
La Danse des égos
Amérique du Sud
France - Guyane - Cayenne
Débuté en 2015
INTRODUCTION
La Danse des Egos a été la performance la plus politique, poétique, spirituelle et dangereuse que j'ai effectué jusqu'à
ce jour. Elle a bouleversé ma vie et lever le voile pour révèler
de nombreuses vérités qui touchent tous les français.
A partir de 2015, je prend une double décision.
En premier, commencer à cheminer sérieusement pour devenir guérisseur (=piaye en langue kali'na), ensuite me faire embaucher au sein de l'équipe qui construit la Maison des Cultures
et des Mémoires de la Guyane.
Je ne saurai dire si on peut nommer mon action performance, rituel, exorcisme, activisme, oeuvre d'art, vie, destin ou de la juste politique.
Je suis sur cependant que ce fut un grand sacrifice salvateur dans ma recherche de vérité et justice.
Cette performance m'a value de perdre une mission très bien payé, de me faire agresser physiquement, menacer, arrêter par une troupe de policiers et de militaires, interné, extradié de Guyane. Puis écarté discrétement par e-mail de mon propre collectif d'artiste à travers lequel j'avais oeuvré pendant 5 ans.
S'est ajouté au cours des années une censure envers mon ouvrage d'artiste car mon activisme politique et spirituel bouleversait trop mon environnement.
Le fait est qu'avant de commencer cette performance j'avais étudier de nombreux artistes radicaux.
Certains exposaient leurs procés avec la justice en particulier des graffeurs proches de Lek et Sowat qui avait exposés au Palais de Tokyo.
J'avais étudié aussi l'artiste Piotr Pavlinsky, l'artiste russe activiste qui dénonce la dictature de Vladimir Poutine; en 2014 cette artiste s'est assis nu sur les murs d'un hôpital psychiatrique et à couper son lobe d'oreille en public pour dénoncer la façon dont les gouvernements utilise "les internements en psychiatrie" comme arme politique, c'est aussi l'artiste qui a brulé la banque de France en 2017 pour dénoncer l'oligarchie bancaire qui cherche à détruire le pays. J'avais étudiais aussi l'artiste Gianni Moti qui en 1997, s’invitait à la 53e session de la Commission Internationale des Droits de l’Homme, à Genève. Il occupe illégalement le siège vacant du délégué indonésien d’où il prend la parole en faveur des minorités culturelles. Puis, il organise en Colombie une manifestation nationale de télépathie pour inciter le Président Samper à démissionner. Je m'étais aussi intéressé aux performances d'Orlan qui questionnaient la structure de perception que nous avions entre la Sainte et la "prostitué" à la Fiac de 1977. Joseph Beuys et son parcours chamanique et sa performance 7000 chênes à la Biennale de Venise où il proposa de planter des abres pour alerter du précieux de la vie. Il à créé le premier parti politique moderne qui prend en compte l‘environnement naturel, ancêtre des "verts", parti dont il a été viré quand le parti à pris de l'importance politique. Il ne souhaite pas "décorer les murs ou faire un art bourgeois". il nous appelle à devenir tous artistes. Il pose notamment la question phénoménologique du lieu d‘où viennent les idées que matérialise l‘homme. Enfin Anna Halprin, une danseuse et chorégraphe, elle décide en 1975 d‘inventer un rituel dansé „Dancing my cancer“ aprés qu‘on lui annonce une rechute du cancer du colon. Son oeuvre agissant entre dessins, danse, émotions évacués ou exorcisés a troublé le public. Aprés sa danse rituelle, on assiste à une des rares rémissions spontanée de cette forme de cancer.
