La Danse des égos
Amérique du Sud
France - Guyane - Cayenne
Débuté en 2015

INTRODUCTION
La Danse des Egos a été la performance la plus politique, poétique, spirituelle et dangereuse que j'ai effectué jusqu'àce jour. Elle a bouleversé ma vie et lever le voile pour révèlerde nombreuses vérités qui touchent l'Histoire. Une performance artistique telle que celle-ci, au contraire d'un spectacle, est un contact direct avec la réalité pour transformer le monde. Si l'impulsion artistique est décidé, les impacts, beautés et interactions potentiels apparaissenttout au long de la performance et dans le temps.
Cette oeuvre performative n'est pas "une histoire" c'est une oeuvre d'Histoire en vérité. Je vous invite à découvrir cette oeuvre qui touche aux domaines
de l'Histoire de l'Art, la Muséographie, l'Histoire des religions, l'Anthropologie, l'Histoire de la France et de la colonisation. C'est une oeuvre qui évoque avec un grand sérieux des faits historiques, naturelles et surnaturelles. Le simple fait de publier ce que j'écris ici est une cause de persécution,
et peut engendrer procès ou atteinte à a ma vie. C'est avec beaucoup de courage que je témoigne ici.
A partir de 2015, je prend une double décision. En premier, commencer à cheminer sérieusement pour devenir guérisseur (=piaye en langue kali'na), ensuite me faire embaucher au sein de l'équipe qui construit la Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane.
J'avais depuis 2011 vécu une série d'expérience surnaturelles depuis une résidence artistiques avec les amérindiens Kali'nas à Coachy, en Amazonie française. Suite à ces expériences, j'avais rencontré des anthropologues, des médecins, des religieux, des chamans initiés en Mongolie et en Guyane
dans l'objectif de savoir dans quel cadre entraient mes différentes visions: Imaginaire, Prémonition, Prophétisme ou "Folie"? Suite à des entretiens
avec des gens tout à fait cultivés au niveau de ces sujets ma conclusion était celle-ci:Le fait de voir des brides de l'avenir, du passé, des esprits, anges
ou démons est un fait régulier dans l'Histoire de l'humanité, des hommes et femmes de grandes valeurs avaient des perceptions ultra-sensoriels.
J'étais donc un artiste de confession catholique mais qui avait un grand intérêt pour les pratiques de guérisseurs amérindiens en particuliers.
Je ne pratiquais plus de façon régulière la prière et la messe, j'avais une vie de jeune libertin, curieux et touche à tout.
Je ne saurai dire si on peut nommer la Danse des égos une performance, un rituel, un exorcisme, de l'activisme, une oeuvre d'art, un souffle de vie,
le destin ou une politique de la justice. Je suis sur cependant que ce fut un grand sacrifice salvateur dans ma recherche de vérité et justice.
Cette performance m'a value de perdre une mission très bien payé, de me faire agresser physiquement, menacer, arrêter par une troupe de policiers et de militaires, interné, extradié de Guyane, menacé, empoisonné, drogué et j'en passe. Puis "écarté discrètement" par e-mail de mon propre collectif d'artiste
à travers lequel j'avais oeuvré pendant 5 ans. S'est ajouté au cours des années, une censure des mes oeuvres d'arts car mon activisme politique et spirituel bouleversait trop mon environnement.
Cette oeuvre a transformée mon environnement extérieur, aussi bien que celui que je suis à l'intérieur.
Au fil de la lecture vous verrez pourquoi je me confesse d'entrée pour que vous voyez l'étendu formelle de l'action de cette performance. Elle m'a fait entrer dans un chemin de vie où j'ai arrêté de fumer, de fêter des évènement incensés, de forniquer, d'avoir des relations "bisexuelles"; à la place je prie
de façon régulière, je chante, je lis la bible, j'ai vécu une nouvelle naissance qui est une chemin difficile mais plein du vrai bonheur. Pas à pas,
je deviens quelqu'un de nouveau, de plus saint, de plus aimant, de plus fort, j'apprends à avoir une relation avec ce que nous nommons le Saint-Esprit.
Il est essentiel de savoir que ce témoignage que je fais aujourd'hui à plusieurs objectifs:
- Faire avancer le bien, la vérité et la justice
- Permettre la construction d'un avenir meilleur, et, détruire des horreurs historiques et socio-culturelles.
- Témoigner pour la génération à venir qu'il existe des solutions divines aux problèmes humains.
- Arrivé à un certain niveau de connaissance de la vérité, ne pas partager ce que nous savons est une forme de péché ou de complicité que je refuse.
Cette performance lève le voile sur "l'Histoire interdite", celle que la république essaye sans succès de cacher au travers de publications, ou de programmes de l'éducation nationale mensongers. L'Histoire interdite est celle qui dérange l'Histoire officielle car elle révèle l'humanité sous son vrai jour.
Je vous cite quelques exemples de l'Histoire "interdite" en forme de question pour attiser une saine curiosité:
- Pourquoi les templiers furent déclarés hérétiques et mis au bucher?
- Comment se fait-il que le Maréchal Pétain était le mentor du Général de Gaulle?
- Pourquoi ne dit-on pas que Voltaire cacher son racisme à travers des écrits comme Candide quand il avait des actions dans la traite négrière?
- Pourquoi cache t'on que Victor Hugo était un sorcier damné qui pratiquait l'ésotérisme et l'invocation des morts en famille?
- Comment et pourquoi François Mitterand à fait guillotiner des Algériens?
- Quelle sont les liens entre le parti socialiste symbolisé par la rose, et, la secte des rose-croix?
- Quels sont les véritables liens entre Chirac et Lepen?
- Pourquoi Chirac à fait massacrer les Kanaks en Nouvelle-Calédonie?
- Qui se cachaient derrière le financement de l'esclavage et de la colonisation?
- Quelles familles et actionnaires s'engraisser sur l'esclavage des noirs et le commerce triangulaire?
- Pourquoi le Klu Klux Klan utiliser des grades et des codes ésotériques et appellent leur "gestionnaire" le "grand sorcier impérial"?
- Quels intérêts avaient les mouvements juifs sionistes allemands et suisses avec le parti nazi?
Maintenant que vous avez la salive intellectuelle dans la bouche de l'esprit et le désir de gouter plus de vérité, nous pouvons commencer.
L'histoire dont parlerons aujourd'hui est celle de la France et des Français, mais aussi de ceux qui ont été en contact avec la France.
Pour la Guyane je pense à de nombreux peuples africains, aux amérindiens, aux chinois, aux indiens, aux hmongs, à des peuples arabes;
pour simplifier, à beaucoup d'âmes!
Le fait est qu'avant de commencer cette performance j'avais étudier de nombreux artistes radicaux et biens connus.
Certains exposaient leurs procés avec la justice en particulier des graffeurs proches de Lek et Sowat qui avait exposés au Palais de Tokyo.
J'avais étudié l'artiste Piotr Pavlinsky, un activiste russe qui dénonce la dictature de Vladimir Poutine; en 2014 cette artiste s'est assis nu sur les murs
d'un hôpital psychiatrique et à couper son lobe d'oreille en public pour dénoncer la façon dont les gouvernements utilise "les internements en psychiatrie" comme arme politique, c'est aussi l'artiste qui a brulé la banque de France en 2017 pour dénoncer l'oligarchie bancaire qui cherche à détruire le pays. J'avais étudiais aussi l'artiste Gianni Moti qui en 1997, s’invitait à la 53e session de la Commission Internationale des Droits de l’Homme, à Genève. Il occupe illégalement le siège vacant du délégué indonésien d’où il prend la parole en faveur des minorités culturelles. Puis, il organise en Colombie une manifestation nationale de télépathie pour inciter le Président Samper à démissionner. Je m'étais aussi intéressé aux performances d'Orlan qui questionnaient la structure de perception que nous avions entre la Sainte et la "prostitué" à la Fiac de 1977. Joseph Beuys et son parcours chamanique et sa performance 7000 chênes à la Biennale de Venise où il proposa de planter des abres pour alerter du précieux de la vie. Il à créé le premier parti politique moderne qui prend en compte l‘environnement naturel, ancêtre des "verts", parti dont il a été viré quand le parti à pris de l'importance politique. Il ne souhaite pas "décorer les murs ou faire un art bourgeois". il nous appelle à devenir tous artistes. Il pose notamment la question phénoménologique du lieu d‘où viennent les idées que matérialise l‘homme. Enfin Anna Halprin, une danseuse et chorégraphe, elle décide en 1975 d‘inventer un rituel dansé „Dancing my cancer“ aprés qu‘on lui annonce une rechute du cancer du colon. Son oeuvre agissant entre dessins, danse, émotions évacués ou exorcisés a troublé le public. Aprés sa danse rituelle, on assiste à une des rares rémissions spontanée de cette forme de cancer.
Pour vous mettre dans le bain, j'avais était représentant des jeunes artistes à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Un fervent défenseur des artistes, d'une culture vivante et proche du peuple. Je crois qu'un véritable artiste doit rester intégre au prix de sa certitude.
Je suis militant pour une civilisation plus à l'écoute du prochain, avec le coeur et le main tourné vers pour aider et aimer.
J'avais vu de nombreuses horreurs politiques en France métropolitaine et en Guyane, des jeunes abandonnés à eux mêmes,ndes artistes poussés dans la précarité, des indiens français non respectés par l'état, des personnes âgées parqués dans des maisons de retraites. Tant de choses touchaient mon âme et m'écoeuraient dans la gestion de la France par des incapables: Racisme, rejets des artistes et intellectuels trop honnêtes, obsession de la rentabilité
comme si nous n'étions rien d'autre que des objets, irrespect de l'Histoire de France et du Patrimoine des valeurs judéo-chrétiennes,
disparité grandissante des richesses, mépris de ceux qui construisent la France en vérité...
Oui, j'étais révolté contre un état voyou je l'admets; cette performance m'a enseignée que la révolte est une arme du diable mais qu'il existe des saines révolutions. Si la révolution au sens étymologique est le fait de faire un tour pour revenir à l'origine, comme une révolution autour du soleil, alors la plus belle des révolutions qui active l'humanité c'est celle du retour au paradis, à l'unité avec Dieu et à l'amour du prochain.
HISTOIRE FLASH DE LA GUYANE
Pour voir l'ampleur de la performance, vous devez connaître l'importance de la Guyane française, de sa beauté, sa richesse et ses souffrances.
Je vais juste axer votre regard pour vous permettre de traverser plusieurs siècles d'un coup et de voir l'immensité de l'avenir qui nous lie avec ce territoire de la France d'Amérique du Sud! Avec la volonté de cibler l'essentiel de ce pour quoi j'ai fait la performance, je suis obligé de décrire une histoire
de la Guyane très concise. Il est évident que l'Histoire guyanaise est d'une grande densité et d'une extraordinaire richesse, la valorisation de sa beauté incomparable, de sa culture pour laquelle j'ai un grand respect et de son incommensurable nature, n'est pas l'objectif de ce chapitre.
