dépend de l'État et de la Région." 

J'avais comme cette sensation qu'il s'agissait d'une technique de désinformation politique pour décourager tout espoir de voir un jour ce musée émerger.

Mon sacrifice pour restaurer l'intégrité dans ce projet muséale, tout comme les horreurs que m'avait fait subir l'état et les militaires en 2015,

avait il été fait en vain? Pourquoi l'état et la Ctg était à ce point si corrompu qu'il refusait de tenir les promesses d'un grand Musée Guyanais?

Qui dans cette région avait une vraie volonté d'un avenir meilleur pour la jeunesse guyanaise?  Quand est-ce que le post-colonialisme prendrait fin

et que les outre-mers seraient respectées comme des régions normales, avec les mêmes investissements dans les infrastructures publiques?

C'est alors que j'assiste à la chute de la sculpture de Schoelcher dans Cayenne, nouvelle qui donne un grand espoir,

elle est aussi en tant que telle, un miracle historique, à mes yeux elle signifie la fin d'une vision civilisatrice de l'homme noir qui devrait son humanité

à des faux juifs francs-maçons satanistes, alors qu'en réalité, il né égal en droit et en respect du fait qu'il est créé à l'image de Dieu.

 

J'arrive sur Cayenne fin août 2020, avec un objectif d'aimer les guyanais, de création artistique, a priori dans une grande liberté pour l'ouvrage,

avec un désir d'aider l'église locale mais aussi rencontrer des artistes et voir la beauté des paysages. Pour être honnête, ma foi me dit d'agir

pour relancer le chantier du musée quand ma raison me dit de fuir ce projet au vu de la violence et des complots des militaires pour arrêter la création du Musée. En premier lieu je questionne le territoire, ce qu'en dise les gens de cultures, les associations, j'écris même à la Direction des Affaires Culturelles

qui m'avait fait licencier, arrêter et interner, car j'en savais trop sur leurs réseaux de mafiosis sectaires. 

Je vois que le discours s'articule ainsi: Le ministère de la culture fait croire qu'il continue d'avancer le projet lorsque je lui pose une question frontale,

mais en réalité ils n'ont plus d'équipe projet pour la structuration du Musée. Les associations sont déçues comme certains intellectuels, car ils n'y croient plus. L'arrêt du chantier à comme dévaluer les espoirs d'une ville de Cayenne en perdition, sans grandes activités culturelles au niveau des arts visuels

et des sciences (a contrario de la musique et du carnaval). Il y a beaucoup de plaintes pour le manque d'investissements et d'attractivités au niveau

du tourisme, le musée lui avait ce potentiel. Je suis très déçu du monde des artistes visuels locaux: blancs, noirs, métis, amérindiens, asiatiques, arabes, brésilien, pas un ne milite pour ce musée qui devait aussi combler le déficit d'un "Fond Régional d'Art Contemporain" et d'un centre d'art, scène national 

et international pour les artistes Guyanais. Même les écrivains bien installés et artistes "connus" ne créent pas de comité, de syndicat

ou de collectif pour pousser la C.T.G et l'État à réaliser ses promesses. J'essaie de ne pas les juger car au vu des pratiques violentes, racialistes, militaires

et post-coloniales dont les politiques usent de façon locale, sa peut intimider. Toutefois le manque d'unité professionnelle et syndicale des artistes guyanais

me semble abhérant. Pas à pas, je comprends bien que les politiques Guyanais, le ministère de la culture, le ministère des armées,

le ministère de l'outre-mer et le cabinet présidentiel ont essayé de faire disparaitre le projet du musée en faisant croire que le bâtiment des archives

de Rémire-Montjoly était l'intégralité du projet.


En vérité, nous pouvons nous dire:

Mais pourquoi autant de réticence pour réaliser un si beau projet qui chante la renaissance du cœur de Cayenne et l'entrée de la Guyane dans le 21ème siècle, une aide pour cultiver les guyanais sur leur propre Histoire et valoriser la Guyane de façon nationale et internationale? 