Pour vous mettre dans le bain, j'avais était représentant des jeunes artistes à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Un fervent défenseur des artistes, d'une culture vivante et proche du peuple. Je suis militant pour une civilisation plus à l'écoute du prochain,
avec le coeur et le main tourné vers pour aider et aimer. J'avais vu de nombreuses horreurs politiques en France métropolitaine et en Guyane,
des jeunes abandonnés à eux mêmes, des artistes poussés dans la précarité, des indiens français non respectés par l'état, des personnes âgées parqués dans des maisons de retraites. Tant de choses touchaient mon âme et m'écoeuraient dans la gestion de la France par des incapables: Racisme,
rejets des artistes et intellectuels trop honnêtes, obsession de la rentabilité comme si nous n'étions rien d'autre que des objets,
irrespect de l'Histoire de France et du Patrimoine des valeurs judéo-chrétiennes, disparité grandissante des richesses, mépris de ceux qui construisent
la France en vérité... Oui, j'étais révolté contre un état voyou je l'admets.
HISTOIRE
rapide introduction pour mettre les lecteurs dans le bain
Qui vit en Guyane les peuples, qu'est-ce que la Guyane, Colonisation, bagne esclavage. Histoire de Justin catayé, des indépendatistes trqué, d'Anene marie javouhey? et du mineu qui s'est fait assasiné par les franc maçons. Le spatiale etc.
ENVIRONNEMENT
Depuis des années, je m'informais sur la Guyane et les projets de politiques culturels qui devaient y naître. Lors de mes résidences d'artistes, j'avais rencontré un employé du ministère de la culture nommé David Redon avec qui j'avais des liens favorables. J'avais rencontré un ancien responsable
des affaires culturels nommé Michel Colardel, et un nouveau nommé Paul Léandri que je rencontre lors d'une résidence d'artiste nommé Kimboto.
Ce Paul était censé aider le Collectif Degré 7 dont j'étais un pilier, à obtenir des papiers d'identités français pour des artistes de l'ethnie Sarama'ka
avec qui nous oeuvrions, les sarama'ka vivent sur le fleuve entre le Surinam et la Guyane, ainsi donc certains n'ont pas la nationalité du pays où
ils résident la plupart du temps. Depuis 2012, je savais qu'un jour l'état et la région Guyane devrait rattraper leur immense retard au niveau culturel avec des musées, lieux d'arts, de diffusion et d'éducation culturelle et artistique. Je m'intéressais en particulier à un projet pour un grand musée qui remplacerai l'hôpital Jean-Martial, au centre de Cayenne, la Maison des Cultures et des Mémoires Guyanaises. Après avoir montré a de nombreuses reprises mon intérêt pour ce musée, et, eu un entretien favorable pour y travailler comme cadre muséographique j'étais prêt pour changer le monde.
Pour moi c'était évident, cette mission me permettrait de transformer le monde en permettant de créer des ponts entre les cultures et les arts tout
en influençant l'avenir de l'Amazonie française et sa protection. J'étais prêt à tout, mais j'étais très loin de savoir ce qui se cacher derrière cette épreuve.
La particularité de ce musée était qu'il y avait un Axe scientifique, un Axe historique et un Axe artistique. C'est une grâce unique en France de voir naître
un musée Amazonien qui inclut archives historiques, artefacts naturels et biologiques, oeuvres anciennes et nouvelles des artistes franco-amazoniens.
Vous pouvez consulter le Projet Scientifique et Culturel originel du Musée ici-même.
De l'extérieur, sur la papier et dans les discussions, ce projet avait l'air d'être merveilleux, plein d'amour et de respect pour les peuples de la Guyane française. Avant que je commence cette mission, on me disait que je rencontrerai des représentants des différentes communautés qui constituent la Guyane (Indiens, Bushinengués, Créoles, Hmongs etc.) pour leur présentait mes projets de médiations et/ou de pédagogie. Selon des membres des affaires culturelles de la Guyane, nous serions amenés à créer une politique muséale dirigé vers les jeunes car la démographie Guyanaise est dense et cette une région avec beaucoup de jeunes. En vérité, j'étais très heureux de venir oeuvrer pour ce musée. Certains faits me paraissaient "bizarres" tout de même,
des membres du ministères de la culture et des artistes me parlaient en me disant que venir travailler en Guyane en fonctionnaire nécessité des épaules larges, qu'il y avait un coté "mafieux" et "militaire" qu'on ne pouvait nier. Il y a même une des membres ministère de la Culture qui m'avait conseillé
de ne pas venir travailler auprés des affaires culturelles de Guyane.