L'amour que je porte à la Guyane et au Guyanais m'appelle à une dénonciation pour exorciser la "colonisation spirituelle du mal".
Il y a des milliers d'années les peuples amérindiens d'Amérique du Sud crée un processus de transformation de la terre pour favoriser l'agriculture
que les scientifiques nomme Terra Preta. Les Tekos et Wayampi favorisent donc la démographie et d'autres peuples amérindiens viennent sur ces terres,
les Arawaks, les Palikur, puis les Kali'na et les Wayana. Plusieurs peuples amérindiens circulent et habitent dans la région incluant la Guyane française
et le Nordesté du Brésil.
Au XVème siècle les portugais et espagnoles se lancent dans la colonisation de ce qu'ils nomment le Nouveau-Monde.
Le territoire situé sous les caraïbes, soit le haut de l'Amérique du Sud qui inclus les Guyanes. Ces terres sont partagés, et les Français décident
de s'installer sur Cayenne vers 1503. La colonisation et son introduction d'armes et de microbes fait chuter rapidement le nombre d'amérindiens.
Au début du XVII ème siècle une tentative sérieuse de colonisation est enclenché pour un territoire que l'on nomme France équinoxiale.
Les Guyanes sont envahis par les Anglais et les Hollandais, puis en 1642 le Roi de France et le Cardinal Richelieu autorise la colonisation de la Guyane avec des familles normandes. Vagues après vagues, les colons s'installent, paraît-t'il qu'ils achetèrent une coline aux indiens Galibis du nom de Cépérou.
Ils construisent le Fort Cépérou qu'ils nommeront Saint-Michel, et un village se construit autour qui deviendra la ville de Cayenne.
Les colons commencent à persécuter et vouloir humilier les amérindiens, ce qui entraîne une révolte amérindienne.
L'esclavage est introduit en 1643, puis le Roi de France donne des Hommes africains à la "compagnie des jésuites" pour la colonisation en 1651.
Les objectifs sont la culture de canne à sucre. Au cours des siècles la colonisation va être difficile, entre "étranges pratiques" des compagnie de jésuites, colons non informés de la réalité du climat guyanais, conflits de territoires aves les amérindiens, combats avec les forces étrangères alentours,
révoltes ou fuites d'esclaves africains qui deviendront les negs-marrons. C'est une colonisation difficile où beaucoup de colons, de locaux et d'esclaves meurts pour faire du territoire une terre française viable. Les marchands juifs viennent aussi s'installer dés le 17ème siècle.
Les archives prouvent aussi la présence récurrente de l'ordre de Malte dans l'organisation politique ou économique de la Guyane.
La Guyane provoque l'avidité chez les colons, un fantasme édénique pervers chez certains jésuites, un combat identitaire pour les indiens, des africains trés courageux qui s'échappent pour reconstruire des villages sur le fleuve Maroni comme une Afrique Amazonienne, un nombre incalculable de destins extraordinaires. Au milieu du 18ème siècle, après la perte du Québec la France se décide à faire une action forte pour se développer en Guyane.
Il y a une sorte de propagande en Alsace et Lorraine pour coloniser la Guyane qui est présenté comme un paradis luxuriant qui a besoin d'agriculteur.
Ce sont 15 000 français qui sont envoyés à Kourou. Le projet colonial est approximatif et non préparé, les maladies commencent à contaminés les colons lors du voyages dans des bateaux surpeuplés. Ils arrivent lors de la saison des pluies et découvrent des terres où tout est à construire. Des maladies
en série frappe les colons et fait mourir presque 80% des colons. Des témoins dirent qu'on retrouva même des corps des femmes mortes avec leurs valises qui contenait des patins à glaces. Les deux à trois milles survivants se réfugièrent dans d'autres zones Guyanaises dont l'île du Salut; beaucoup rentrèrent en métropole, les familles les plus déterminés restèrent sur place pour construire Kourou.
Ce n'est qu'en 1776 avec un gouverneur du nom de Pierre Victor Malouët que la Guyane va prospérer, mais la révolution française arrive.
En 1792 après le meurtre du Roi de France, de milliers de catholiques, de royalistes et de prêtres, Cayenne est désigné comme lieu d'extradition
pour les français catholiques qui sont pour une monarchie de droit divin, et qui n'ont pas été assassinés par les républicains.
Puis la Guyane devient le lieu où l'on déporte les opposants politiques en génèral. C'est alors qu'est créé le premier bagne sur Sinnamary.
En 1794, la république Française abolit une première l'esclavage et remplace les esclaves africains par des religieux français et belges.
Les républicains considèrent que la destruction de la royauté française et des purs catholiques est une nécessite pour leur projet anticlérical.
Dès 1802, Bonaparte rétablit l'esclavage et provoque une fuite d'une partie de noirs pour construire des villages libres, le long du fleuve.
Les guerres entre la France et le Portugal se répercutent, entre le Brésil et la Guyane française. Après 1817 la Guyane connaît une période de forte prospérité du à l'esclavage de masse. En 1828, la mère Anne-Marie Javouhey, rachètent des esclaves avec un projet d'affranchissement graduel
et les fait travailler dans la région de Mana. La sororité des soeurs Saint-Joseph de Cluny permet aux esclaves de se libérer pas à pas à condition
qu'il se convertissent et adopte la vision catholique du mariage monogame, de la famille et qu'ils intègrent les bases du catéchisme.
Ils ont comme obligation de travailler 7 ans de façon gratuite dans la communauté de Mana pour être affranchit.
Anne-marie Javouhey est connue pour avoir organisé la vie du village, de l'agriculture, des scieries autour de l'église; avec beaucoup de rigueur.
Le village de Mana va prospérer sous l'influence de l'église, lorsqu'il avait auparavant échoué lors d'entreprises n'ayant qu'un objectif économique.
La vision d'émancipation de la soeur fera qu'elle sera combattue par des colons ou des esclavagistes. Lors du nouvel abolition de l'esclavage, l'amélioration des qualités de vie des noirs fait qu'il n'y eu presque aucune émeute à Mana, beaucoup de noirs baptisés mêmes leurs enfants.
En 1852, Napoléon III entame une déportation des forçats vers la Guyane. Il fait construire le bagne de Cayenne, le bagne de Saint-Laurent du Maroni
et le bagne de l'le du diable sous Kourou. La Guyane recrute des travailleurs asiatiques venu d'Inde et Chine qui intègrent la palette des couleurs
du peuple. Le bagne de Saint-Laurent du Maroni reçois plus de 90 000 âmes dans des conditions inhumaines. La corruption, l'inégalité, l'esclavagisme
et d'immondes moeurs qui forment l'abject terreau dénaturant l'esprit des colons, des colonisés et de tous ce qui s'approchent trop de ces pratiques.
La Rué vers l'or commence à se densifier en 1855, ce sont des tonnes d'or qui sont extraites du fleuve Inini un affluent du Maroni. Cette appât du gain
crée des situations inédites dans les différentes communautés de Guyane, avec bien sur tout ce que ce style de quête peut permettre. En 1902 l'éruption
du volcan de la Montagne Pelée en Martinique tue 28000 locaux en quelques minutes et de nombreux martiniquais viennent s'installer en Guyane.
Entre 1910 et 1930, plus de 9 000 chercheurs d'or écument la jungle guyanaise, entraînant la croissance du commerce local et la fermeture des dernières grandes plantations. Lors de la première guerre mondiale après un recensement et une mobilisation, des soldats Guyanais participent aux batailles.
Même si la presse valorise les français venuent des colonies pour défendre la métropôle, la république ne respecte pas toutes les permissions
ou promesse de repos faire aux soldats. Au fil du siècle le territoire de la Guyane française va être sculpté par des combats politiques avec la Hollande
et le Brésil, pour des zones aurifères ou stratégiques.
La politique de développement de la région est "truqué" par les "mauvaises politiques" pour freiner le décollage de la Guyane. Les investissements publiques qui devraient être proportionelles aux quantités d'or qui émergent sur le territoire ne suivent pas. Certains textes d'archives prouvent
que les colons racistes souvent agglomérés en "fraternité" ne souhaitent pas la souveraineté alimentaire de la région. Trés peu construisent la Guyane comme une véritable région de France mais plus comme une terre à saigner. Les politiques visant à traumatisés à répétitions les populations non blanches doivent créer une sorte d'état d'esprit de soumission comme un si l'on marqué au fer l'âme des peuples. Les colons aiment à faire des métis appelés mulâtres qu'ils éduquent à devenir des contre-maîtres esclavagistes qui font l'interface entre les colons et les "noirs-noirs". Des témoignages historiques parlent de pratiques ésotériques et de sorcelleries diverses et variés: cultes sataniques comme celle de la franc-maçonnerie ou des ordres rosecroix,
culte de possession semblable au "vaudou", technique de chamanisme utilisé par les amérindiens ou les hmongs, etc.
Lorsque nous lisons entre les lignes, il apparaît que les colons initiés dans des sectes initiés eux-même leurs mulâtres à la sorcellerie pour qu'ils utilisent
ses horreurs sur les autres noirs ou les indiens comme un outil de l'esclavage. En échange de la perdition de leur âme dans ces pratiques, ils recevaient quelques avantages économiques ou une pseudo-reconnaissance des ces monstrueuses fraternités coloniales. Lorsqu'un Guyanais,
peu importe sa couleur, cherchait à créer une meilleure justice sociale ou économique dans la région les sectes coloniales le persécutait,
et le tuait dans certains cas (cela même si c'était un membre de leur fraternité).
En lisant vous pouvez vous dire, mais de quoi parle t'il? Je vais prendre l'exemple le plus facile et connu, le cas de Jean Galmot.
Ancien journaliste, il débarque en Guyane avec une concession minière, la mine d'or Placer Élysée prés du fleuve Mana.
Il se voit plus comme un aventurier que comme un colon et décide de vendre certaines denrées au Guyanais au même prix que le cours mondial.
Le fait d'avoir une volonté de respect économique des locaux et donc de ne pas chercher à écraser les noirs, ou les communautés locales, était en horreur aux colons qui faisaient tout pour maintenir une forme d'esclavage économique et mental sur les plus humbles. Il s'associe avec les petits producteurs locaux pour diverses activités dont la production de rhum. Il devient député en 1919, sa vision que certain qualifieront de "progressiste",
et qui est en réalité juste un peu moins horrible que celle des colonialistes de base, dérange les sectes coloniales. L'activité économique et politique
de cet homme va être de grande envergure au niveau des colonies et des Antilles-guyane. Ensuite, il sera accusé dans "l'affaire des rhums" de façon injuste et emprisonné. A sa sortie de prison il se présente aux élections et beaucoup de Guyanais veulent l'élire, mais comme par enchantement
est mise en place une fraude électorale pour placer le candidat envoyé de métropole par le gouvernement. Il meurt brusquement en aout 1928.