Je crois que les raisons sont très nombreuses, pour commencer c'est la première fois que la Guyane va être dotée d'une si grande infrastructure culturelle,

ce qui en réalité est une grande marque de respect pour le peuple, plus peut-être que construire une école ou un hôpital. Mais les politiques ne voulaient

pas du musée à cause d'une forme de paresse, de racisme, d'une non envie d'exposer aussi les côtés sombres d'un passé colonial douteux,

d'une peur qu'à trop cultiver le peuple ils soient moins dociles; mais aussi car la mystification des populations locales par toutes sortes de sectes

doit surement arranger la bourgeoisie. Sectes égyptocentristes, pratiques de sorcellerie inspirées du vaudouns, cadomblés, alchimie, rose-croix, vieilles loges de templiers, maçonnisme, adventistes, une sorte de christianisme de super marché se présentant comme du protestantisme, et même l'église catholique s'est noyée dans l'hérésie et à besoin d'une restauration au plus vite. Du coup la jeunesse fantasme sur des croyances kémites et se voit

dans un pays héritier des empires esclavagistes égyptiens, mais elle ne sait que peu de choses au sujet de ses vrais ancêtres, de leurs cultures,

de l'histoire de l'église qui a civilisé la Guyane, de l'histoire du Royaume de France et de la république. Même si, nous pouvons le dire,

ces 2 dernières décennies le début des échanges entre les negs-marrons de Guyane et les peuples de leurs pays africains d'origine à été initié. 

Si l'indépendantisme des années 60-70-80 avait un espoir d'autonomie du peuple pour chasser le post-colonialisme et créer un paradis riche et prospère,

l'influence d'une maçonnerie indépendantiste pousse à un autre indépendantisme pour sortir la région des lois françaises et européennes et détruire le pays

avec l'extraction de l'or, se disant peut-être qu'ils loueront la station spatiale et continueront à envoyer des fusées à 130 millions d'euros à Kourou,

à côté des bidonvilles.

 

J'enquête et je ressens que le mensonge qui consistent à dire que le projet MCMG est fini sur Rémire-Montjoly est entretenue par des militaires malveillants,

mais aussi par les politiques qui aiment voir une Guyane disparitaire, tout en manifestant au côté du peuple dans la plus basse hypocrisie.

Je ne veux pas juger ces personnes car je laisse à Dieu la rétribution, au contraire même j'espère qu'elle soit sauvée dans la rédemption et la Grâce divine. Mais pour entrer dans cette repentance, ils doivent faire pénitence et arrêter leurs exactions. La lumière doit chasser ces réseaux obscurs qui plombent

la nation. Les graves irrégularités qui fissurent le "système républicain" se retrouvent aussi bien en métropole que dans le réseau politique républicain

de Guyane. En voici des exemples récents: Le maire d'Apatou Paul Dolianki, trouvé en possession de 2,5 kilos de cocaïne dans ses bagages

et mis en examen. Le chauffer du député Lénaick Adam, est soupçonné par la justice d’être impliqué dans un trafic présumé de cocaïne, trouvé avec 9 kilos à l'aéroport; Déric Adam l'accusé a un statut de collaborateur parlementaire. Sandra Trochimara Mairesse de Cayenne fut accusée dans une affaire

de détournement des subventions pour la formation jeunesse de la mission locale, avec graves irrégularités au niveau des comptes, le non-lieu reste peu crédible. Détournements de fonds dans l'associations des maires de Guyanes, etc, etc. Cette folie, cette déliquescence des mœurs, cette délinquence-caviar, où ce sont les plus corrompus qui sont placés comme politiques influence l'esprit de la jeunesse d'une façon néfaste qui doit cesser pour l'avenir du pays, de façon étonnante, le fait même que la république ne sache plus cacher ses traffics est une preuve supplémentaire de son incompétence.

 

Les politiques locaux étant le reflet d'une politique nationale, comme nous le voyons bien sur Paris: Gérald Darmanin, ministre de la justice accusé de viol, Rachida Dati ministre de la culture mise en examen pour corruption, les accusations contre Dupont Moretti Ministre de la Justice fait par des anciens magistrats qui créent le doute quant à vision de la justice, les affaires écloses comme des marguerites donnant au peuple l'envie d'avoir des vrais modèles

et gouvernants légitimes; des vrais modèles et non pas des voyous.

Voyez ici en exemple, une version internet de ce qui se passait dans le réel. Ainsi, vous voyez mes publications au sujet du Musée MCMG pour restaurer

la mémoire du projet dans le peuple, vous voyez des exemples de réponses que des gens faisaient circuler dans le quotidien. 

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