Aujourd'hui, avec la maturité je sais que j'était très loin de voir la réalité des arcanes de la politiques et de la culture en Guyane.
A l'époque, j'étais ce qu'on pourrait analyser comme un artiste cultivé à tendance très social tourné vers les pratiques mystiques des peuples vernaculaires et amoureux de la culture française. J'avais une vie qu'on pourrais caricaturalement dire "d'intellectuel libertin de gauche", je ne connaissais pas l'histoire "secrète" de la république ou l'histoire de l'église catholique. Cette performance m'a permis de faire une catharsis dans mon ma vie et de me dépouiller pour cheminer vers l'Amour véritable. Je vais donc ici dresser l'essentiel de la performance nommé Danse des égos.
Juste avant d'intégrer l'équipe du musée, j'avais été diplômé des Beaux-Arts de Paris en oeuvrant sur le lien entre l'animisme et l'art contemporain.
Je décide de mener une action forte, radicale en relation avec l'amour, la décolonisation de l'esprit et l'idée du soin de la société.
Pour simplifier, mon rêve était ,aussi naïf soit-il, d'aider les indiens de Guyane et tous les habitants à avoir une vie plus belle, plus poétique, plus artistique, plus libre et fertile. Avec cette conviction qu'en respectant mieux les français d'outre-mers il y aurait un impact spirituelle positif sur toute la France.

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Informations:
La région Guyane est la plus grand région de France, au niveau de la taille elle est plus grande que le Portugal.
Elle représente plus de 90% de la diversité de la de la faune et le flore française.
L'Amazonie Française est aussi une immense réserve de médecine via ses plantes et molécules.
Elle est une des plus grande réserve d'or et de minérai précieux de France.
Kourou et sa zone de lancement spatiale de Ariane est une des ville de Guyane .



Informations:
La Maison des Cultures et des Mémoires de la Guyane inclut un bâtiment des archives à Rémire-Montjoly et un centre muséal à Cayenne.
Vous pouvez découvrir le projet de construction du musée ici, c'est le même cabinet d'architecture que celui du Louvre-Lens : https://www.lacatonvassal.com/index.php?idp=77
DANSE DE L'ÉGO, DANSE DES ÉGAUX, DANSER POUR PLUS D'ÉGALITÉ
Lorsque j'ai choisis le titre de cette performance, je voyais le monde comme une scène toute entière où se dansait les royaumes et les nations.
Une scène vu par les hommes, mais aussi vu par le monde spirituel qui est au dessus des hommes, ce qui est plus grand que nous.
Des danses politiques, religieuses et économiques qui font monter, ou descendre, des peuples en fonction du coeur, de l'objectif de la danse et du destin.
J'avais était touché par les nombreuses danses des amérindiens Navahos au Nouveau-Mexique.
Ce peuple avait plusieurs danses rituelles, des danses pour attirer les papillons, faire tomber la pluie, évoquer la fertilité ou écarter les nuages.
L'objectif de ma Danse des égos consistait à questionner chaque être que je croisais, tenter de faire vibrer ou révéler sa vrai foi et ses croyances.
Une sorte de danse obligatoire pour faire entrer notre civilisation dans une nouvel ère, une ère de vérité qui ferait disparaître l'hypocrisie.
Oui, car selon moi tout être vivant croit en quelquechose: Dieu, Jésus-Christ, la science, l'argent, le pouvoir, le sexe, l'art, soi-même, etc.
La performance avait comme objectif de faire converger différentes cosmogonies, d'ouvrir la parole entre les conceptions du sacrée des différentes communautés et des individus. Depuis mon enfance j'étais inspiré via le modèle du Christ, ainsi que celui du chaman chez les amérindiens qui cherche l'équilibre entre le Grand-Esprit, sa famille, sa tribu, la nature et le cosmos. J'avais l'assurance que ce Dieu nommé YAHOWÉ ou Je suis, chez les juifs
et les chrétiens était le même Dieu que l'Esprit Créateur de tous les esprits dont parlé certains guérisseurs amérindiens.