Le bruit court qu'il a été empoisonné, et des émeutes éclatent à Cayenne, donnant lieu en 1931 au procès des émeutiers.
Plusieurs médecin disent qu'il fut assassiné à l'arsenic, la mémoire populaire semble dire que c'est par la franc-maçonnerie (=des sectes coloniales sataniques qui faisait leur argent sur le commerce triangulaire et l'esclavagisme, sectes auxquels certains indiens et noirs vendaient leurs âmes
pour de vulgaires avantages sociaux). Là ou il nous est possible de lire entre les lignes , c'est que son avocat Gaston Monerville est affiché publiquement comme franc-maçon. Jean Galmot était-t'il un de leurs initiés qui avait gardé une once d'honnêteté ou de bienveillance, et qui ainsi perturbé
toute la machine coloniale? Vous pouvez voir le film "Jean Galmot, aventurier" qui évoque ces groupes de sectes meurtrières.
Pour que vous puissiez percer l'Histoire guyanaise, et donc l'Histoire française vous devez comprendre la bizarrerie de la mentalité que les colons
ont vomis. Félix Éboué est présenté comme un héros guyanais, alors qu'en réalité c'était un noir qui a été envoyé en Afrique pour tuer d'autres frères noirs pour étendre les colonies françaises. Les historiographes veulent le présenter comme un noir des colonies françaises qui comprenait mieux les noirs d'Afriques, un constructeur d'hôpital civilisateur. La réalité moi fait pleurer, et je ne sais pas comment mes frères français et africains permettent
que l'aéroport de Cayenne porte son nom, ou qu'une statue de ce meurtrier soit sur la place des palmistes. En vérité Félix Éboué participe à la terrible
et meurtrière construction du premier tronçon du Chemin de fer Congo-Océan qui en 1934 devait relier Pointe-Noire à Brazzaville.
Les chiffres parlent de 23 000 frères africains morts pour ce chantier coloniale. Même s'il est vrai que lors de l'appelle du Général de Gaule
contre les nazis, Félix Éboué faisait parti de ceux qui ont fait réponse d'une possibilité d'envoyer des soldats pour aider la France,
que dire ces contre-modèles pour les jeunes français? Gardons bien en tête que les Forces Françaises Libres qui ont combattus Vichy et les Nazis comptaient dans leurs rangs environ 60 % de soldats issus de l'Empire colonial français, selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation
de la France libre. Que doit donc se dire un jeune français noir, voyant que la république encense les noirs qui sont allés mettre en esclavage des frères d'Afriques pour un chantier de train, tandis que l'éducation nationale essaye d'occulter l'importance des soldats de l'Empire coloniale dans la libération de la France? Et il en va de même pour tout français, peu importe sa couleur, qui prend conscience de qui est valorisé et qui doit l'être en vérité? Pardonnez ma disgression au sujet des valeurs morales, mais il est essentiel que vous voyez à quel point l'humanité est malade pour voir ensuite en quoi ma performance était plus qu'utile!
Toujours un exemple pour capter l'Histoire, prenons Justin Catayé. Né au début du 20ème siècle à Cayenne, il déserte l'Armée d'Afrique vichyste
pour s'engager dans les Forces françaises libres en juin 1943. Il adhère après à des partis ouvriers en Guyane et il élu conseiller municipal. Il est déçu
par le manque d'ambition de ses collègues et crée le parti socialiste Guyanais et un journal: Debout Guyane. Après avoir soutenu la nouvelle constitution demandé par le Général de Gaulle et André Malraux, il est élu député de Guyane. Soutenu par le Front Démocratique Guyanais il présente un projet
de statut spécial d'autonomie de gestion pour la Guyane en session parlementaire. Il est averti de l'interdiction du Front Démocratique de manifester contre l'établissement de la "légion étrangère" en Guyane, ainsi que de nombreuses arrestations de militants. Il décide d'écourter la session parlementaire pour rentrer manifester avec ses camarades guyanais. Le vol d'Air France qui le ramène vers la Guyane le 22 juin 1962 s'écrase en Guadeloupe.
Justin Catayé se sentais trahi par De Gaulle qui avait promis une meilleure autonomie aux territoires d'outre-mers pour enrayer les crises économiques
et populaires. Le député avait prévu son entourage qu'il se sentait menacé et en danger. Lors de ce crash d'avion, il y avait d'autres militants des outre-mers comme Paul Niger qui militait pour la Guadeloupe. Si la version officielle parle d'un accident mécanique, la version populaire elle parle d'un assassinat par les services secrets.
La Guyane voit son visage changé par 2 évènement marquants, la fermeture du bagne et l'ouverture du Centre spatial de Kourou.
C'est la période où la Guyane obtient le statut de département français, mais l'influence des vieilles familles de colons et les "mafias"
freinent le développement économiques, sociales et culturelles pour leurs propres intérêts. Loin des aprioris "racistes" ou des prétextes de la métropôle, nombreux sont les projets d'entreprises brillants, les artistes doués et les possibilités d'organisations viables pour faire grandir la région,
mais qui veut voir l'émancipation réelle de la belle Guyane? L'évolution des mentalités dans les régions d'outre-mers (=anciennes colonies) fonctionnent via des étapes miraculeuses, bien au dessus des simples décisions politiques ou syndicales. Aprés 1960, la population du territoire est évalué
entre 30 et 40 000 habitants. À la suite de l'indépendance de l'Algérie et donc de la fermeture des sites du CNES à Hammaguir et Colomb-Béchar,
Georges Pompidou entame la construction en 1964 d'un centre spatial en Guyane. Pas à pas la Guyane devient le starter français,
le spot du spatial pour lancer satellite et fusée. Au niveau spirituel les sectes essayent de se répandre discrètement pour corrompre les structures sociales
et les âmes dans les Guyanes et la zone caribéenne: "rose-croix, franc-maçons, vaudouïsants ou bien encore l'apparition de protestantismes, adventismes
et évangélismes" plus accès sur la réussite matériel que sur l'accés au Royaume des Cieux. En 1978, nous avons l'exemple tragique du Guyana
avec le Temple du Peuple où un dangereux personnage va jusqu'à pousser 900 personnes démunis à un suicide collectif.
Dans les années 1990, le niveau de vie de ce territoire français intégré à l'Union européenne en Amérique du Sud, surpasse largement les habitudes
de région caribéenne provocant des courants migratoires en provenance voisins comme Haïti, le Suriname et le Brésil. Avec des visions très différentes
au sujet des ces migrations, certains Guyanais comprenant le besoin d'une vie meilleure pour les habitants de ses pays en crises sociales et économiques, d'autre développant une sorte de rejet sous l'influence des riches colons. Les richesses connaissent tout de même des répartitions et disparités
qui sont choquantes entre ceux qui vivent sur le fleuve avec des habitats traditionnelles, les maisons coloniales luxuriante, les départs de bidonvilles
autour de Kourou ou Cayenne; cependant la qualité de vie des pauvres apparaît meilleur qu'au Brésil. L'église catholique conserva un statut particulier
en Guyane où les prêtres à l'origine mandatés pour créer des bases morales et culturelles en commun avec la France étaient payés via la région.
En 1999, la région compte environ 200 000 habitants.
Cette avancée historique nous donne à voir la Guyane d'aujourd'hui, une guyane française multi-ethnique au coeur d'un grand nombre de possibilités humaines, économiques, biologiques, culturelles et militaires pour le millénaire qui commence. Une démographie qui monte en flèche, mais une politique qui rame avec des vieilles habitudes "coloniales" et "racialistes" délétères. Et ne nous trompons pas, nombreux sont les politiques locaux noirs,
métis ou amérindiens, qui comme en Afrique, derrière l'apparence de l'élu local qui serait proche du peuple se contrefiche des habitants.
Ces gens sont choisit pour donner une illusion de démocratie quand discrètement les opérations sont orchestrés par les vieilles fraternités coloniales,
les intérêts économiques ou militaires. Les politiques honnêtes sont précieux comme les perles, beaucoup sont des "Traitr-Peyis" en Guyane
comme dans d'autres régions de France.
Aujourd'hui entre l'état, les politiques locaux et la mafia, beaucoup se demande où est la différence? Le nombre de votant en proportion du nombre d'habitant est ridicule, la république et ses illusions se désagrège. Les critiques fusent chez les syndicats, écrivains, défenseurs des droits, activistes, journalistes et la population. Nous ne comptons plus les procés en lien avec le sénat, les députés ou élus Guyanais qui baignent dans des affaires
de détournements d'argent public, d'emplois fictifs ou de traffics de cocaïnes. Le réseau justice, juges, procureur et avocats donnent des issus au procès complètement biaisés. Les disparités des richesses et l'excès du matérialisme sont un frein pour le développement de la région.
Pourtant nous sommes face à une jeunesse guyanaise extraordinaire pleine de dons, de potentiels et de talents qui doivent faire face à des corrompus
qui essayent de créer une "génération sacrifiée" au profit de leurs intérêts économiques, politiques ou ésotériques.
Nous pouvons constater un "faux judaïsme" chez les hmongs et les amérindiens. Il y aussi un courant kémite dont une partie est dangereuse et faite
pour acculturé les jeunes noirs, au lieu de leur donner à voir la réalité de l'histoire des ethnies et des pays d'ou viennent leurs ancêtres, ils sont bassinés
par des fantasmes sur l'égypte antique et les pratiques ésotériques alchimiques ou les divinités payennes; ils sont gavés avec des fausses religions
comme le rasta-farisme qui est aussi une construction religieuse faite par le franc-maçon Marcus Garvey qui n'a jamais vu l'Afrique de ses propres yeux.
Il y a même l'apparition d'un "afro-fachisme", des noirs qui se comportent comme les partis d'extrême droite, haïssant les noirs du pays voisin ou de l'île d'à coté et fustigeant les étrangers qui arrivent en Guyane. La surmilitarisation du territoire à engendré une peur intériorisé, une soumission contrainte
et non volontaire, dont le carnaval serait le remède de débauche-soupape. Lors des confinements du "covid", il y avait même comme des postes frontières entres les différentes villes ou zones de Guyane.
Un potentiel extraordinaire pour la France limité par une république raciste et les guyanais collaborateurs. Nous sommes passés d'un indépendantisme
que l'on chasse à un indépendantisme diffusé par la bourgeoisie, voir même certains anciens élus locaux qui toute leur vie se sont gavés avec l'argent
du contribuable. A mon sens les intérêts secrets des faux indépendantistes sont les mêmes que ceux des réseaux mafieux proches de l'état.
