Voyez ici une œuvre qui sort de l'ordinaire, unissant peinture à l'huile et graffiti au profit d'un tsunami de couleur! Une tornade d'un feu stylistique qui déploie les nouvelles possibilités techniques de la peinture.
 
Le thème questionne l'identité des âmes aujourd'hui, mais aussi restaure plusieurs forces des saintes écritures. Le serpent est souvent considéré comme le diable, le diable tentateur d'Adam et Eve qui est la source du péché, du mal, des guerres et de la mortalité de ceux qui n'ont pas la foi en Jésus-Christ.
 
L’œuvre ici-même prend figure un cobra de Justice divine, faisant référence à Moïse et au serpent d'airain mais dans la nouveauté du message Christique des révélations. Moïse avait reçu le pouvoir de transformer son bâton en serpent pour prouver son élection devant les esclaves juifs mais aussi son autorité devant pharaon, quand pharaon vu Moïse accomplir ce miracle il envoya ces mages, qui transformèrent leurs bâtons en serpents par leurs enchantements. Mais la serpent de Moïse engloutit les serpents de pharaons! Ensuite lors de l'exode des hébreux avant la terre promise, les hébreux se plaignirent une énième fois de trop contre l’Éternel, et ils reçurent comme punition la venue de serpents brulants mortels. Par une nouvelle intervention de Moïse, l'Éternel fit grâce et dit à Moïse de faire fondre un serpent d'airain et de le clouer au poteau, ceux qui le contempleraient après avoir été mordue resteraient en vie. Le Seigneur utilise le serpent pour punir et pour bénir, et il le fait planter sur le bois en préfiguration de celui qui sauverait l'humanité de la mort, en référence à la crucifixion de son propre fils Jésus-Christ.
 
La façon dont YAHOWÉ œuvre avec le symbole du serpent opère une déconstruction qui nous fait sortir des sentiers battus, des pensées préconçues, pour nous appeler à voir chaque situation au jour le jour.
 
Ici le cobra est d'une blancheur signe de pureté, les écailles d'or symbolisent sa face éternelle et inaltérable, les yeux turquoises clairs évoquent la puissance du ciel et la grâce divine. Son corps inclut un motif hébreu, חֶסֶד qui se dit Hessed, traductible comme: Miséricorde, Amour, amitié, grâce, loyauté, bonté, foi, faveur et fidélité.
 
Ainsi l’œuvre nous rappelle que le bras de la Justice est puissant lorsqu'il est mué selon la force de l'Amour. Un pays, un peuple, une église doit aimer son prochain pour que la justice rendue soit censée. Une justice sainte doit en plus être fixée au cadre divin, lui qui est le plus apte à séparer le mal du bien et tracer le sens des lois, des punitions et du pardon.
 
Le Cobra d'un blanc pur comme le lin resplendit dans l'explosion des couleurs évoque le sens de l'identité, celle divine face à celle des humains. La vraie identité n'a rien à voir avec sa couleur de peau, sa préférence sexuelle, son style, son origine sociale, sa profession, sa préférence politique, son compte en banque, sa notoriété. Selon les Saintes Écritures il existe soit les créatures divines qui sont les fils d'Adam, soit les Fils de Dieu qui sont les disciples du Christ qui acceptent d'avoir une identité purifiée via l'Esprit Saint, avançant dans le chemin de croix, le martyr, l'amour, le renoncement à soi-même pour servir Dieu et son prochain.
 
La vie à bien un sens éternel, celui d'aimer son Créateur et son Prochain: c'est le bon sens pour entrer au Royaume des cieux. Même dans les situations de persécutions, de pauvreté, de mépris et de haine, les enfants de Dieu doivent avoir foi dans la Justice divine qui est parfaite. Tout être humain recevra une éternité à la couleur de sa foi, et les honoraires des œuvres qu'il a réalisées au cours de sa vie.
 
Aujourd'hui si le cobra de Justice vous croque, c'est pour diffuser en vous un anti-poison, un élixir de vie, une sainte foi dans l'amour divin qui vit en vous.