J'avais la conviction intime que les problèmes des français de métropoles étaient une sorte de malédiction, et que respecter les indiens et peuples
qui ont participés à la colonisation comme les descendants d'esclaves, transformerait non seulement les régions d'outremers mais aussi la métropôle.
Le Mea Culpa, la confession de nos erreurs et la volonté sincère de les réparer créerai une bénédiction pour toute la France.
Aprés avoir constaté de nombreuses situations éthiquements, humainement et écologiquement illogique en Guyane, je décide de mettre mon grain de sel
et mon huile dans la machine. J'avais pour objectif restaurer le sacré de la vie, penser aux générations à venir, respecter l'histoire de nos pères,
réincarner la grandeur d'âme qui fait de l'homme quelque chose de beau et d'utile, raviver notre foi au destin, participer aux révélations! J'avais l'espoir qu'en mettant chacun face à lui-même dans une danse des caractères, alors j'agirais comme une reflet guérisseur ou provocateur pour un avenir meilleur.
Je n'avais pas pensais qu'avant de pouvoir transcender l'existence des autres, le destin aller briser mon égo pour le reconstruire en plaçant au centre
non pas mon humanité, mais Dieu lui-même, le Créateur du vivant. Je ne savais pas non plus que pour entrer dans la vérité, j'allais devoir me sacrifier
et mourir à mon ancien moi pour vivre une nouvelle naissance.
Je décide de tout faire pour me faire embaucher en tant que Responsable de la pédagogie, de la Médiation et de l'Analyse des publics
au sein de l'équipe projet de la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane. Il s'agissait donc d'un poste de cadre culturel pour évaluer
les différentes formes de publics, créer des politiques de médiations adaptés, dessiner un programme pédagogique et faire preuve d'une muséographie innovante en écho avec cette région d'Amazonie Française.
J'avais au préalable un peu étudiait la situation politique, enfin c'est ce que je croyais. J'avoue que je me questionnais beaucoup sur le comportement
des politiques envers les populations amérindiennes, sur les difficultés des Guyanais les plus pauvres, ainsi que sur la réalité de la politique aéro-spatiale. J'étais assoiffé de vérité, d'en savoir plus, de construire un pays meilleur, de faire sauter les tabous et renouveler la vieille France.
Dans mon esprit j'étais déterminé à réussir d'une façon ou d'une autre à donner un sens puissant à mon action. J'apprends en mars 2015,
après un entretien en visioconférence avec des membres du conseil général et de la direction des affaires culturelles que j'ai obtenu le poste.
J'étais très heureux tout en me questionnant beaucoup. Paul Léandri, le directeur des affaires culturelles de Guyane me propose après l'obtention du poste de faire une colocation avec lui, et me dit-il avec Isabelle Nottaris qui était la muséologue en charge de M.C.M.G. Pour être honnête, j'y vois une façon
de m'assurer d'avoir un logement à mon arrivée sans me casser la tête; sur le coup je me dis aussi qu'être proche de l'état peut-être un plus pour moi. J'accepte donc l'offre.
J'ai le souvenir précis du jour où j'apprends par David Redon m'appelle avant mon arrivée à Cayenne pour la mission qui commençait en me disant que Paul s'est fait agressé par deux jeunes qu'il a invité chez lui. J'ai tout de suite trouvé ça étrange comme "histoire", j'ai lu les publications et j'ai ressenti comme quelquechose de "diabolique", qui n'était pas clair. A vrai dire je n'avais rencontré ce Paul qu'une ou deux fois lors d'évènements culturels en Guyane, je ne savais absolument pas qui il était en vérité. J'ai comme eu une sensation mystique qu'a partir de ce jour je devais être comme une sorte d'espion qui vérifierai ce qu'il se tramais en vérité pour ce musée.
Avec le temps je peux vous dire qu'il y avait une forme de grande candeur dans ma volonté, car en Guyane au vu des "enjeux militaires" il y a des vrais espions. Aujourd'hui même, après de longue réflexion je crois même que j'étais plus ou moins surveillé par l'état avant mon arrivé à Cayenne pour savoir qui j'étais, ce que je faisais de ma vie, quelles était mes habitudes.