Nous avons constaté l'ancien ministre des outre-mers incité la Guadeloupe à chercher l'indépendance quand elle demandé un réseau d'eau potable normale, des fruits et légumes sont pesticides cancérigènes et un avenir pour sa jeunesse. Un non-sens absolu, qui prouve la volonté de considérer
les territoires d'outre-mers comme des succursales à liquider, dont la propriété devrait être transféré. La Guyane réclamant ses nombreux investissements promis et ceux qui doivent être fait dans la logique d'une région de France, ajouté au refus des activistes que la Guyane soit éventré pour en voler tout l'or et empoisonner les habitants de bords de fleuves au mercure, certaines loges doivent se dire qu'il serait mieux de sortir la Guyane de la législation française ou européenne pour la piller.
Gardons en tête que c'est une région merveilleuse au niveau naturelle et culturelle, mais c'est toute la France qui doit faire preuve de compassion
pour que les Guyanais aient le droit à des infrastructures publiques de qualités pour la génération en marche et celle à venir. Il est essentiel de développer le tourisme en Guyane en vérité, pour aider au dévelloppement professionnelle, pour renforcer les liens avec la métropole, mais aussi car plus la Guyane sera exposé à la lumière plus les mafieux vont reculer.
Il y a une crise spirituelle et morale car les anciens croisés, les ordres coloniales comme ceux de malte, l'ordre du temple, et autres fraternités ésotériques
ont envahie les églises et y diffusent un faux christianisme, un catholicisme d'apparence. Comme le diable, ils se déguisent en ange de lumière
pour corrompre la Sainte doctrine et détourner les âmes de la vie éternelle. C'est pourquoi le diocèse a connu des histoires de professeurs
de l'enseignement catholique pédophiles ou de soit-disant évêques comme Emmanuel Lafont ont été pris dans de procès honteux.
Ces gens sont de faux catholiques, de faux chrétiens qui derrière leurs soutanes servent soit des vieilles sectes guerrières, soit des loges maçonniques
qui ont infiltrés le Vatican après le synode Vatican II en 1962. La solution est donc de suivre les évangiles au plus près et dénoncer tout agissement suspect de ces faux ordres mis en place pour détruire la véritable foi, ces monstres se réjouissent même lorsque l'église est accusé car ils utilisent ça pour éloigner de la foi en Jésus-Christ.




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INFORMATIONS:
La région Guyane est la plus grand région de France, au niveau de la taille elle est plus grande que le Portugal.
Elle représente plus de 90% de la diversité de la de la faune et le flore française.
L'Amazonie Française est aussi une immense réserve de médecine via ses plantes et molécules.
Elle est une des plus grande réserve d'or et de minérai précieux de France.
Kourou et sa zone de lancement spatiale de Ariane est une des ville de Guyane .
Village de Mana
Cayenne
Station spatiale de Kourou
ENVIRONNEMENT
Je vous dévoile ici la situation préalable à ma performance. Je m'informais sur la Guyane et les projets de politiques culturels qui devaient y naître depuis ma première visite en 2011. Lors de mes résidences d'artistes, j'avais rencontré un employé du ministère de la culture nommé David Redon
avec qui j'avais des liens favorables.
J'avais rencontré un ancien responsable des affaires culturels nommé Michel Colardel, et un nouveau nommé Paul Léandri que je rencontre
lors d'une résidence d'artiste nommé Kimboto. Ce Paul était censé aider le Collectif Degré 7 dont j'étais un pilier, à obtenir des papiers d'identités français pour des artistes de l'ethnie Sarama'ka avec qui nous oeuvrions, les sarama'ka vivent sur le fleuve entre le Surinam et la Guyane, ainsi donc certains n'ont pas la nationalité du pays où ils résident la plupart du temps. Depuis 2012, je savais qu'un jour l'état et la région Guyane devrait rattraper leur immense retard au niveau culturel avec des musées, lieux d'arts, de diffusion et d'éducation culturelle et artistique. Je m'intéressais en particulier à un projet pour un grand musée qui remplacerai l'hôpital Jean-Martial, au centre de Cayenne, la Maison des Cultures et des Mémoires Guyanaises. Après avoir montré a de nombreuses reprises mon intérêt pour ce musée, et, eu un entretien favorable pour y travailler comme cadre muséographique j'étais prêt pour changer
le monde.
Pour moi c'était évident, cette mission me permettrait de transformer le monde en permettant de créer des ponts entre les cultures et les arts tout
en influençant l'avenir de l'Amazonie française et sa protection. J'étais prêt à tout, mais j'étais très loin de savoir ce qui se cacher derrière cette épreuve.
La particularité de ce musée était qu'il y avait un Axe scientifique, un Axe historique et un Axe artistique. C'est une grâce unique en France de voir naître
un musée Amazonien qui inclut archives historiques, artefacts naturels et biologiques, oeuvres anciennes et nouvelles des artistes franco-amazoniens.
Vous pouvez consulter le Projet Scientifique et Culturel originel du Musée ici-même.
De l'extérieur, sur la papier et dans les discussions, ce projet avait l'air d'être merveilleux, plein d'amour et de respect pour les peuples de la Guyane française. Avant que je commence cette mission, on me disait que je rencontrerai des représentants des différentes communautés qui constituent la Guyane (Indiens, Bushinengués, Créoles, Hmongs etc.) pour leur présentait mes projets de médiations et/ou de pédagogie. Selon des membres des affaires culturelles de la Guyane, nous serions amenés à créer une politique muséale dirigé vers les jeunes car la démographie Guyanaise est dense et cette une région avec beaucoup de jeunes. En vérité, j'étais très heureux de venir oeuvrer pour ce musée. Certains faits me paraissaient "bizarres" tout de même,
des membres du ministères de la culture et des artistes me parlaient en me disant que venir travailler en Guyane en fonctionnaire nécessité des épaules larges, qu'il y avait un coté "mafieux" et "militaire" qu'on ne pouvait nier. Il y a même une des membres ministère de la Culture qui m'avait conseillé
de ne pas venir travailler auprés des affaires culturelles de Guyane.
Aujourd'hui, avec la maturité je sais que j'était très loin de voir la réalité des arcanes de la politiques et de la culture en Guyane.
A l'époque, j'étais ce qu'on pourrait analyser comme un artiste cultivé à tendance très social tourné vers les pratiques mystiques des peuples vernaculaires et amoureux de la culture française. J'avais une vie qu'on pourrais caricaturalement dire "d'intellectuel libertin de gauche", je ne connaissais pas l'histoire "secrète" de la république ou l'histoire de l'église catholique. Cette performance m'a permis de faire une catharsis dans mon ma vie et de me dépouiller pour cheminer vers l'Amour véritable. Je vais donc ici dresser l'essentiel de la performance nommé Danse des égos.
Juste avant d'intégrer l'équipe du musée, j'avais été diplômé des Beaux-Arts de Paris en oeuvrant sur le lien entre l'animisme et l'art contemporain.
Je décide de mener une action forte, radicale en relation avec l'amour, la décolonisation de l'esprit et l'idée du soin de la société.
Pour simplifier, mon rêve était ,aussi naïf soit-il, d'aider les indiens de Guyane et tous les habitants à avoir une vie plus belle, plus poétique, plus artistique, plus libre et fertile. Avec cette conviction qu'en respectant mieux les français d'outre-mers il y aurait un impact spirituelle positif sur toute la France.





Informations:
La Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane inclut un bâtiment des archives à Rémire-Montjoly et un centre muséal à Cayenne.
Vous pouvez découvrir le projet de construction du musée ici, c'est le même cabinet d'architecture que celui du Louvre-Lens : https://www.lacatonvassal.com/index.php?idp=77
LA PERFORMANCE
DANSE DE L'ÉGO, DANSE DES ÉGAUX, DANSER POUR PLUS D'ÉGALITÉ
INTRODUCTION:
Lorsque j'ai choisis le titre de cette performance, je voyais le monde comme une scène toute entière où se dansait les royaumes et les nations.
Une scène vu par les hommes, mais aussi vu par le monde spirituel qui est au dessus des hommes, ce qui est plus grand que nous.
Des danses politiques, religieuses et économiques qui font monter, ou descendre les peuples en fonction du coeur.
J'avais une vision toute spirituelle de l'objectif de la danse qui s'imbriquait dans le tissus du destin.
J'avais était touché par les nombreuses danses des amérindiens Navahos au Nouveau-Mexique. Etonné aussi de voir comme la danse était considéré comme un lien possible avec le monde spirituel dans bien des civilisations. Ce peuple avait plusieurs danses rituelles, des danses pour attirer les papillons, faire tomber la pluie, évoquer la fertilité ou écarter les nuages.
L'objectif de ma Danse des égos consistait à questionner chaque être que je croisais, tenter de le faire vibrer pour révéler sa vrai foi et ses croyances.
Une sorte de danse obligatoire pour faire entrer notre civilisation dans une nouvel ère, une ère de vérité qui ferait disparaître l'hypocrisie.
Oui, car selon moi tout être vivant croit en quelquechose: Dieu, Jésus-Christ, la science, l'argent, le pouvoir, le sexe, l'art, soi-même, etc.
La performance avait comme objectif de faire converger différentes cosmogonies, d'ouvrir la parole entre les conceptions du sacrée des différentes communautés et des individus. Depuis mon enfance j'étais inspiré via le modèle du Christ, ainsi que celui du chaman chez les amérindiens qui cherche l'équilibre entre le Grand-Esprit, sa famille, sa tribu, la nature et le cosmos. J'avais l'assurance que le Dieu Tout-Puissant nommé YAHOWÉ (= Je suis)
chez les juifs et les chrétiens, était le même Dieu que l'Esprit Créateur de tous les esprits dont parlait la tradition ancestrale des guérisseurs amérindiens.
J'avais la conviction intime que les problèmes des français de métropoles étaient une sorte de malédiction, et que respecter les indiens et peuples
qui ont participés à la colonisation comme les descendants d'esclaves, transformerait non seulement les régions d'outremers mais aussi la métropôle.
Le Mea Culpa, la confession de nos erreurs et la volonté sincère de les réparer créerai une bénédiction puissante pour toute la France.
Cette assurance était toute spirituelle, comme insufflé selon le Saint-Esprit, un message du ciel pour mon âme.
Après avoir constaté de nombreuses situations éthiquement, humainement et écologiquement illogique en Guyane, je décide de mettre mon grain de sel
et mon huile dans la machine. J'avais pour objectif restaurer le sacré du vivant, aider les générations à venir, respecter l'histoire de nos pères,
réincarner la grandeur d'âme qui fait de l'homme un être beau et utile, raviver notre foi au destin, participer aux révélations!
J'avais l'espoir qu'en mettant chacun face à lui-même dans une danse des caractères, alors j'agirais comme une reflet guérisseur ou provocateur
pour un avenir meilleur. Je n'avais pas pensais qu'avant de pouvoir transcender l'existence des autres, le destin aller briser mon égo pour le reconstruire
en plaçant au centre non pas mon humanité, mais Dieu lui-même, le Créateur du vivant. Je ne savais pas non plus que pour entrer dans la vérité,
j'allais devoir me sacrifier et mourir à mon ancien moi, pour vivre une nouvelle naissance.
