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AVE MARIA
Performance Chanté
Chant: Malika Berrichi et Laurence Hubert - Violon: Layale Chaker et Dali feng
Beaux-Arts de Paris
2013
Le projet démarre avec mon désir de proposer à des chanteuses de cultures musicales différentes d'investir un Bol géant pour chanter.
Sur l'idée d'une nouvelle interprétation de l'Ave Maria, des chanteuses et des violonistes vont partager des espace-temps musicaux. L'échange voyage entre les musiques du déserts nord-africain et le répertoire européen créant une réflexion sur la voix de la femme à travers le monde et sa poésie.
Dans ce bol blanc, une chanteuse lyrique chante l’Ave Maria, les pieds dans le sable de mer. Tout autour, évoluent deux violonistes et une chanteuse
qui alternent ensemble des sonorités européennes et orientales. Les notes et les voix cherchent où est l'harmonie, où est la rencontre?
L'Ave Maria appelé originairement Troisième chant d’Ellen, ce morceau est une adaptation tirée de La Dame du Lac, un chant poétique
de Walter Scott, publié en 1810. Dans cette partie du poème, l’héroïne Ellen Douglas est cachée dans une grotte pour fuir la vengeance du roi.
C’est à ce moment-là qu’elle va penser à Sainte Marie.
Les premiers mots de la chanson et le refrain, Ave Maria, ont très probablement donnés l’idée d’adapter la mélodie de Schubert à la prière traditionnelle de l’Eglise catholique romaine. A titre individuel je prie uniquement YAHOWÉ dans le nom du seigneur Jésus-Christ
mais je sais sans aucun doute que Sainte-Marie est la sainte vierge, sainte d'entre toutes les femmes!
Ce chant est pour moi une belle évocation de l’espoir, la volonté de s'adresser humblement au royaume des cieux, de s'en remettre au Créateur
et aux modèles de sainteté qui ont édifié notre Histoire. C’est quelque chose qui est en nous depuis l’origine, le verbe, la louange, la vibration...
La sensation certaine qu’il y a quelque chose de plus fort que nous qui nous guide et nous inspire.
C'est une réflexion sur la beauté de la femme et de la Création.
Eve venant du coté d'Adam et Adam sorti de la glaise, nous rappelle que Dieu nous a tiré de la Terre et que sans lui nous ne sommes que poussière!
Le fait que la cantatrice ait les pieds dans le sable de mer est une référence à l’origine du prénom Marie.
Il dérive de l’hébraïque MYRIAM et a plusieurs significations dont aimer, celle qui élève ou goutte de la mer.
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