Il est prévu que j'intègre le poste auprés de la C.T.G en mai 2015, avec une équipe principalement constitué de membres de la Direction des Affaires Culturelles de Guyane et de personnes travaillant avec la région ou le conseil général. Avant le départ, je ne pense pas avoir peser la densité d'un tel projet. Ma jeunesse et ma vision un peu naïve sur certains fonctionnements du monde allait être bouleversée. Je partais du postulat que si le musée
est vraiment un musée Amazonien non colonial, il va être ouvert aux peuples locaux dans une écriture commune de l'Histoire.
Selon moi, un musée qui souhaite être dans une Histoire véritable n'impose pas un "fil historique" aux peuples locaux. Chaque cosmogonie doit être pris en compte pour que l'architecture et l'ingénieurerie culturelle du musée soit véridique, et source de vie pour l'histoire des peuples.
A RELIRE ET ORGANISER
Date d'arrivé à Cayenne
- La rencontre avec Paul, l'invitation au restaurant, la découverte du Loft, la technique du misérabilisme, la pseudo relation sans coït.
- L'arrivée et le caractère un peu étrange d'Isabelle Nottaris qui semble subir des pressions immenses et qui parle du fait que les militaires n'ont pas l'air de vouloir facilité la construction du musée.
- La rencontre avec Arsene Saiffa
- Le comportement étrange de Paul et ses confessions de mania-codepression sous médications
- La crémaillere "secrète", Paul raciste anti-amérindien prend les jeunes noirs pour des prostitués,
- Le désir pervers de Paul de faire de moi son objet et de controlé ce que je fais et dit
- La rencontre avec Thomas Mouzard, Kristen Sarge, Anne Marie Chambrier, Marie Paule Jean Louis
- Mon intervention à la Ctg où je parle de la volonté du Musée d'intégrer la culture local comme le carnaval
- La rencontre avec Marie Claude Clovis et attitude raciste des muséographes
-
- Une séance de réunion quasi "médiuminique", une sorte de transe
- Une sensation de possessions plusieurs d'affilés
- Début des trames muséographiques ( ajouter des textes muséographique en pdf à lire )
- Discussion où j'apprends qu'un groupe de femmes franc-maçonnes influentes veulent voir Isabelle dans leur groupe
- Menaces et agressions de Paul
- Plaintes à la police et volonté de faire croire que je serais son amant et que je le connaitrai depuis la ville de Clermont Ferrand
- Paul appelle la Police pour qu'il me jette à la rue de façon illégale et la police me conseil de trouver un nouveau lieu de vie
- Sensation qu'on ma droguée
- Publication d'une pétition ( Faire un descriptif de la publication)
Après l'embauche, Je me retrouve donc au coeur de certains "secrets de conception" du musée.
C'est un projet de musée conséquent qui à plusieurs localisations, plusieurs bâtiments, un projet qui dépasse les 60 millions d'euros.
Dans les Caraïbes, il fait écho au projet du musée Mémorial Acte en Guadeloupe. Le coeur du projet est situé à Cayenne face à la place
des palmistes, dans l'ancien hôpital Jean Martial. originellement le projet du musée propose un axe scientifique sur la faune et la flore Amazonienne, un axe archéologique et historique sur l'histoire de la Guyane, un axe sur les cultures, un projet d'archives, un projet de F.R.A.C,
des liens avec l'aérospatial, un "projet" à destinations des jeunes publiques... Ce sera peut-être le plus grand musée Français d'Amérique du Sud.
Il s'agit là d'écrire l'histoire officielle de la Guyane, de ce qui sera dit de son histoire de façon publique.
Les enjeux historiographiques sont aussi des enjeux coloniaux, militaires, religieux, économiques, idéologiques...
Qui écrit l'histoire du peuple Français? Du peuple Guyanais dans son intégralité? Du peuple Kali'na? Qui écrit l'histoire des Saamakas?
Qui écrit l'histoire des chrétiens? Des métropolitains?
Que dira le musée sur des sujets tels que la création du monde? L'histoire des Amériques? L'histoire des peuples? La colonisation? la médecine?