PÉNÉTRER LA RÉPUBLIQUE POUR DÉVOILER SES SECRETS:
Dés 2015, Je décide de tout faire pour me faire embaucher en tant que Responsable de la pédagogie, de la Médiation et de l'Analyse des publics
au sein de l'équipe projet de la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane. Il s'agissait donc d'un poste de cadre culturel de la fonction publique, avec comme objectif l'évaluation des différentes formes de publics, la création des politiques de médiations adaptés, la création d'un programme éducatif et culturel pour les jeunes, en somme faire preuve d'une muséographie innovante en écho avec cette région d'Amazonie Française.
J'avais au préalable un peu étudiait la situation politique, enfin c'est ce que je croyais. J'avoue que je me questionnais beaucoup sur le comportement
des politiques envers les populations amérindiennes, sur les difficultés des Guyanais les plus pauvres, ainsi que sur la réalité de la politique aéro-spatiale. J'étais assoiffé de vérité, d'en savoir plus, de construire un pays meilleur, de faire sauter les tabous et renouveler la vieille France.
J'étais loin de savoir à quel point l'état français, le racisme et le néo-colonialisme créer des véritables délires politiques dans les dom-toms.
Dans mon esprit, j'étais déterminé à réussir d'une façon ou d'une autre à donner un sens fort à mon action. J'apprends en mars 2015,
après un entretien reporté plusieurs fois, lors d'une visioconférence avec des membres du conseil général et de la direction des affaires culturelles
que j'ai obtenu le poste. J'étais très heureux tout en me questionnant beaucoup.
Paul Léandri, le directeur des affaires culturelles de Guyane, que je connaissais à peine me propose après l'obtention du poste de faire une colocation
avec lui, et me dit-il avec Isabelle Nottaris qui était la muséologue en charge de M.C.M.G. Pour être honnête, j'y vois une façon de m'assurer d'avoir
un appartement à mon arrivée sans me casser la tête; sur le coup je me dis aussi qu'être proche de l'état peut-être un plus pour moi. J'accepte donc l'offre.
J'ai le souvenir précis du jour où David Redon le conseiller des arts plastiques de la DAC , que je considérais comme un ami,
m'appelle avant mon arrivée à Cayenne pour la mission qui commençait en me disant que Paul s'est fait agressé par deux jeunes qu'il a invité chez lui,
et que sa stagiaire avait était violé. J'ai tout de suite trouvé ça étrange comme "histoire", j'ai lu les publications et j'ai ressenti comme quelquechose
de "diabolique", qui n'était pas clair. A vrai dire je n'avais rencontré ce Paul qu'une ou deux fois lors d'évènements culturels en Guyane,
je ne savais absolument pas qui il était en vérité.
J'ai comme eu une sensation mystique qu'a partir de ce jour je devais être comme une sorte d'espion qui vérifierai ce qui se tramais en vérité pour
ce musée. Avec le temps je peux vous dire qu'il y avait une forme de grande candeur dans ma volonté, car en Guyane au vu des "enjeux militaires",
il y a des vrais espions. Aujourd'hui même, après de longue réflexion, je crois même que j'étais plus ou moins surveillé par l'état avant mon arrivé
à Cayenne pour savoir qui j'étais, ce que je faisais de ma vie, quelles était mes habitudes, et mes points de vue politiques et religieux.
Il est prévu que j'intègre le poste auprés de la C.T.G en mai 2015, avec une équipe principalement constitué de membres de la Direction des Affaires Culturelles de Guyane et des personnes travaillant avec la région ou le conseil général. Avant le départ, je ne pense pas avoir peser la densité
d'un tel projet. Ma jeunesse et ma vision un peu naïve sur certains fonctionnements du monde allait être bouleversée. Je partais du postulat
que si le musée est vraiment un musée Amazonien non colonial, il serait ouvert aux peuples locaux dans une écriture commune de l'Histoire.
Selon moi, un musée qui souhaite être dans une Histoire véritable n'impose pas un "fil historique" aux peuples locaux. Chaque part du peuple
doit être pris en compte pour que l'architecture et l'ingénieurerie culturelle du musée soit véridique, et source de vie pour l'histoire vivante des peuples.
J'avais reçu un appel d'un personnage guyanais de la culture qui m'avais plus au moins menacé avant même mon arrivée.
Une des membres de la Dac Guyane que j'avais croisé sur Paris m'avait conseillée de ne pas venir travailler auprés de la Dac, me disant plus ou moins que les intrigues politiques étaient trop pesantes.
Juste avant mon arrivé en Guyane, Paul me dit qu'Isabelle n'habitera pas avec nous mais qu'il à trouver un loft pour nous.
J'arrive à Cayenne fin mai 2015, je rencontre avec Paul qui m'invite à manger au chinois: La rose rouge, rue du 14 Juillet où se situe notre appartement.
Il me parle de la mort de son chien, de l'affaire de viol avec les jeunes qu'il à ramassait en bord de route et sa stagiaire, je crois qu'il me parle un peu
des membres de sa famille, il se pose en victime. Ensuite nous allons boire un verre place des palmistes, puis je découvre le Loft grand spacieux et vide.
Nous discutons et je ressens tout de suite qu'il y a un désir chez lui d'avoir une relation sexuelle avec moi. Voyant qu'il m'avait avancer le prix du billet d'avion avant que le pole emploi me rembourse, qu'il avait trouver un loft, mais aussi qu'il me faisait un peu pitié, nous allons dans sa chambre.
Nous commençons quelques contacts physiques mais j'ai la sensation de me faire piéger, je me vois avec ce vieil homme et je n'arrive pas à être exciter.
Il n'y aura aucun coït, juste des sortes de préliminaires que j'arrête lorsque je me rends compte que quelque chose cloche.
Que m'était t'il monté à la tête pour faire ça? Etait-ce le vol d'avion, plus l'alcool? Etait-ce le plan de Paul depuis le début me faisant croire
que nous habiterions avec une femme, pour se retrouver en colocation avec moi et essayer de créer une relation?
Etait-ce moi même qui me suis dit qu'en répondant à son désir je faciliterais quelquechose ?
Toujours est-il que c'était un échec d'une relation sexuelle a peine démarré et non aboutis, mais pour moi une sensation d'avoir était salit ou manipuler.
Un peu en avance, dans mon désir d'oeuvrer à la création de ce musée, j'arrive au bureau avant le démarrage officiel de mon contrat.
Je suis trés étonné de la puissance du destin: dans la rue pour marcher jusqu'au bureau se trouve un arrêt de bus nouvellement nommé Kimboto,
le nom d'un projet culturelle qui eu lieu à des milliers de kilomètres de Cayenne, un projet monté avec un collectif d'artiste dans lequel j'oeuvrais.
J'apprendrais que c'est une des amies du collectif qui en travaillant dans la fonction publique, lors du choix des noms d'arrêt de bus, avait suggérer
ce nom en souvenir de notre action culturelle.
J'arrivé et découvre un peu mieux le caractère étrange d'Isabelle Nottaris, la muséologue. Elle me semble subir des pressions immenses,
je ne sais pas si son attitude avec des tocs est du au travail ou sont naturelles. Elle me signale assez vite que les militaires n'ont pas l'air de vouloir faciliter la construction du musée, car les bâtiments connexe de l'ancien hôpital qui va être restructuré en musée, appartiennent à l'armée.
Elle me dit qu'elle est heureuse d'avoir quelqu'un pour oeuvrait avec elle, je crois sous entendant qu'à ce jour elle avait une surcharge de travail.
Elle me décrit la mission, ce que je dois étudier, me présente le musée, me parle de l'équipe mais aussi de l'aspect éducatif que devra développer
le musée.
Après l'embauche, Je me retrouve donc au coeur de certains "secrets de conception" du musée, il y a d'ailleurs une close qui nous demande
une sorte de secret professionnel dans le contrat si mes souvenirs sont bons. C'est un projet de musée conséquent qui à plusieurs localisations,
plusieurs bâtiments, un projet qui dépasse les 60 millions d'euros.
Dans les Caraïbes, il fait écho au projet du musée Mémorial Acte en Guadeloupe, un musée censée être un musée de l'Histoire de l'esclavage construit comme un pas vers la repentance. Ce même musée très critiqué par les intellectuels blancs ou noirs, où l'ont trouve une salle dédié au Kukluxklan et une autre à la Franc-maçonnerie. En analysant les différents échos au sujet de ce musée nous ferons la lumière sur le véritable état d'esprit de la république.
L'analyse de ce musée viendra après la description du tronc initial de ma performance.
Le coeur du projet de la Maison des Mémoires et des Cultures Guyanaises est situé à Cayenne face à la place des palmistes,
il s'agit de restaurer l'ancien hôpital Jean Martial en mieux pour former un musée. A l'origine le projet du musée doit dévelloper:
- un axe scientifique sur la faune et la flore Amazonienne
- un axe archéologique et historique sur l'histoire de la Guyane
- un axe sur les pratiques culturels
- un projet d'archives cinématographique,
- un projet de Fond Régional d'Art Contemporain pour exposer les artistes vivants et dynamiser les arts visuels
- s'ajoutera en plus des liens possibles avec l'aérospatial, mais surtout une politique culturelle à destinations des jeunes publiques.
Ce sera le plus grand musée Français d'Amérique du Sud. Il s'agit là d'écrire l'histoire officielle de la Guyane, de ce qui sera dit de son histoire de façon publique. Les enjeux historiographiques sont aussi des enjeux coloniaux, militaires, religieux, économiques, idéologiques...
Qui écrit l'histoire du peuple Français? Du peuple Guyanais dans son intégralité? Du peuple Kali'na? Qui écrit l'histoire des Negs marrons?
Qui écrit l'histoire des chrétiens? Des métropolitains? Que dira le musée sur des sujets tels que la création du monde? L'histoire des Amériques?
L'histoire des peuples? La colonisation? la médecine?
Va t'on user de la version scientifique occidentale coloniale de l'évolution, de la version véritable des saintes écritures? Les sciences amérindiennes de la nature vont-elle être présentées? Quel place prendra le témoignage des descendants d'esclaves, les témoignages qu'à engendré le métissage culturel?
A mes yeux cela est d'une importance capitale pour tous les jeunes qui découvriront le musée. Le passé d'un peuple structure une partie des projections d'avenir qu'il se fait de lui-même. En Guyane française, là où la population est très jeune il n'existe pas à ce jour d'institution sérieuses pour se cultiver
sur l'Histoire de la Guyane et des nombreuses composantes de son peuple. Il existe bien un petit musée modeste dit Musée des Cultures Guyanaises
rue madame Payé dans Cayenne, mais trés loin de pouvoir valoriser la grandeur de l'Histoire Guyanaise, de ses artistes et artisans,
et de la luxuriante beauté de sa nature fertile. L'ouverture d'un musée qui a une vocation internationale pour cette zone de l'Amérique,
signifie aussi un avenir où les politiques doivent sortir la Guyane de son autarcie économique et culturelle, incluant une médiatisation plus saine
de son actualité et donc une possible exposition des réseaux mafieux.
Il est important d'intégrer les enjeux de la construction d'un musée, mais surtout de sa conception scientifique et culturelle, le musée va inspirer
des milliers d'âmes là où il va éclore, le sens qu'il offre doit être juste et rigoureux. Dans le cas particulier d'un musée amazonien-français situé
dans une ancienne colonie devenue région, se pose la question de vérifier que le musée est bien un tremplin pour les cultures et les connaissances locales et non pas un "cheval de Troie".
Vous pouvez lire le Projet Scientifique et culturel officiel du Musée ici:
PAS EN AVANT, FORCES SPIRITUELLES ET MANIFESTATIONS:
Trés heureux de commencer ma mission je fais ce que nous appellons du "Work Hard - Play Hard", la journée je fais mon maximum pour intégrer
la trame muséologique du musée et voir l'étendue de ma mission, et le soir je me relax et m'amuse. Il commence à m'arriver plein de choses
qui sont un peu rocambolesques, notamment en buvant un verre de bière une abeille me rentre dans la bouche, je crache la bière sur mon ordinateur
ce qui bloque mon clavier. Je rencontre plusieurs connaissances de David Redon, un Julien et une Maria qui sont agréables apriori.
Je fais une soirée avec Julien, mais le décalage horaire plus l'excés de rhum font que trop ivre, j'invite un inconnu croisé dans la rue qui va voler
quelques trucs sans grande valeur. J'en parle à Paul qui panique un peu revoyant dans cette situation, l'épisode des braqueurs qu'il a invité chez lui.
Et là il me pose une question qui me fait tilter, il me demande avec un regard un peu pervers "si j'ai crié pendant cette mésaventure".
A partir de ce moment je vais accentuer ma méfiance envers Paul Léandri.
Lors d'une autre discussion je lui dit assez vite que j'ai grand espoir d'inviter mes amis amérindiens chez nous lors de la journée des peuples autochtones lors qu'ils viendront sur Cayenne, ce à quoi Paul me répond: "Des amérindiens ici?" avec un regard pantois.
Et je me dis: "Mais avec qui donc ai-je emménagé?"
Au niveau de ma mission professionnel il est essentiel de voir que même si Paul n'est pas présent avec Isabelle au bureau,
il vérifie tout ce que nous faisons, la Direction des Affaires Culturelles étant une manifestation du ministère de la culture en région.
Ma mission inclut une étude des publics locaux et potentiels visiteurs à venir, une réflexion sur les typologies de médiation possibles au vu des nombreuses langues différentes du territoire, une conception d'une politique de médiation pour les adolescents et la jeunesse, d'un lieu informatique,
une réflexion au sujet d'un lieu petite enfance pour accueillir les plus jeunes lors des visites des parents, en somme une vraie aventure culturelle.
Au fur et à mesure des jours, j'entame la double démarche de me rapprocher des différentes communautés de Guyane, tout en oeuvrant à l'émergence d'inspirations honnêtes dans les réunions ou rencontres avec les conseillers scientifiques du musée. Avant le début de cette mission,
le conseiller aux arts plastiques m'avait parlé d'un musée qui sortirait des pratiques coloniales. Il me disait que nous présenterions même les axes culturelles auprés des populations locales et des représentants appelés "chefs coutumiers" pour ouvrir une oeuvre globale lors de l'édification du musée.
Mais pas à pas je vois la réalité: c'est un projet colonial, qui ne prend nullement en compte les peuples, la jeunesse, les artistes et les cosmogonies locales.
Parmi toute l'équipe que je rencontre, je constate vraiment deux types de profils différents, ceux qui veulent oeuvrer pour la population locale
et ceux qui son là pour des raisons moins louables.
Lors d'un évènement un midi au bureau de la DAC, je rencontre un jeune stagiaire assez proche de mon âge qui fait du chant, il se nomme Arsène.
Il est issue d'une ethnie bushinengué du fleuve maroni je crois. Je m'approche un peu de lui me disant pour créer des liens amicaux, voir même plus.
Quelle ne fut pas ma surprise, losqu'un soir en rentrant au loft je le vois avec Paul, et je comprends qu'il est plus qu'un simple stagiaire.
Nous discutons un peu, il aime chanter et veut être artiste, moi même je lui relate ma formation aux Beaux-Arts.
Il y a une forme d'attraction entre nous, dans la soirée Paul l'appel dans sa chambre et Arsène me signale qu'il rejoint Paul, avec humour je lui dit:
"La aussi c'est du travail?"
Avec Paul nous allons au supermarché pour acheter des courses, il me dit qu'il ne vas pas très bien qu'il est sous médication pour éviter de faire
une maniaco-dépression. Je ne saurais jamais si ce qu'il me dit est vrai ou non, cependant j'apprendrais qu'en fait avant d'être dans la culture
c'était un ancien militaire.
Au bureau Isabelle insiste plusieurs fois sur le fait que l'ouverture et le développement du Musée inclura une obsolescence programmée.
Même si je peux intégrer le fait que les infrastructures culturelles guyanaises ne sont pas au même niveaux qu'en métropole, je ne capte pas bien l'intérêt de pré-programmer un retard du développement du Musée. Pour moi la construction d'un tel musée était au contraire l'occasion de lever le pieds
sur les freins politiques au développement en Guyane. Isabelle se questionne au vu de ma grande liberté parole, elle découvre mon caractère d'artiste.
Nous allons prendre part à une réunion à l'hémicycle de la C.T.G. Mais mon désir de montrer un chantier culturel en marche et ouvert,
me fait dire prendre la parole pour une intervention où je parle de la possibilité du Musée d'intégrer la culture local comme le carnaval.
Isabelle me dit que ma prise de parole était dangereuse car ce n'était pas prévu, et je crois comprendre que les politiques n'aiment pas voir
un fonctionnaire qui annoncent des possibilités sans en avoir reçu l'ordre.
C'est là que la performance va prendre un sens qui me dépasse, car au même titre que les shamans, que j'avais rencontré ou étudier,
mon esprit développe une réception spirituelle. Les jours avancent et je commence à avoir des sortes de visions qui dépassent l'imagination,
j'ai plus la sensation de voir le passé comme lors d'un film, comme si mon âme capté une vieille émission documentaire d'histoire.
J'ai des visions au sujet des peuples amérindiens de la violence qu'à subit leur peuple, je vois les bateaux avec des voiles avec une croix rouge
qui arrivent pour débarquer, la souffrance des familles noires mises en esclavages, des visions qui évoques l'histoire de la colonisation de l'Amériques.
Les visions parcours le temps et aboutissent à une dernière vision où je vois le meurtre de John Fitzgerald Kennedy, et l'apparition d'un symbole:
une pyramide avec un oeil dedans. Au sens strict les visions ne freinent pas mon activité, mais elles sont trés claires et puissantes dans l'émotivité
qu'elles créent en moi.
Un soir peu aprés mon arrivée, je rentre au loft et là je vois que Paul à préparer une crémaillère "secrète", sans même me le dire;
peut-être pour que je ne puisse pas inviter des connaissances qui m'étaient propre. Je vois des gens que je connais et d'autres non, pour la plupart
des gens du monde culturel. Je suis très étonné de voir que Paul prépare un tel évènement sans me le dire alors que nous sommes colocataires.
Toutefois je ferais preuve d'une grande joie, je passe une agréable soirée. Je me questionne tout de même sur la vision d'une colocation de Paul,
et lui dit qu'il serait bien que nous installions des règles.
En dehors des heures de bureaux, je visite une exposition à la poudrière derrière la préfecture de Cayenne, j'y rencontre un policier-peintre, j'ai la véritable volonté de rencontrer les artistes locaux dans l'optique de la futur politique du F.R.A.C qui doit aider et pousser les artistes locaux à prendre une stature nationale et internationale.
Je rencontre parmi l'équipe projet un anthropologue que je connaissant auparavant, Thomas Mouzard qui avait fait des recherches dans le village d'Awala-Yalimapo, lui et sa femme avaient étudiés des cas de possessions multiples, ainsi que les coutumes de amérindiens de Guyanes.
J'aime bien Thomas, mais je trouve qu'il manque de spiritualité, je décole vite son ambition d'être futur conservateur du musée. J'ai le souvenir
des résidences d'artistes où nous créions avec les negs'marrons Sa'amaka, je me rappelle du regard scientifique de Thomas qui à mon sens ne comprenais pas les symboliques et technique artistiques que nous déployons dans cette rencontre inter-culturelle. Pour ma part, il est vrai que j'espérais après avoir remplie la mission de responsable de médiation, pouvoir postuler pour la direction du FRAC car valoriser les arts guyanais me tenait beaucoup à coeur.
Il m'arrivait aussi dans les réunions de groupe de faire quelques remarques à Thomas pour questionner les conceptions cosmologiques et historiques
des communautés, mais je vois bien que le fait que je dépasse le cadre de responsable de médiation pour empiété sur l'analyse scientifique
dérange les membres de la DAC.
Je rencontre Anne-marie Chambrier et je suis trés heureux de voir des représentants amérindiens liés au musée. Je rencontre aussi Kristen Sarge qui est plus spécialisé dans l'architecture et le patrimoine. Il y a aussi Marie Paule Jean Louis qui s'occupe du petit musée MCG rue payé. Je rencontre aussi David Carita le Responsable du musée Alexandre-Franconie, ainsi que Guillaume Fradet dont le poste doit être proche d'un attaché de conservation
du patrimoine. Il y a l'entrée une sorte de préfiguration du musée dans l'espace Espace Ho-Ten-You, dans laquelle nous pouvons lire des extraits d'archives qui sont accablantes pour les jésuites, ce qui me rappelle d'autres archives du musée rue Payé qui essayait de valoriser la secte nommée franc-maçonnerie au travers de la personne de Félix Éboué.
Je ne saurais comment vous témoigner de cette expérience olfactive, intellectuelle et spirituelle mais c'est comme si pénétrer l'Histoire guyanaise
me faisait voir aussi bien des guerres humaines et politiques, mais aussi à un niveau différent des guerres spirituelles, cosmologiques,
entres différentes spiritualités et même différents esprits. La culture catholique, la culture africaine traditionnelle, la culture des esprits amérindiens,
la culture des sectes sataniques comme la maçonnerie, les pratiques vaudous, etc. Sur le coup, ce dont je témoigne peut paraître incroyable,
mais je vous invite à lire les anthropologues qui ont étudié ce sujet en guyane et dans les caraïbes, vous verrez qu'il s'agit d'une réalité,
un territoire aux nombreuses pratiques dites "magico-religieuses".