Va t'on user de la version scientifique occidentale de l'évolution, de la version coloniale "civilisatrice" des siècle passés,
les sciences amérindiennes du chamanisme, l'histoire et les conceptions Africaines, le produit témoignage du métissage culturel?
A mes yeux cela est d'une importance capitale pour tous les jeunes qui découvriront le musée.
Le passé d'un peuple structure une partie des projections d'avenir qu'il se fait de lui-même.
Il est important de comprendre les enjeux de la construction d'un musée, mais surtout de sa conception scientifique et culturelle
pour qu'il est un sens là où il éclot. Dans le cas particulier d'un musée amazonien, français situé dans une ancienne colonie devenue région
se pose la question de vérifier que le musée est bien un tremplin pour les cultures et les conaissances locales et non pas un cheval de Troie.
Début 2015, je me rapproche de l'équipe qui pilote le projet. Le directeur de la DAC me propose de prendre une colocation avec lui
et la muséologue principale du projet. Finalement il me dira que nous ne serons que deux pour la colocation.
Je m'installe en mai 2015 à Cayenne, au 14 rue du 14 Juillet, à quelques mètres de la plage et d'un arrêt de bus nommé Kimboto...
Au fur et à mesure des jours, j'entame la double démarche de me rapprocher des différentes communautés de Guyane, tout en oeuvrant
à l'émergeance d'idées honnêtes dans les réunions ou rencontres avec les conseillers scientifiques du musée.
Je me rend compte que c'est un projet clairement colonial, qui ne prend nullement en compte les peuples, la jeunesse et les cosmogonies locales.
J'entends des propos racistes, je constate des disfonctionnements, des enjeux mal placés, des histoires d'argent, de communication,
de questions militaires, de postes, de pouvoir, de rapport de force et d'autres choses encore...
Parmis toute l'équipe que je rencontre, je constate vraiment deux types de profils différents, ceux qui veulent oeuvrer pour la population locale
et ceux qui son là pour des raisons moins louables.
Je décide de pratiquer un chamanisme d'évocation historique et d'exorcisme lors des rendez-vous avec différents membres du conseil scientifique. Il est composé d'anthropologues, de muséologues, de directeurs d'institutions, d'archéologues, d'historiens de responsables locaux... Replaçant le débat interne à l'équipe projet du musée par des actes inspirés, je vais questionner la structure esotérique et religieuse
de l'état "laïc". Je crée un contexte sémantique de terre divine à décoloniser, de respect à avoir envers terre-mère.
Je motive à penser un projet pédagogique et culturel pour les habitants comme moteur d'émancipation, d'autonomie et vitalité.
Ainsi je convoquerai toute sorte de signes, d'images, de paroles, de connaissances muséologiques, anthropologiques et de concepts théologiques pour rappeller au respect réel qui est due aux habitants, aux peuples, à la création et à Dieu.
Je déplace et replace le curseur des discussions sur la question du sacré, des pratiques animistes locales, du carnaval, des révélations du Christ...
Le concept de la Danse des Egos étaient de mettre toute les personnes que je rencontrais devant leurs incohérences et les marqueurs sacrées dans leur vie. Entre micro-performance, esthétique relationelle, transe, danse, évocation mystique, prière, publications onlines, email-@rt,
comme le battement d'aile du papillon, je crée un mouvement, un souffle, une note de vérité dans le concert Guyanais..
Parallélement à un réel travail d'investigation et de conception muséographique, je vais m'atteler à faire immerger l'incroyable
et la mythologie au sein des échanges officiels. Au fur et à mesure des jours et des réunions la situation devient dangereuse pour moi.
Il s'agit là, aussi bien de provoquer les limites individuelles que de soulever l'opercule du pouvoir... Cette porte derrière laquelle se cachent fraternités de pouvoir, colonialisme, or et stratégie militaire.
Je me rend compte que derrière un projet de Musée se placent en fait toutes sortes d'enjeux de pouvoir, de communication, d'histoire,
d'économie, de culture et d'éducation - pendant que parallèllement à ça - le pillage des terres s'organise, les projets des mines d'or destructrices
se la jouent "développement économique" et les jeunes guyanais sont obligés de se remplir le ventre de cocaïne pour un peu de fric.