Cette expérience puissante où un être humain commence à voir les puissances spirituelles s'appelle dans la vision biblique, le discernement des esprits comme le relate l'apôtre Saint-Paul: il s'agit aussi bien de discerner les esprits humains, leurs paroles de vérités ou leurs mensonges;
mais il s'agit aussi de voir quels esprits, dominations ou puissances se cachent derrière des groupes et des évènements. Les pratiques ésotériques peuvent appeler ceci l'ouverture du 3ème oeil.
En même temps, chaque jour qui avançait me donner la sensation que j'avais était embauché dans "l'équipe des méchants" si vous m'autorisez l'expression. J'avais la sensation d'être dans la continuité d'une guerre coloniale séculaire, je trouvais certains propos de l'équipe raciste,
mais je ne sais pas si ils s'en rendaient compte, et je crois que c'est le pire. Thomas qui en tant que scientifique ayant étudié les amérindiens aurait
du apprécié la présence d'une représentante autochtone semblait au contraire ne pas apprécier la présence d'Anne Marie Chambrier.
Lors d'une discussion avec David Redon et Paul Léandri, Paul disait avec fierté: "Nous sommes la meilleure des civilisations!" sujet à débattre,
car je trouve aussi que toutes les civilisations ne se valent pas, mais dans la bouche de Paul cette expression m'apparaissait plus guerrière.
Mais l'exemple qui m'a assurée du fond raciste de l'équipe est ici: Un jour Isabelle Nottaris me dit que je vais rencontrer un nouveau membre
pour l'équipe projet, une dame qui s'appelle Annie-Claude Clovis mais que je devrais lui donner à faire des choses insignifiantes, non essentielles,
comme pour donner la sensation que nous oeuvrons avec elle, tout en la maintenant éloignée.
Qu'elle en fut pas ma surprise lors de ma rencontre avec cette dame, tout à fait agréable, la tête sur les épaules, qui à mon sens avait une véritable connaissance du tissu éducatif et scolaire guyanais et pouvait être une vraie force pour une politique de médiation à destination des jeunes publics.
Je ne comprenais pas pourquoi j'avais reçu cette ordre à son encontre, au contraire même, j'avais la sensation pour la première fois de rencontrer quelqu'un de plus normal et bienveillant que l'équipe que j'avais rencontré jusqu'alors.
Pourquoi donc avais-je reçu un tel ordre si ce n'était à cause d'une histoire de couleur de peau?
Il est difficile dans des groupes cosmopolites incluants des représentants de différents peuples de ne pas faire d'erreur ou de surinterprétation raciste,
venant aussi bien des blancs que des noirs ou des amérindiens d'ailleurs, mais lorsque le coeur et la bonne foi sont présentes, les erreurs sont aussitôt effacés. Dans le cas de cette équipe j'avais cette sensation de post-colonialisme déplaisant, et qui aurait déjà du disparaître des politiques culturelles.
Je commençais pas à pas, à éditer des documents pour créer une ambiance joviale et créative pour les publics, comme je l'avais vécu au Centre Pompidou
ou au Palais de Tokyo. Je n'ai pas eu la possibilité de récupérer la totalité mais vous pouvez ici lire un exemple:
En dehors de mon activité professionnelle, le soir je cherchais à m'intégrer dans la culture guyanaise, j'avais eu la curiosité de voir une représentation
de Djokan, une sorte d'art martial, et j'avais commencer la découverte de cette pratique entre sport et culture. Je dois dire avec honnêteté
que je me questionnais aussi sur la réalité du programme spatiale et des recherches qui était faite à Kourou. Comme tout être humain curieux,
je me demandais quelles étaient les véritables découvertes spatiales que la France avait faite. C'était assez étrange de voir cet appétit de l'homme
à vouloir toujours plus, coloniser l'amérique et maintenant fantasmer sur la colonisation spatiale.
L'équipe de la Dac et Isabelle avait du faire un rapport sur mon attitude qui était plus favorable aux locaux qu'au bureau de la Dac,
et il avait du lire mes premiers écrits car chaque jour qui passait les relations entre nous se tendaient. Il avait embauché une femme de ménage qui entrait
dans ma chambre et rangeait mes papiers, femme que je n'avais pas le droit de rencontrer. Il donné aussi l'accès au loft à Arsène sans même
me prévenir. Je compris qu'il n'avait jamais eu la volonté d'une colocation, mais qu'il croyait pouvoir faire de moi ce qu'il faisait avec ses stagiaires,
soit une sorte de prostitué. Moi qui avait toujours une activité artistique, j'avais amené au loft une palette et quelques morceaux de bois pour le monter
dans mon espace créatif et faire des nouvelles oeuvres, Paul réagit avec agressivité me voyant bienheureux de continuer mon activité artistiques en dehors du travail. C'est comme s'il se croyait dans les colonies d'après guerre, il voulait me contrôler dans ce que je disais au travail et dans mon activité
en dehors de celui-ci.
A RELIRE ET ORGANISER
-Paul qui appelle la police en leur demandant de me jeter à la rue vérifier la date dans emails.
15 juin: Lors d'une soirée au cours du mois de juin, s'ouvre une nouvelle exposition de tembé, c'est un art des negs-marrons, des entrelacs colorés à la charge symbolique aussi bien qu'abstraite. Un des artises de l'exposition se nomme Antoine Lamoraille.
- Soirée qui parle de la futur Mcmg présence d'Antoine Lamoraille et possession tembé
- Une sensation de possessions plusieurs d'affilés
- Début des trames muséographiques ( ajouter des textes muséographique en pdf à lire )
- Discussion où j'apprends qu'un groupe de femmes franc-maçonnes influentes veulent voir Isabelle dans leur groupe
- David Redon qui m'invite à Kourou et me pose des questions sur ma santé, celle de ma famille, et me dit que lui aussi voulait changer les choses au début de son arrivé mais qu'il avait renoncé
- Visite des mes amies amérindiens au village de Mana,
- Une séance de réunion quasi "médiuminique", une sorte de transe
- Menaces et agressions de Paul, qui paye des gens pour essayer de me faire peur, dispute avec Arsene qui me demande si je suis un prophète
- Le 30 juin je porte plainte sur les conseils de Maria
- Plaintes à la police et volonté de faire croire que je serais son amant et que je le connaitrai depuis la ville de Clermont Ferrand
- Paul appelle la Police pour qu'il me jette à la rue de façon illégale et la police me conseil de trouver un nouveau lieu de vie
- Sensation qu'on ma droguée au captagon
- Je vais au bureau du journal France Guyane pour parler des irrégularités et de la politique raciste d'une partie du groupe de l'équipe de la Dac,
je rencontre la rédactrice en chef me disant qu'elle ne peut rien faire, que je peux juste chercher une radio pour témoigner en direct.
- Publication d'une pétition ( Faire un descriptif de la publication)
kjlkhlk jusqu'au 15 mai tou vas bien, mais pas à pas une surémotivité
Je décide de pratiquer un chamanisme d'évocation historique et d'exorcisme lors des rendez-vous avec différents membres du conseil scientifique. Il est composé d'anthropologues, de muséologues, de directeurs d'institutions, d'archéologues, d'historiens de responsables locaux... Replaçant le débat interne à l'équipe projet du musée par des actes inspirés, je vais questionner la structure esotérique et religieuse
de l'état "laïc". Je crée un contexte sémantique de terre divine à décoloniser, de respect à avoir envers terre-mère.
Je motive à penser un projet pédagogique et culturel pour les habitants comme moteur d'émancipation, d'autonomie et vitalité.
Ainsi je convoquerai toute sorte de signes, d'images, de paroles, de connaissances muséologiques, anthropologiques et de concepts théologiques pour rappeller au respect réel qui est due aux habitants, aux peuples, à la création et à Dieu.
Je déplace et replace le curseur des discussions sur la question du sacré, des pratiques animistes locales, du carnaval, des révélations du Christ...
Le concept de la Danse des Egos étaient de mettre toute les personnes que je rencontrais devant leurs incohérences et les marqueurs sacrées dans leur vie. Entre micro-performance, esthétique relationelle, transe, danse, évocation mystique, prière, publications onlines, email-@rt,
comme le battement d'aile du papillon, je crée un mouvement, un souffle, une note de vérité dans le concert Guyanais..
Parallélement à un réel travail d'investigation et de conception muséographique, je vais m'atteler à faire immerger l'incroyable
et la mythologie au sein des échanges officiels. Au fur et à mesure des jours et des réunions la situation devient dangereuse pour moi.
Il s'agit là, aussi bien de provoquer les limites individuelles que de soulever l'opercule du pouvoir... Cette porte derrière laquelle se cachent fraternités de pouvoir, colonialisme, or et stratégie militaire.
Je me rend compte que derrière un projet de Musée se placent en fait toutes sortes d'enjeux de pouvoir, de communication, d'histoire,
d'économie, de culture et d'éducation - pendant que parallèllement à ça - le pillage des terres s'organise, les projets des mines d'or destructrices
se la jouent "développement économique" et les jeunes guyanais sont obligés de se remplir le ventre de cocaïne pour un peu de fric.
Je rencontre la direction de France-Guyane pour partager avec eux des informations sur les nombreux disfonctionnements du projets muséographique de la M.C.M.G. La direction me répond qu'ils ne sont pas à même de publier cela pour des raisons politiques,
que je devrais appeler une radio Guyanaise en direct pour témoigner.
Parallèlement en dehors du travail, je rencontre des locaux, des congrégations chrétiennes, des associations, des imams, des amis amérindiens etc... Je provoque le débat avec différentes personnes autour de ce projet de musée en dehors de mes heures de travail officielles.
Au fur et à mesure mon supérieur et colocataire commence à avoir un comportement violent envers moi, agressions verbales et menaces,
je décide de porter plainte contre lui. Une soirée où il est particulièrement agressif, la police passe au Loft et me conseil de trouver un nouveau logement si mon colocataire devient violent. Dans les jours suivant, il arrivera chez nous accompagné d'un sbire( A* = en photo ci-dessous).
Le soir même, je subis de la part de mon supérieur une agression physique, un étranglement, dont je serais finalement sauvé par le sbire embauché par mon patron pour m'intimider. Je préviens la police qui n'intervient pas.
Malgré la situation dangereuse pour moi, Je publie le lendemain une pétition au sujet du Musée, présenté ci-dessous:
Je suis convoqué par la C.T.G pour être viré du projet quasi immédiatement. J'assiste à un conseil d 'officiels qui m'annoncent que je suis remercié de ma période d'essai car je ne chercherai pas à m'intégre à l'équipe (coloniale) du projet.