Je rencontre la direction de France-Guyane pour partager avec eux des informations sur les nombreux disfonctionnements du projets muséographique de la M.C.M.G. La direction me répond qu'ils ne sont pas à même de publier cela pour des raisons politiques,
que je devrais appeler une radio Guyanaise en direct pour témoigner.
Parallèlement en dehors du travail, je rencontre des locaux, des congrégations chrétiennes, des associations, des imams, des amis amérindiens etc... Je provoque le débat avec différentes personnes autour de ce projet de musée en dehors de mes heures de travail officielles.
Au fur et à mesure mon supérieur et colocataire commence à avoir un comportement violent envers moi, agressions verbales et menaces,
je décide de porter plainte contre lui. Une soirée où il est particulièrement agressif, la police passe au Loft et me conseil de trouver un nouveau logement si mon colocataire devient violent. Dans les jours suivant, il arrivera chez nous accompagné d'un sbire( A* = en photo ci-dessous).
Le soir même, je subis de la part de mon supérieur une agression physique, un étranglement, dont je serais finalement sauvé par le sbire embauché par mon patron pour m'intimider. Je préviens la police qui n'intervient pas.
Malgré la situation dangereuse pour moi, Je publie le lendemain une pétition au sujet du Musée, présenté ci-dessous:
Je suis convoqué par la C.T.G pour être viré du projet quasi immédiatement. J'assiste à un conseil d 'officiels qui m'annoncent que je suis remercié de ma période d'essai car je ne chercherai pas à m'intégre à l'équipe (coloniale) du projet.
Le soir, mon colocataire et supérieur qui m'a agressé la veille revient. Par peur qu'il soit encore violent ou accompagné d'autres sbires,
je refuse de lui ouvrir et passe ses vêtements par la fenêtre. Nous nous disputons à travers la porte.
La police va débarquer d'un coté en échelle par la fenêtre du 3ème étage et de l'autre défoncer la porte d'entrée, au moins 7 agents de police accompagnés de membres de la DAC et des voisins de paliers militaires. Ils me prennent tout de suite mon téléphone avec lesquelles je les ai filmé, défonce la porte et supprime la dernière vidéo de leur "débarquement" musclé. Il m'attrape et me plaque au sol.
Ils vont me menotter, me faire piquer et me faire interner. Ils prétexteront de m'avoir arrêté car j'aurais fait une tentative de suicide en interne
et pour l'externe, il sera ensuite publié dans France-Guyane que j'étais un forcené peut-être "armé"...
Il me forceront ensuite à partir directement de Guyane, on me dira de "ne pas y remettre un pied", je serai "extradié" de force
et raccompagné à l'avion direction métropôle.
NOTE POUR PARLER DE RECHERCHE D'AVOCAT ET Procureur qui n'instruit pas ma plainte aprés qu'elle soit déposé une nouvelle fois.
Appelle de la police pour menacer d'enqueter sur moi
Affiché les différents noms et plaintes faite contre Paul Léandri
Mais ça ne s'arrête pas là!

Détail de l'article de France-Guyane sur l'arrestation

A*
Détail plainte déposée avant mon remerciement et arrestation
Pétition publié avant l'arrestation.

Surpassant le choc vécu,
On me propose à mon retour en métropôle de publier une vidéo effleurant les problèmes que j'ai rencontré à Cayenne.
Suite à cela, je recevrai des anciennes plaintes
et des témoignages d'autres personnes ayant eu des problèmes
avec la Direction des Affaires Culturelles.
Je recevrai aussi des insultes et menaces.
S'amorcera aussi un étrange combat où une partie de la justice
des hommes est baisée d'avance.
Les avocats de métropole me demandent des sommes astronomiques pour venir plaider de la métropôle à Cayenne, mon aide juridique
ne peut pas le payer. Certains amis me diront qu'ils ne peuvent pas m'aider car leur famille font partie de fraternités.
La première plainte que j'ai déposé, avant qu'il ne m'arrête,
n'est pas traitée par la Justice. J'essaye de la déposer une seconde fois, je reçois un coup de fil de la police me demandant si je veux vraiment porter plainte, car aprés, il méneront une enquête sur moi.
Ce à quoi je répondis: "Bien évidemment! Enquêtez sur toutes les personnes impliqués dans cette histoire."
Il ne donneront aucune suite à ma plainte et la feront disparaître.
Souhaitant faire de cette expérience une force,
je continue à m'impliquer dans la protection de la Guyane à ma façon, depuis la métrôpole.
Dans cet élan d'implication pour l'amour d'un peuple, du peuple,
je me suis ensuite engagé contre le projet Montagne d'Or
auprés des Jeunesses Autochtones.
Nous créons en 2016 le premier prototype de site internet consacré
aux différentes nations autochtones de Guyane.




Nous mettons en ligne le site KUMAP,
avec dans l'idée de proposer un jour
une possibilité de média indépendant
et interactif online pour les personnes
qui le souhaiteraient.
Invité par les jeunesses autochtones,
j'interviens en 2016 à Paris pour alerter
du danger du projet Montagne d'or,
un projet de mine d'or écocide et meurtrier.
J'écrirais à différents politiques du sénat et à
des élus européens pour alerter ceux qui sont censés défendre la "nature" dans leurs valeurs.
Suite à la Danse des égos, je serai discrétement écarté par le collectif d'artiste dans lequel jai oeuvré pendant cinq ans, avec lequelle
nous avions fait quatre résidences d'artistes
en Guyane avec des artistes Guyanais
dans les années précédentes.
Mon profil d'Urban Shaman n'étant pas assez "Bankable" selon eux.
Cette performance m'a beaucoup appris
sur moi comme sur les autres.
Placer l'acte artistique dans l'insterstice entre intervenant du sacré, créateur et acteur politique c'est rendre au citoyen une possibilité
de donner son avis. Mon engagement et la frontière dangereuse avec laquelle j'ai fleurté m'a couté mais elle m'a aussi apporter la possibilité
de conserver mon intégrité. De faire émerger une oeuvre unissant la culture du "rap conscient' à celle de la performance et de l'écologie décoloniale.
La Danse des Egos m'a appris qu'il est est essentiel que nous ré-apprenions tous à danser tous ensemble sans honte.
Elle m'a aussi appris que je dois aussi savoir danser avec mon propre égo, qu'on peut tous faire une action choc en individuel
mais que ce sont les actions de constructions d'un monde nouveau effectuées tous ensemble qu'il faut appeller de mes prières.
Une danse faisant de ma vie une prière.

Un Musée Colonial prouve mes dires, Le MEMORIAL ACT LE MENSONGE "MACONIQUE" EXPOSE A LA VUE DE TOUS
Article des gens critiquant la salle maçonique + Photographie + Lien avec la Maison des Arts et des Cultures de Guyanes avec photo des preuves des loges de traitre à la Guyane.
Après avoir constaté l'horreur des mesures qu'on me donnait et la gravité du racisme institutionnel, je mène une série d'actions, dépose une plainte contre un membre du projet un ancien militaire qui m'a agressé physiquement et publie une pétition pour soulever
les questions spirituelles sur les enjeux de ce projet. Je suis licencié et le jour même attrapé violemment par la police qui défonce la porte de mon appartement, me menotte, m'enferme, me diffame dans la presse comme si j'avais été armé et fou, puis on m'oblige sous la contrainte de façon illégal à "m'extradier".
Je retourne dans le Pas-de-Calais. Cette performance est pour moi une des actions fondatrice de mon activisme spirituel et surement la première performance artistique au monde qui a pour but d'exorciser frontalement un cercle d'initié à l'ésoterisme qui instrumentalise l'état, quitte à se sacrifier pour la justice. Je paierai très cher ma dénonciation des fraternités coloniales puisque de nombreux collègues artistes, centre d'art et acteurs culturels m'écarteront de leurs contacts et que je recevrai des menaces de morts, insultes et diverses intimidations via internet ou téléphone.