Le soir, mon colocataire et supérieur qui m'a agressé la veille revient. Par peur qu'il soit encore violent ou accompagné d'autres sbires,
je refuse de lui ouvrir et passe ses vêtements par la fenêtre. Nous nous disputons à travers la porte.
La police va débarquer d'un coté en échelle par la fenêtre du 3ème étage et de l'autre défoncer la porte d'entrée, au moins 7 agents de police accompagnés de membres de la DAC et des voisins de paliers militaires. Ils me prennent tout de suite mon téléphone avec lesquelles je les ai filmé, défonce la porte et supprime la dernière vidéo de leur "débarquement" musclé. Il m'attrape et me plaque au sol.
Ils vont me menotter, me faire piquer et me faire interner. Ils prétexteront de m'avoir arrêté car j'aurais fait une tentative de suicide en interne
et pour l'externe, il sera ensuite publié dans France-Guyane que j'étais un forcené peut-être "armé"...
Il me forceront ensuite à partir directement de Guyane, on me dira de "ne pas y remettre un pied", je serai "extradié" de force
et raccompagné à l'avion direction métropôle.
NOTE POUR PARLER DE RECHERCHE D'AVOCAT ET Procureur qui n'instruit pas ma plainte aprés qu'elle soit déposé une nouvelle fois.
Appelle de la police pour menacer d'enqueter sur moi
Affiché les différents noms et plaintes faite contre Paul Léandri
Mais ça ne s'arrête pas là!
Le musée est une mutualisation
des différentes sources ayant la possibilités de former un centre névralgique incluant science, culture et histoire:
-Le Musée Alexandre Franconie
-Le Musée des Cultures Guyanaises
-Les Archives départementales
-Le Service régional de l'inventaire
-La collection des oeuvres d'artistes de la ctg
Pour la création d'un musée nouveau
et rafraichissant l'équipe scientifique
et culturelle est un peu plus jeune
que dans les vieilles habitudes
de la république bananière.
L'équipe que je rencontre est composée de :
- Thomas Mouzard
- David Redon
- Anne-Marie Chambrier
- Marie-Paule Jean Louis
- Guillaume Fradet
- David Carita
- Kristen Sarge
Scanner les docs nets et faire un commentaire de la plainte et de comment ca s'est passé dans le commissiriat
Détail plainte déposée avant mon remerciement et arrestation



Pétition publié avant l'arrestation.
Commentaire de la pétition et pourquoi j'ai écrit ça.
Le mensonge cometa

Agression physique, étranglement et menaces


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Le conseil général me convoque pour insuffisance professionel, vérifier si j'ai conservé le doc. L'aprés midi ils me font un patacaisse l'acte légal officiel établi, Léandri complote pour me faire arrêter: présent des militaires, de gens de la police et de la Dac. Je n'avais pour seul arme mon téléphone, je me barricade ils monte par la fenetre jete mon téléphone à terre car je les avais filmés. Lorsque je récupérerai mon téléphone ils auront supprimés la vidéo de larrestation trop musclé.
Rencontre avec la rédactrice en chef avant l'arrestation pour dénoncer les agissements de l'état et diffamation du journal

Plusieurs gens me contact pour me dire que Leandri est détesté partout où il passe, in tégrer les autres plaintes et dénonciation
Surpassant le choc vécu,
On me propose à mon retour en métropôle de publier une vidéo effleurant les problèmes que j'ai rencontré à Cayenne.
Suite à cela, je recevrai des anciennes plaintes
et des témoignages d'autres personnes ayant eu des problèmes
avec la Direction des Affaires Culturelles.
Je recevrai aussi des insultes et menaces.
S'amorcera aussi un étrange combat où une partie de la justice
des hommes est baisée d'avance.
Les avocats de métropole me demandent des sommes astronomiques pour venir plaider de la métropôle à Cayenne, mon aide juridique
ne peut pas le payer. Certains amis me diront qu'ils ne peuvent pas m'aider car leur famille font partie de fraternités.
La première plainte que j'ai déposé, avant qu'il ne m'arrête,
n'est pas traitée par la Justice. J'essaye de la déposer une seconde fois, je reçois un coup de fil de la police me demandant si je veux vraiment porter plainte, car aprés, il méneront une enquête sur moi.
Ce à quoi je répondis: "Bien évidemment! Enquêtez sur toutes les personnes impliqués dans cette histoire."
Il ne donneront aucune suite à ma plainte et la feront disparaître.
Souhaitant faire de cette expérience une force,
je continue à m'impliquer dans la protection de la Guyane à ma façon, depuis la métrôpole.
Dans cet élan d'implication pour l'amour d'un peuple, du peuple,
je me suis ensuite engagé contre le projet Montagne d'Or
auprés des Jeunesses Autochtones.
Nous créons en 2016 le premier prototype de site internet consacré
aux différentes nations autochtones de Guyane.


Nous mettons en ligne le site KUMAP,
avec dans l'idée de proposer un jour
une possibilité de média indépendant
et interactif online pour les personnes
qui le souhaiteraient.
Invité par les jeunesses autochtones,
j'interviens en 2016 à Paris pour alerter
du danger du projet Montagne d'or,
un projet de mine d'or écocide et meurtrier.
J'écrirais à différents politiques du sénat et à
des élus européens pour alerter ceux qui sont censés défendre la "nature" dans leurs valeurs.
Suite à la Danse des égos, je serai discrétement écarté par le collectif d'artiste dans lequel jai oeuvré pendant cinq ans, avec lequelle
nous avions fait quatre résidences d'artistes
en Guyane avec des artistes Guyanais
dans les années précédentes.
Mon profil d'Urban Shaman n'étant pas assez "Bankable" selon eux.
Cette performance m'a beaucoup appris
sur moi comme sur les autres.
Placer l'acte artistique dans l'insterstice entre intervenant du sacré, créateur et acteur politique c'est rendre au citoyen une possibilité
de donner son avis. Mon engagement et la frontière dangereuse avec laquelle j'ai fleurté m'a couté mais elle m'a aussi apporter la possibilité
de conserver mon intégrité. De faire émerger une oeuvre unissant la culture du rap conscient à celle de la performance et de l'écologie décoloniale.
La Danse des Egos m'a appris qu'il est est essentiel que nous ré-apprenions tous à danser tous ensemble sans honte.
Elle m'a aussi appris que je dois aussi savoir danser avec mon propre égo, qu'on peut tous faire une action choc en individuel
mais que ce sont les actions de constructions d'un monde nouveau effectuées tous ensemble qu'il faut appeller de mes prières.
Une danse faisant de ma vie une prière.

Un Musée Colonial prouve mes dires, Le MEMORIAL ACT LE MENSONGE "MACONIQUE" EXPOSE A LA VUE DE TOUS
Article des gens critiquant la salle maçonique + Photographie + Lien avec la Maison des Arts et des Cultures de Guyanes avec photo des preuves des loges de traitre à la Guyane.
Après avoir constaté l'horreur des mesures qu'on me donnait et la gravité du racisme institutionnel, je mène une série d'actions, dépose une plainte contre un membre du projet un ancien militaire qui m'a agressé physiquement et publie une pétition pour soulever
les questions spirituelles sur les enjeux de ce projet. Je suis licencié et le jour même attrapé violemment par la police qui défonce la porte de mon appartement, me menotte, m'enferme, me diffame dans la presse comme si j'avais été armé et fou, puis on m'oblige sous la contrainte de façon illégal à "m'extradier".
Je retourne dans les Hauts de France. Cette performance est pour moi une des actions fondatrice de mon activisme spirituel et surement la première performance artistique au monde qui a pour but d'exorciser frontalement un cercle d'initié à l'ésoterisme qui instrumentalise l'état, quitte à se sacrifier pour la justice. Je paierai très cher ma dénonciation des fraternités coloniales puisque de nombreux collègues artistes, centre d'art et acteurs culturels m'écarteront de leurs contacts et que je recevrai des menaces de morts, insultes et diverses intimidations via internet ou téléphone.
MIRACLE & ARTISTE ENGAGÉ
Fin de la montagne d'or - Restauration du chantier de la MCMG
2019-2022
Les politiques Guyanais ont essayer de faire disparaitre le projet du musée en faisant croire que le batiments des archives de remire montjoly était l'intrégralité du projet.
Pourquoi les Politiques Guyanais de voulait pas du musée en détails - paresse, racisme, et aussi mystification des populations locales par les sectes avec des fantasmes negrocentriste et égyptoriducules. Influence d'une maçonnerie indépendantiste pour sortir la région des lois françaises et détruire le pays avec l'extraction de l'or et pouvoir continuer à envoyer des fusée a 1 milliards à Kourou à coté des bidonvilles.
Je ne veux pas juger ces personnes, au contraire je souhaite qu'elles soit sauver dans la rédemption et la foi qui permet la Grâce divine.
Mais pour que vous puissiez voir les graves irrégalurités qui fissures le "systeme republicain":
Dégradation du réseau politique républicain de Guyane > Le maire d'Apatou et traffic de cocaine. L'assitant parlementaire de Leanick Adam. Sandra Trochimara accusé dans une affaire de détournement des subventions pour la formation jeunesse
Compte peu claire à la CTG
Actions de communciation et de priers pour le redemarrage du Chantier
Les 3 lettres pour la Guyane avec noms des gens et dates à qui j'ai écris deputés, sénateurs, minsitères , président etc.
Commentaire fausse promesse d'expositions
refus de financement malgré leurs courriers
censure de tous les musées et associations locales malgré leurs mensonges
lors des visioconférences officielles pour la culture
Volonté de me faire travailler gratis mairie de Cayenne
etc etc
Rodolphe et Gabriel qui viennent me croiser en ville
Taubira qui tourner autour de moi a moitié fasciné et effrayé en meme temps
Un des jeunes de la liste politique de Gabriel mandaté pour m'insulter de "fou" quand
vais faire mes courses car je dévoile leur petites loges ridicules.
LA MCMG commentaire démarche prierer et courrier + affichage des menteurs du web qui voulait faire croire que le chantier était terminé
Commentaire du courrier du préfet+
Articles officiel de la CTG annoncant qu'il redemarre le chantier +
Attention à ces menteurs éhontés, le peuple et les gens de cultures doivent retrouver leurs corrones et demander des comptes sur ce chantier auprés de la CTG et du ministère
? témoigner des censures des loges maçonniques antichrist de ma région d'origine:La trahison de Guy Delcourt ( à voir comment le formuler car faire pour sauver l'âme de sa femme et de Karine)Sylvain Robert et le conseil municipal de Lens, famille réalXavier Bertrand, François Decoster, Sophie Barrerre, Florian Ancel ? ( a savoir qu'il est de notoriété public leur lien avec la "loge du grand orient")
Possibilité d'exposer aussi les lettres envoyés au diocese, departement, région hauts de France en fonction du réel